Une arrivée tardive
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Une arrivée tardive
Le vent souffle en sifflant des injures à la pluie, qui pleure à gros sanglots; c'est du moins ce que pense Anne-Solenn pelotonnée sur le siège de son carrosse et bien emmitouflée dans ses fourrures.
Depuis son départ de Pleheneg, la pluie n'a cessé de tomber. Les chemins creusés d'ornières, elles mêmes remplies d'eau, ne contribuent pas au confort du voyage. Anne est ballottée, secouée, lancée comme un paquet d'un côté à l'autre du carrosse, elle rêve de son lit douillet à Pleheneg.
Plusieurs fois, elle a cru être enfin arrivée à bon port... mais point du tout, chaque fois, après une brève halte, le carrosse repart dans une vague d'eau boueuse. Robinn s'est encore trompé de route. Elle a une soudaine envie de le gourmander vivement pour son étourderie, mais elle n'en fait rien, c'est lui qui est exposé à la fureur des éléments, est-il possible de voir devant soi sous un tel déluge?
Le carrosse s'arrête encore, Anne jette un coup d’œil à l'extérieur et s'aperçoit que les roues baignent jusqu'aux essieux dans les eaux boueuses d'une ornière. Elle espère cette fois que Robin s'est trompé, sinon, va-t-elle être obligée de patauger... espoir déçu, elle est arrivée à Cholet, car elle entend Robin héler un garde et annoncer son arrivée.
La grande grille s'ouvre et, au grand soulagement de la comtesse, le carrosse s'ébranle à nouveau et franchit le portail pour s'arrêter dans une cour pavée, où l'eau ne peut stagner. Le bain de pieds glacé ne sera pas pour cette fois!! Robinn ouvre la porte du carrosse pour l'aider à descendre, elle proteste:
Non, non, j'attends à l'abri que quelqu'un vienne me chercher...
Puis ordonne:
N'oublie pas de bien bouchonner les chevaux, leur robe ne doit pas rester humide.
Depuis son départ de Pleheneg, la pluie n'a cessé de tomber. Les chemins creusés d'ornières, elles mêmes remplies d'eau, ne contribuent pas au confort du voyage. Anne est ballottée, secouée, lancée comme un paquet d'un côté à l'autre du carrosse, elle rêve de son lit douillet à Pleheneg.
Plusieurs fois, elle a cru être enfin arrivée à bon port... mais point du tout, chaque fois, après une brève halte, le carrosse repart dans une vague d'eau boueuse. Robinn s'est encore trompé de route. Elle a une soudaine envie de le gourmander vivement pour son étourderie, mais elle n'en fait rien, c'est lui qui est exposé à la fureur des éléments, est-il possible de voir devant soi sous un tel déluge?
Le carrosse s'arrête encore, Anne jette un coup d’œil à l'extérieur et s'aperçoit que les roues baignent jusqu'aux essieux dans les eaux boueuses d'une ornière. Elle espère cette fois que Robin s'est trompé, sinon, va-t-elle être obligée de patauger... espoir déçu, elle est arrivée à Cholet, car elle entend Robin héler un garde et annoncer son arrivée.
La grande grille s'ouvre et, au grand soulagement de la comtesse, le carrosse s'ébranle à nouveau et franchit le portail pour s'arrêter dans une cour pavée, où l'eau ne peut stagner. Le bain de pieds glacé ne sera pas pour cette fois!! Robinn ouvre la porte du carrosse pour l'aider à descendre, elle proteste:
Non, non, j'attends à l'abri que quelqu'un vienne me chercher...
Puis ordonne:
N'oublie pas de bien bouchonner les chevaux, leur robe ne doit pas rester humide.
ann-solenn Wolback- Messages : 56
Date d'inscription : 09/01/2013
Re: Une arrivée tardive
Bureau de la non-Comtesse
Quelques coups frappés, délibérément mesurés quand, sous l'ire, ils vous en arracheraient la porte de ses gonds. Un accord sans mots est marmonné, suffisant pour l'homme d'armes accoutumé, qui entrouvre la porte sans entrer. La cause: des bottes trempées et aussi crottées que celles d'une Arzela des grands jours.
- La Comtesse de Pleheneg est ici, ma dame.
- Fort bien. J'arrive.
Prévenant, Youen avertit. Il ne s'agirait pas qu'en plus d'être retournée à la roture, l'Aubépine écope d'une pneumonie.
- Il fait un temps à vous doucher l'enthousiasme du Morrigan devant une bataille, dame Chimera.
- Il ne douchera pas le mien de voir Ann Solenn se joindre à cette campagne, je te l'assure. Je ne suis pas plus en sucre que toi, vois-tu.
Dans un sourire, elle quitte son bureau, attrape son manteau, et emboite le pas à son capitaine de la garde au pseudo chômage technique. Parvenue à la grande porte, elle relève la capuche sur les mèches rousses et s'engage à l'extérieur. Youen ne lâche pas son côté, comme en mission de protection contre les assauts de mille coups qui, là, ne sont que souffles. Sait-on jamais, des fois qu'elle s'envolerait. Le cocher de la Comtesse veille, supportant bravement les éléments contrariants, et s'efface d'un pas quand l'accueil vient. Saisissant l'occasion d'un bref instant de répit, elle glisse la tête à l'intérieur de la voiture, et sourit a son invitée.
- Ann, soyez la bienvenue. Venez, je vous accompagne dans l'aile de la Moine. On va vous faire venir une boisson chaude et veiller à ce que vos bêtes soient bien soignées. Au capitaine. Fais prévenir Tristan. Qu'il veille à ce que la suite de Sa Grandeur ne manque de rien, et surtout pas de sec et de chaleur.
Cela dit, elle offre son bras à la comtesse. Les ducales approchent, et il n'est pas l'heure de se perdre en trop de courtoisies.
Re: Une arrivée tardive
Anne voit arriver Chimera avec un mouvement de joie, pas seulement dû au soulagement de savoir qu'enfin elle va quitter l'atmosphère saturée d'humidité du carrosse, mais aussi parce qu'elle éprouve beaucoup d'amitié pour la maîtresse des lieux et est heureuse de la revoir.
Chimera, quel plaisir de vous revoir! Je ne vous cache pas que par un temps pareil le voyage fut une véritable expédition. Mais ne restons pas sous la pluie, je vous suis.
Elle met pied à terre et prend le bras de Chimera, les mots "boisson chaude" ont stimulé son imagination. Elle se voit déjà tenant un bol fumant, qui lui réchauffe les mains, et dégustant par petites gorgées un doux breuvage presque brûlant.
Chimera, quel plaisir de vous revoir! Je ne vous cache pas que par un temps pareil le voyage fut une véritable expédition. Mais ne restons pas sous la pluie, je vous suis.
Elle met pied à terre et prend le bras de Chimera, les mots "boisson chaude" ont stimulé son imagination. Elle se voit déjà tenant un bol fumant, qui lui réchauffe les mains, et dégustant par petites gorgées un doux breuvage presque brûlant.
ann-solenn Wolback- Messages : 56
Date d'inscription : 09/01/2013
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