Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
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Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Chimera Lun 17 Déc - 22:53
[Après-midi du septième jour de janvier]
L’absence est un hiver.
Au cœur de l’hiver, donc, il est l’heure de raviver certains souvenirs, de rappeler aux esprits par le froid engourdis quelques chaleureuses pensées. L’avantage non négligeable de la torpeur hivernale, c’est qu’il atténue l’aiguillon de la douleur. Le temps passé depuis leur disparition avait fait son office, mais, passés pour Breizh, ils n’en restaient pas moins présents à l’esprit de leur suzeraine d’un temps, honorée peu exigeante, qui s’était contentée de les voir se démener pour Breizh plutôt que dédiés à la grandeur du marginal Choletais.
Arzhel et Meiline seront célébrés ce jour, c’était la condition sine qua non pour que le fief puisse connaître le renouveau. L'idée de devoir réclamer au petit grand une faveur pour Tadeus lui arrache une grimace, qu'elle aurait en public mis sur le compte du froid. M'enfin, à l'heure où les pirates récupèrent des duchés, elle doute de toutes ses évidences. Tadeus aurait-il à pâtir du désaveu Grand Ducal? Le cas échéant, s'en serait probablement fini de sa loyauté. Chaque jour lui portait un nouveau coup, sans qu'aucun mot, aucune déclaration, aucune prise de position ne vienne panser la plaie. L'envie serait fatiguée, un jour, de devoir sans cesse se relever.
En ce jour où le passé est désavoué et piétiné, il convient de célébrer deux nobles guerriers qui ont, avec leurs armes, combattu pour une terre à leur image.
La comtesse pousse la porte de la chapelle, qui grince, souffrant sous l’exercice auquel elle n’est plus rompue. Les mains gantées s’entremêlent et se côtoient vigoureusement alors qu’un souffle tiède et brumeux vient consoler leur peine. Les yeux, eux, se portent vers la sacristie, elle y trouvera sûrement Feuille dans ses derniers préparatifs.
Les messagers étaient partis voilà quelques jours porter leurs plis. Elle avait offert aux proches la possibilité d’être là, tout en gardant pigeonnier et quartiers à disposition des bretons et étrangers qui souhaiteraient se manifester.
- Ifig, fait allumer quelques braseros, sans quoi les stèles d’Arzhel et Meiline auront un public appliqué, figé là jusqu’au dégel.
Lui accordant un sourire léger, elle s’avance dans la chapelle, pour rejoindre l’officiante de ce jour particulier.
L’absence est un hiver.
Au cœur de l’hiver, donc, il est l’heure de raviver certains souvenirs, de rappeler aux esprits par le froid engourdis quelques chaleureuses pensées. L’avantage non négligeable de la torpeur hivernale, c’est qu’il atténue l’aiguillon de la douleur. Le temps passé depuis leur disparition avait fait son office, mais, passés pour Breizh, ils n’en restaient pas moins présents à l’esprit de leur suzeraine d’un temps, honorée peu exigeante, qui s’était contentée de les voir se démener pour Breizh plutôt que dédiés à la grandeur du marginal Choletais.
Arzhel et Meiline seront célébrés ce jour, c’était la condition sine qua non pour que le fief puisse connaître le renouveau. L'idée de devoir réclamer au petit grand une faveur pour Tadeus lui arrache une grimace, qu'elle aurait en public mis sur le compte du froid. M'enfin, à l'heure où les pirates récupèrent des duchés, elle doute de toutes ses évidences. Tadeus aurait-il à pâtir du désaveu Grand Ducal? Le cas échéant, s'en serait probablement fini de sa loyauté. Chaque jour lui portait un nouveau coup, sans qu'aucun mot, aucune déclaration, aucune prise de position ne vienne panser la plaie. L'envie serait fatiguée, un jour, de devoir sans cesse se relever.
En ce jour où le passé est désavoué et piétiné, il convient de célébrer deux nobles guerriers qui ont, avec leurs armes, combattu pour une terre à leur image.
La comtesse pousse la porte de la chapelle, qui grince, souffrant sous l’exercice auquel elle n’est plus rompue. Les mains gantées s’entremêlent et se côtoient vigoureusement alors qu’un souffle tiède et brumeux vient consoler leur peine. Les yeux, eux, se portent vers la sacristie, elle y trouvera sûrement Feuille dans ses derniers préparatifs.
Les messagers étaient partis voilà quelques jours porter leurs plis. Elle avait offert aux proches la possibilité d’être là, tout en gardant pigeonnier et quartiers à disposition des bretons et étrangers qui souhaiteraient se manifester.
- Ifig, fait allumer quelques braseros, sans quoi les stèles d’Arzhel et Meiline auront un public appliqué, figé là jusqu’au dégel.
Lui accordant un sourire léger, elle s’avance dans la chapelle, pour rejoindre l’officiante de ce jour particulier.
Chimera- Admin
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Feuilllle Dim 6 Jan - 10:09
... Elle est dans la sacristie, les mains pieusement plaquées sur son visage, pour se concentrer profondément sur la Cérémonie commune du Souvenir, officiée en hommage à Dame Meiline et Monseigneur Arzhel, qui débute ce jour.
La silhouette de la diaconesse ombrée encore par la nuit finissante, porte l'impeccable quoique simple, dalmatique blanche ; elle est assise, le Livre des Vertus posé sur ses genoux, encore ouvert sur une page sur laquelle est posée un mince branchage de fougère séchée.
Feuilllle relève la tête, il lui semble avoir entendu un léger bruit, peut-être un pas feutré. Machinalement, elle opère un sursaut de la tête pour renvoyer ses mèches habituellement folles par derrière elle, mais ses lourdes tresses sont relevées, et fortement comprimées dans des résilles discrètes, elle l'avait oublié.
Elle marche vers la Nef, tenant toujours le Livre Saint sous son bras, et jette un coup d’œil sur le Maitre-Autel, s'y arrête : les Objets du Culte sont étincelants, et la Croix Aristotélicienne reluit doucement sous les lueurs mellifères des cierges religieux ; ceux-ci sont plantés en divers endroits de la Chapelle, soit sur de hauts porte-cierges directement placés sur le sol, soit dans des candélabres aux branches multiples entourant Croix et pupitre ; elle repose doucement sur ce dernier le bel ouvrage armorié appartenant à cette petite mais magnifique Demeure Du Très-Haut.
Elle termine d'allumer les torches fixées par des attaches en fer forgé aux deux murs latéraux, et vérifie discrètement le bon fonctionnement de la corde tirant la petite Dame de Bronze du lieu.
Il fait encore un peu frais, malgré les braséros...
Elle finit de disposer les herbes de la Lande qu'elle a cueillies ce matin, très tôt : ce sont de simples branches de conifères, odorantes, de fougères bien vertes, et de petites fleurs parsemées d'embruns, d'ajoncs , de genêts et de bruyères, le tout entrelacé en guirlande sur la nappe d'autel brodée d'or et d'argent...
Elle dispose ça et là pour relever les nuances multiples de verts quelques cynorhodons vifs qui accrochent le regard...
... Comment ne pas déposer symboliquement un peu "de sol Breton" , au rappel de deux personnes qui le furent, au delà de leurs fonctions respectives et de leurs personnalités, si impliquées qu'elles leur consacrèrent leur vie?
... Elle observe la lente aube, l'Astre Solaire pâli par l'hiver commencer l'ascension de son orbe quotidienne, colorant peu à peu les vitraux qui reflètent leurs scènes célestes sur la dalles lisses de la Chapelle.
Elle sourit, caressant une dernière fois les feuillages pour en parfaire le "mouvement" décoratif, puis se retourne vers Dame Chimera qui s'avance doucement vers le Chœur, car c'est bien elle dont elle a perçu le pas discret il y a quelques instants.
"- Bonjour, Dame Chimera, allez-vous bien , vous sentez-vous prête pour cette journée qui sera à la fois apaisante et triste?"
La silhouette de la diaconesse ombrée encore par la nuit finissante, porte l'impeccable quoique simple, dalmatique blanche ; elle est assise, le Livre des Vertus posé sur ses genoux, encore ouvert sur une page sur laquelle est posée un mince branchage de fougère séchée.
Feuilllle relève la tête, il lui semble avoir entendu un léger bruit, peut-être un pas feutré. Machinalement, elle opère un sursaut de la tête pour renvoyer ses mèches habituellement folles par derrière elle, mais ses lourdes tresses sont relevées, et fortement comprimées dans des résilles discrètes, elle l'avait oublié.
Elle marche vers la Nef, tenant toujours le Livre Saint sous son bras, et jette un coup d’œil sur le Maitre-Autel, s'y arrête : les Objets du Culte sont étincelants, et la Croix Aristotélicienne reluit doucement sous les lueurs mellifères des cierges religieux ; ceux-ci sont plantés en divers endroits de la Chapelle, soit sur de hauts porte-cierges directement placés sur le sol, soit dans des candélabres aux branches multiples entourant Croix et pupitre ; elle repose doucement sur ce dernier le bel ouvrage armorié appartenant à cette petite mais magnifique Demeure Du Très-Haut.
Elle termine d'allumer les torches fixées par des attaches en fer forgé aux deux murs latéraux, et vérifie discrètement le bon fonctionnement de la corde tirant la petite Dame de Bronze du lieu.
Il fait encore un peu frais, malgré les braséros...
Elle finit de disposer les herbes de la Lande qu'elle a cueillies ce matin, très tôt : ce sont de simples branches de conifères, odorantes, de fougères bien vertes, et de petites fleurs parsemées d'embruns, d'ajoncs , de genêts et de bruyères, le tout entrelacé en guirlande sur la nappe d'autel brodée d'or et d'argent...
Elle dispose ça et là pour relever les nuances multiples de verts quelques cynorhodons vifs qui accrochent le regard...
... Comment ne pas déposer symboliquement un peu "de sol Breton" , au rappel de deux personnes qui le furent, au delà de leurs fonctions respectives et de leurs personnalités, si impliquées qu'elles leur consacrèrent leur vie?
... Elle observe la lente aube, l'Astre Solaire pâli par l'hiver commencer l'ascension de son orbe quotidienne, colorant peu à peu les vitraux qui reflètent leurs scènes célestes sur la dalles lisses de la Chapelle.
Elle sourit, caressant une dernière fois les feuillages pour en parfaire le "mouvement" décoratif, puis se retourne vers Dame Chimera qui s'avance doucement vers le Chœur, car c'est bien elle dont elle a perçu le pas discret il y a quelques instants.
"- Bonjour, Dame Chimera, allez-vous bien , vous sentez-vous prête pour cette journée qui sera à la fois apaisante et triste?"
Feuilllle- Messages : 18
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Tadeus Lun 7 Jan - 8:40
C'étiat le grand jour, Tadeus avait longuement esperais que ce jour ne viendrait pas, car il avait peur de réaffronter ce moment où tout le monde aller prier pour son Père.
Il se rendit sur le parvis et attendit avant de rentrer.
Il se rendit sur le parvis et attendit avant de rentrer.
Tadeus- Messages : 48
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Feuilllle Lun 7 Jan - 9:19
C'est alors que Monseigneur Tadeus arrive.
Il semble porter le faix de la peine a lui seul...
Elle va vers lui lui, tendant ses mains chaleureusement, pour serrer les siennes.
"- Placez vous devant, sur le côté réservé aux hommes ; car si vous êtes Homme de Dieu, vous êtes surtout aujourd'hui le Fils d'un des très chers Défunts dont nous allons évoquer pieusement le souvenir."
Il semble porter le faix de la peine a lui seul...
Elle va vers lui lui, tendant ses mains chaleureusement, pour serrer les siennes.
"- Placez vous devant, sur le côté réservé aux hommes ; car si vous êtes Homme de Dieu, vous êtes surtout aujourd'hui le Fils d'un des très chers Défunts dont nous allons évoquer pieusement le souvenir."
Feuilllle- Messages : 18
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
mimilia74 Lun 7 Jan - 13:33
Elle n'avait pas le coeur à grand chose en ce moment la Mamie Montfort-Laval... mamie... façon de parler... bientôt 39 années. Elle avait reçu la missive de Tadeus. Elle soupira. Chaque jour elle ressentait le manque de son cousin. Petit à petit, Morgannen perdait sa vitalité. Elle restait cloitrée à la maison à s'occuper des enfants... elle n'avait plus envie de rien dans ce monde. Elle prit pourtant le temps de se coiffer, de se vêtir et prit la direction de Chôlet. Et de la petite chapelle Saint-Jean. Elle entre, et se place au fond. Le visage caché dans sa capuche fourrée.
mimilia74- Messages : 14
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Feuilllle Lun 7 Jan - 19:28
... Ce devait être Dame Mimilia... Las!
Quel air malheureux, mais surtout le manque d'énergie devait briser cette âme blessée...
Elle va vers elle, quittant Tadeus, pour accueillir cette jolie femme dans le bel âge, le plus gentiment qu'elle le peut.
Feuilllle désire qu'elle ressente l'attention qu'elle lui porte, même si elle lui est inconnue.
*Quelque chose se joue ici, en plus de la réalisation commune et familiale du deuil des Êtres Aimés disparus..*
Se dit -elle, pressentant cette évidence seulement maintenant.
"- Venez Dame, votre affection pour ces Anciens, qui vivaient dans un monde différent du nôtre, est essentielle à cet office.
N'oubliez jamais : nous ne pourrons jamais changer le passé, qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui, mais surtout, notre futur sera induit par notre présent. Et celui-ci est bien entre nos mains!"
Elle la guide fermement vers sa place, lui souriant doucement, là où se tient déjà dignement Chimera.
Quel air malheureux, mais surtout le manque d'énergie devait briser cette âme blessée...
Elle va vers elle, quittant Tadeus, pour accueillir cette jolie femme dans le bel âge, le plus gentiment qu'elle le peut.
Feuilllle désire qu'elle ressente l'attention qu'elle lui porte, même si elle lui est inconnue.
*Quelque chose se joue ici, en plus de la réalisation commune et familiale du deuil des Êtres Aimés disparus..*
Se dit -elle, pressentant cette évidence seulement maintenant.
"- Venez Dame, votre affection pour ces Anciens, qui vivaient dans un monde différent du nôtre, est essentielle à cet office.
N'oubliez jamais : nous ne pourrons jamais changer le passé, qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui, mais surtout, notre futur sera induit par notre présent. Et celui-ci est bien entre nos mains!"
Elle la guide fermement vers sa place, lui souriant doucement, là où se tient déjà dignement Chimera.
Feuilllle- Messages : 18
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Chimera Lun 7 Jan - 21:47
Elle avait longtemps observé les préparatifs minutieux, rituel presque familier, de l'officiante du jour. Elle n'avait rien dit, et avait suivi chaque geste délicat, touchée bien plus profondément qu'elle ne l'aurait pensé par l'attention que Feuillle portait à cet événement. Bien que discrète, elle avait été repérée. Aux mots de l'appliquée, elle la rejoint et passe un doigt léger sur les feuilles si justement arrangées en répondant dans un souffle:
- Il n'y a pas d'heure pour se laisser aller à la chaleur d'un souvenir. Dusse-t-elle nous laisser nostalgiques.
Elle n'en dit rien maintenant ou ici, mais elle aspire à la paix retrouvée. Elle n'a en tête depuis qu'elle a mis pied sur le dallage de la chapelle que de se réfugier en le confessionnal pour livrer à l'âme cléricale le poids de son tourment, fardeau d'un silence qui aurait dû etre clameur plaintive, tonnerre du désastre et clairon cataclysmique. Un silence, quand Cholet avait perdu deux de ses vassaux. Quel suzerain pouvait prétendre en être un après pareille négligence?
L'hommage du jour était un baume léger sur une trouée béante.
Le saviez-vous? La conviction est une racine butée qui s'immisce entre toutes les pierres.
Elle doit le dire.
- J'aimerais que vous m'entendiez en confession après l'office, si cela ne vous dérange pas...
Elle a compris le danger de se confier à des âmes crues amies. Elle savent également se montrer cruelles et sont si promptes au dur jugement. Aussi ce jour, elle déposera comme rarement le contenu de son âme sur l'autel plus qu'a l'oreille du belean. N'y pensons-plus, ce jour n'est pas pour elle. Il est pour eux.
L'un d'eux se présente, justement.
D'un sourire doux elle salue Tadeus, glissant sur son bras une main attentive à la suite du geste de la diaconesse hospitalière. Abnégation incarnée. Les yeux disent au seigneur de Torfou: tu n'as pas à avoir peur de faire face à son souvenir, il serait fier de toi. Il est fier de toi.
Et puis elle. Evidemment, elle.
La vue de Mimilia la tétanise autant qu'elle la transporte, et elle n'a d'autre solution en la voyant que d'aller au devant d'elle.
- Mimi...
Les mains d'albâtre repoussent la capuche de Morganenn et se glissent sur les joues de la désormais Politaine. Tout n'était qu'actes manqués et destins inexploités, trop vite et brusquement perturbés par des événements dont bien souvent ils n'étaient pas les instigateurs.
Le papillon est traitre, qu'on se le dise! Grand fracas il cause par son vol délicat.
La rousse lutte, et protège de ses bras le trésor aux mille enfants.
Ils se rassemblent là dans l'antre d'un souvenir fauché, et à les voir tous deux elle prend conscience qu'avec ces disparus, qui furent suivis de près par Elfyn, c'est tout un pan de leur Bretagne qui s'est effondré, érodé par un vent de changement trop salé les laissant exsangues et las. Peut-être laisse-t-elle son esprit la guider trop loin, mais la pensée l'effleure, néanmoins.
- Il n'y a pas d'heure pour se laisser aller à la chaleur d'un souvenir. Dusse-t-elle nous laisser nostalgiques.
Elle n'en dit rien maintenant ou ici, mais elle aspire à la paix retrouvée. Elle n'a en tête depuis qu'elle a mis pied sur le dallage de la chapelle que de se réfugier en le confessionnal pour livrer à l'âme cléricale le poids de son tourment, fardeau d'un silence qui aurait dû etre clameur plaintive, tonnerre du désastre et clairon cataclysmique. Un silence, quand Cholet avait perdu deux de ses vassaux. Quel suzerain pouvait prétendre en être un après pareille négligence?
L'hommage du jour était un baume léger sur une trouée béante.
Le saviez-vous? La conviction est une racine butée qui s'immisce entre toutes les pierres.
Elle doit le dire.
- J'aimerais que vous m'entendiez en confession après l'office, si cela ne vous dérange pas...
Elle a compris le danger de se confier à des âmes crues amies. Elle savent également se montrer cruelles et sont si promptes au dur jugement. Aussi ce jour, elle déposera comme rarement le contenu de son âme sur l'autel plus qu'a l'oreille du belean. N'y pensons-plus, ce jour n'est pas pour elle. Il est pour eux.
L'un d'eux se présente, justement.
D'un sourire doux elle salue Tadeus, glissant sur son bras une main attentive à la suite du geste de la diaconesse hospitalière. Abnégation incarnée. Les yeux disent au seigneur de Torfou: tu n'as pas à avoir peur de faire face à son souvenir, il serait fier de toi. Il est fier de toi.
Et puis elle. Evidemment, elle.
La vue de Mimilia la tétanise autant qu'elle la transporte, et elle n'a d'autre solution en la voyant que d'aller au devant d'elle.
- Mimi...
Les mains d'albâtre repoussent la capuche de Morganenn et se glissent sur les joues de la désormais Politaine. Tout n'était qu'actes manqués et destins inexploités, trop vite et brusquement perturbés par des événements dont bien souvent ils n'étaient pas les instigateurs.
Le papillon est traitre, qu'on se le dise! Grand fracas il cause par son vol délicat.
La rousse lutte, et protège de ses bras le trésor aux mille enfants.
Ils se rassemblent là dans l'antre d'un souvenir fauché, et à les voir tous deux elle prend conscience qu'avec ces disparus, qui furent suivis de près par Elfyn, c'est tout un pan de leur Bretagne qui s'est effondré, érodé par un vent de changement trop salé les laissant exsangues et las. Peut-être laisse-t-elle son esprit la guider trop loin, mais la pensée l'effleure, néanmoins.
Chimera- Admin
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
ann-solenn Wolback Mer 9 Jan - 15:41
Il faisait froid, une bise coupante agressait le visage d'Ann-Solenn. Elle était arrivée à Cholet quelques minutes plus tôt et avait perdu du temps à chercher la chapelle où se déroulait la cérémonie. Sa cape bien serrée contre elle, la jeune femme pénétra dans le sanctuaire et s'assit non loin de l'autel. Les mains jointes et les yeux baissés, elle se replongea un instant dans le passé, son arrivée à Rennes avec sa famille, l'accueil chaleureux d'Arzhel, l'aide qu'il leur avait apportée, sa gentillesse, son humour... et maintenant, le silence à jamais. Nous ne faisons que passer, pensait-elle, mais le souvenir demeure dans le coeur de ceux qui nous ont côtoyés et appréciés. La famille Wolback n'oublierait pas Arzhel, c'est pour cela qu'elle était venue
ann-solenn Wolback- Messages : 56
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Marypole Mer 9 Jan - 18:08
Ils avaient voyagé de longs jours pour ne point arriver en retard à la cérémonie.
Retirés de la vie de Bretagne depuis de longs mois, Mary avait reçu un pigeon bien las d'avoir sans doute beaucoup cherché. Il lui annonçait qu'à Cholet un hommage à son père défunt ainsi qu'à Meiline qui avait été pour elle non point une amie mais une bien agréable compagnie, était organisé par la Comtesse Chimera et son frère.
Ils avaient pris la route rapidement.
Mary avançait tête basse, dans les couloirs sombres de Cholet sachant que son silence depuis la mort de son père avait choqué plus d'un.
Elle avait beaucoup pleuré cette mort qu'elle n'avait pas comprise et en avait voulu à la terre entière.
Et puis lasse de chercher le pourquoi de l'inexplicable, elle avait décidé de vivre avec son époux Hrolf et sa fille Mathieg ce que leur destin leur disait de faire.
Le contact avec Tadeus son frère s'était distendu. Elle le croisait au Conseil de Rennes quand elle y séjournait encore mais Tadeus ne semblait plus la reconnaître. Elle ne lui en voulait pas. Il n'avait jamais été un grand démonstratif avec elle et il était si occupé !
Le couple accompagné de Mathieg pénétra dans la Chapelle derrière la silhouette d'Ann-Solenn.
Mary avait le visage sombre. Lors des obsèques de son père à la Primatiale de Rennes, elle s'était sentie si perdue, si seule !
Que cet hommage rendu dans cette chapelle où son père avait célébré ses noces, efface à tout jamais ce qu'elle avait vécu ce jour là.
Elle aperçut la Comtesse Chimera et la salua .Elle lui était si reconnaissante de cet hommage.
Elle vit son frère qui se tenait à la place des clercs. Son visage était sombre.
Le clerc qui officiait était une diaconesse qu'elle ne connaissait point.
Elle s'avance vers elle et se présente :
Je suis Marypole de Montfort-Vendôme, fille de Monseigneur Arzhel, nous ne nous connaissons point mais je viens en ce lieu honorer à vos côtés et avec ceux qui l'ont aimé la mémoire de celui qui m'a donné son amour, une famille et un nom ...mon père.
Sa voix est blanche. Elle se tient bien trop droite pour que ce soit naturel.
Retirés de la vie de Bretagne depuis de longs mois, Mary avait reçu un pigeon bien las d'avoir sans doute beaucoup cherché. Il lui annonçait qu'à Cholet un hommage à son père défunt ainsi qu'à Meiline qui avait été pour elle non point une amie mais une bien agréable compagnie, était organisé par la Comtesse Chimera et son frère.
Ils avaient pris la route rapidement.
Mary avançait tête basse, dans les couloirs sombres de Cholet sachant que son silence depuis la mort de son père avait choqué plus d'un.
Elle avait beaucoup pleuré cette mort qu'elle n'avait pas comprise et en avait voulu à la terre entière.
Et puis lasse de chercher le pourquoi de l'inexplicable, elle avait décidé de vivre avec son époux Hrolf et sa fille Mathieg ce que leur destin leur disait de faire.
Le contact avec Tadeus son frère s'était distendu. Elle le croisait au Conseil de Rennes quand elle y séjournait encore mais Tadeus ne semblait plus la reconnaître. Elle ne lui en voulait pas. Il n'avait jamais été un grand démonstratif avec elle et il était si occupé !
Le couple accompagné de Mathieg pénétra dans la Chapelle derrière la silhouette d'Ann-Solenn.
Mary avait le visage sombre. Lors des obsèques de son père à la Primatiale de Rennes, elle s'était sentie si perdue, si seule !
Que cet hommage rendu dans cette chapelle où son père avait célébré ses noces, efface à tout jamais ce qu'elle avait vécu ce jour là.
Elle aperçut la Comtesse Chimera et la salua .Elle lui était si reconnaissante de cet hommage.
Elle vit son frère qui se tenait à la place des clercs. Son visage était sombre.
Le clerc qui officiait était une diaconesse qu'elle ne connaissait point.
Elle s'avance vers elle et se présente :
Je suis Marypole de Montfort-Vendôme, fille de Monseigneur Arzhel, nous ne nous connaissons point mais je viens en ce lieu honorer à vos côtés et avec ceux qui l'ont aimé la mémoire de celui qui m'a donné son amour, une famille et un nom ...mon père.
Sa voix est blanche. Elle se tient bien trop droite pour que ce soit naturel.
Dernière édition par Marypole le Mer 9 Jan - 19:40, édité 1 fois
Marypole- Messages : 73
Date d'inscription : 31/03/2011
Localisation : A proximité immédiate de Hrolf... toujours !
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Hrolf Mer 9 Jan - 18:46
Hrolf fit son entrée au côté de son épouse Mary pour saluer une dernière fois celui qui lui avait permis d'avoir la main de sa fille.
Il salua Sa Grandeur et les membres de l'assemblée déjà présents, ne sachant où aller il se contenta de soutenir Mary qu'il devina chancelante.
Il salua Sa Grandeur et les membres de l'assemblée déjà présents, ne sachant où aller il se contenta de soutenir Mary qu'il devina chancelante.
Hrolf- Messages : 68
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 83
Localisation : Vous voyez Mary ? Ben vous me voyez alors ^^
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Tadeus Jeu 10 Jan - 10:27
Tadeus souria à Feuilllle.
Trugarez ma Soeur, je comprend pourquoi à Rohan ils ont peur de vous.
Un peu de legerté fit du bien à Tadeus qui en avait besoin ce jour.
Il alla s'asseoir à la place qui lui fut indiqué.
Puis pendant qu'il était perdu dans ses prières il vit arrivé sa Cousine Mimilia qui souffrait également du manque de son Père, Mimilia était pour Tadeus le courage incarné dans ce monde.
A sa suite arriva Anne Solen, une femme intégre qui dés son arrivé à Rennes c'était mis à oeuvrer pour la ville sans faiblir une seule fois. Même s'il avait des différents avec elle au niveau de la prévôté, c'était une femme qu'il respectait au plus haut point.
Puis sa soeur et son époux arriva, il ne s'attendait pas à cela puisqu'ont lui avait informé qu'ils étaient en voyage, peut être étaient t'ils rentrés. Mais Tadeus devait s'occuper de sont diocése et de la gloire de Breizh, il n'avait que peu de temps pour s'occuper de ces affaires.
Puis il se replonga dans la prière en attendant le début de la cérémonie.
Trugarez ma Soeur, je comprend pourquoi à Rohan ils ont peur de vous.
Un peu de legerté fit du bien à Tadeus qui en avait besoin ce jour.
Il alla s'asseoir à la place qui lui fut indiqué.
Puis pendant qu'il était perdu dans ses prières il vit arrivé sa Cousine Mimilia qui souffrait également du manque de son Père, Mimilia était pour Tadeus le courage incarné dans ce monde.
A sa suite arriva Anne Solen, une femme intégre qui dés son arrivé à Rennes c'était mis à oeuvrer pour la ville sans faiblir une seule fois. Même s'il avait des différents avec elle au niveau de la prévôté, c'était une femme qu'il respectait au plus haut point.
Puis sa soeur et son époux arriva, il ne s'attendait pas à cela puisqu'ont lui avait informé qu'ils étaient en voyage, peut être étaient t'ils rentrés. Mais Tadeus devait s'occuper de sont diocése et de la gloire de Breizh, il n'avait que peu de temps pour s'occuper de ces affaires.
Puis il se replonga dans la prière en attendant le début de la cérémonie.
Tadeus- Messages : 48
Date d'inscription : 11/01/2011
Age : 34
Localisation : Roazhon
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
mimilia74 Jeu 10 Jan - 12:11
Si la diaconesse de Kastell pensait rester tranquillement au fond... c'était loupé. Elle tenta de sourire à la jeune femme qui vient la chercher. Cette feuille, faudra que je prenne le temps de parler avec elle un jour, se dit la Baronne. Puis elle se laisse emmener à sa place. Prés de la maitresse du domaine. Mimilia s'étonne de voir la tête de son amie. Ferais-je si peur...
Elle serre elle aussi la belle rousse dans ses bras. Il est bon d'avoir des amies sur qui compter.
Tout va bien dans la vie de la mamie Montfort, mais la lassitude est là. Et cette cérémonie la plonge dans une nostalgie sans borne. ça remue les souvenirs, les pensées, le manque de tout ces êtres qui nous ont quittés. Elle n'a pas envie de parler la Baronne. Elle a serré le bras de Feuille, serre la rousse contre elle, un signe de tête à Tadeus et aux arrivants... elle s'assied et attends.
Elle serre elle aussi la belle rousse dans ses bras. Il est bon d'avoir des amies sur qui compter.
Tout va bien dans la vie de la mamie Montfort, mais la lassitude est là. Et cette cérémonie la plonge dans une nostalgie sans borne. ça remue les souvenirs, les pensées, le manque de tout ces êtres qui nous ont quittés. Elle n'a pas envie de parler la Baronne. Elle a serré le bras de Feuille, serre la rousse contre elle, un signe de tête à Tadeus et aux arrivants... elle s'assied et attends.
mimilia74- Messages : 14
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
slicer Jeu 10 Jan - 19:15
La duchesse l'avait convié et il était venu se souvenir de sa soeur, et d'un homme qu'il avait brièvement connu, et qu'il respectait.
Fidèle à son habitude, il ne fit que des signes de tête aux gens qui se trouvaient là, dont il connaissait la plupart.
Silencieux, il prit place, se remémorant douloureusement les souvenirs qu'il avait de feue la baronne de Saint-Léger, cette soeur qui lui manquait.
Fidèle à son habitude, il ne fit que des signes de tête aux gens qui se trouvaient là, dont il connaissait la plupart.
Silencieux, il prit place, se remémorant douloureusement les souvenirs qu'il avait de feue la baronne de Saint-Léger, cette soeur qui lui manquait.
slicer- Messages : 5
Date d'inscription : 15/05/2012
Age : 69
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Feuilllle Sam 12 Jan - 9:52
"- Oui bien sur, je suis d'accord pour le Sacrement de Confession, Dame Chimera."
Bien que son murmure soit à peine audible, elle prend garde à bien respecter l'étiquette, elle ne l'appelle simplement par son prénom seulement quand elle seule est avec elle, ou peu accompagnée. Encore que cela dépende de qui.
Elle voit successivement arriver diverses personnes, qu'elle a entendues parfois dans les Cités, sans se faire connaître ; toutes ont ce pas feutré et respectueux des détresses ou regrets.
... La splendeur tranquille du Lieu de Culte Aristotélicien l’émeut profondément : malgré l’extrême délicatesse de facture et la préciosité des Objets du Culte, la sobriété palpable de l’ensemble révèle la Foi et l’Amour de l’Ancien Chapelain ; *… elle l’a si peu connu, hélas…*
Il y a encore sa présence dans l’agencement des choses et probablement ses mots sont inscrits à jamais à l’intérieur de ces murs…
Songe encore, si fort que peut-être la pensée devient chuchotement :
*Bien certainement, l’or des Nobles ne vaut pas celui de l’Astre Solaire, cependant le premier par son action généreuse peut aider à faire briller une demeure Du Très-Haut par exemple, et ainsi en faire profiter tous.*
... Elle sait qu’un décès d’un membre éminent dans une famille ou un groupe uni bouleverse au-delà sa mort : c’est l’absence de l’Être cher, au quotidien, qui fut disponible, sans doute discret, actif sans ostentation, fiable et honnête, qui est le plus difficile à supporter.
Peut-être Msg Azhrael était- il un Lien, un Guide. Surement même vu sa fonction, à Cholet comme dans des institutions plus célèbres.
Peut-être Merhine était-elle une Protectrice, une Confidente, un Soutien aussi.
Mais les morts honorés ont une force bien grande en eux, insoupçonnée :
ils réunissent ceux et celles qui les ont aimés,
et ainsi ces derniers renforcent leurs liens par leur prières et leur regroupement physique dans un lieu et un moment identiques à chacun :
de quoi assurer la continuité des attaches et des relations autrement.
ils réunissent ceux et celles qui les ont aimés,
et ainsi ces derniers renforcent leurs liens par leur prières et leur regroupement physique dans un lieu et un moment identiques à chacun :
de quoi assurer la continuité des attaches et des relations autrement.
Elle observe les chuchotements familiaux, la peine ambiante palpable, puis finalement se place devant l’autel, et commence d’une voix calme, ponctuant ses mots de doux gestes des mains :
" - Nous sommes ici, en petit comité, liés dans un même office pour honorer la mémoire de deux personnes, défuntes, mais respectées et aimées.
L’une d’elle est Monseigneur Feu Arzhel, dont les titres ne sont plus à prononcer, tant il a su les honorer, ici, à Rome et en Bretagne.
L’autre personne était une femme, une Soldate, elle s’appelait sur Terre Meiline.
Tous deux sont déjà auprès Du Très-Haut, n'en doutons pas, et cela devrait réjouir.
Mais il n'en est rien : la nostalgie du temps passé avec eux est actuellement trop forte, et ils manquent.
Ce n'est pas égoïsme, c'est regret sincère de leurs absences."
Elle laisse l'instant faire son œuvre dans la petite assemblée, , baisse la tête pour mieux se concentrer sur les deux personnes dont elle officie le souvenir.
"- ...Pour aborder cette célébration le cœur pur, nous allons réciter le Pardon, ensemble, car notre petite communauté ne souhaite pour le pieux souvenir que pureté de l’Âme.
Nous leur devons, car ils ont tout deux contribué à notre meilleur-être ici-bas, et ont toujours vécu en partageant chaque fois qu’ils en ressentaient le devoir, l’envie ou le besoin, cette incroyable Amitié Aristotélicienne qui unit –ou doit unir, tous les Enfants de notre Créateur.
N’oublions jamais qu’Il nous a créés en nous octroyant cet immense Don, émanant de Sa Divinité : le Sens de l’Amour.
Vivons cet Amour spirituellement, même dans la tristesse de la séparation définitive pour nous, créatures vivant encore dans le temporel.
Pardon
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
Feuilllle- Messages : 18
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Tadeus Sam 12 Jan - 10:14
Tadeus écouta Feuilllle, puis à sa suite récita la prière du pardon.
Pardon
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
Pardon
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
Tadeus- Messages : 48
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Localisation : Roazhon
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Marypole Sam 12 Jan - 14:48
En écho à la diaconnesse Mary récite la prière du pardon qu'elle a si souvent prononcée sans vraiment lui donner un sens.
Cette fois, elle la chuchote lentement, pesant chaque mot.
Pardon ! Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
Le regard fixe, elle sent la présence réconfortante de son époux. Leur petite Mathieg est là aussi. .
Cette fois, elle la chuchote lentement, pesant chaque mot.
Pardon ! Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
Le regard fixe, elle sent la présence réconfortante de son époux. Leur petite Mathieg est là aussi. .
Marypole- Messages : 73
Date d'inscription : 31/03/2011
Localisation : A proximité immédiate de Hrolf... toujours !
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Hrolf Dim 13 Jan - 18:01
A son tour Hrolf baissant la tête
Pardon ! Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
Pardon ! Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
Hrolf- Messages : 68
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 83
Localisation : Vous voyez Mary ? Ben vous me voyez alors ^^
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Chimera Mer 16 Jan - 18:13
Alors qu'elle récite les paroles contrites, la comtesse songe aux mots de l'officiante délicate. Fille du Tres Haut à n'en pas douter, elle s'intègre dans ce lieu avec une sensibilité étonnante, comme un chat évoluant sur une table couverte de porcelaine précieuse. Ladite porcelaine, c'est ce qui fut l'entourage d'Arzhel dans le lieu, à quoi sont ajoutés les spectres de souvenir, si gonflés dans l'esprit des présents qu'ils en auraient presque forme matérielle dans l'espace de la chapelle.
- Pardon ! Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
L'oeil glisse vers Marypole et Hrolf. Ils avaient trouvé leur chemin jusqu'ici et, si elle n'en dirait rien à Tadeus qui nourrissait pour sa soeur une rancoeur à la mesure de ses attentes, elle s'en réjouissait. Elle était de ces parents trop rares et trop distants, et n'aurait donc pas pu blâmer la jeune Montfort-Vendôme. La rigueur de Tadeus à cet égard était telle que s'en était effrayant. Le rouge lui en monte aux joues à cette simple pensée. Il serait touché malgré des grommellements qu'elle entendait déjà, elle le savait.
Elle-même n'avait finalement pas prévenu Maeve. Pourquoi n'as-tu pas prévenu ta fille, Chimera?
La menotte se glisse dans celle qui est pour elle un modèle de maternité, et la serre jusqu'à s'en faire mal.
Pardon!
- Pardon ! Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
L'oeil glisse vers Marypole et Hrolf. Ils avaient trouvé leur chemin jusqu'ici et, si elle n'en dirait rien à Tadeus qui nourrissait pour sa soeur une rancoeur à la mesure de ses attentes, elle s'en réjouissait. Elle était de ces parents trop rares et trop distants, et n'aurait donc pas pu blâmer la jeune Montfort-Vendôme. La rigueur de Tadeus à cet égard était telle que s'en était effrayant. Le rouge lui en monte aux joues à cette simple pensée. Il serait touché malgré des grommellements qu'elle entendait déjà, elle le savait.
Elle-même n'avait finalement pas prévenu Maeve. Pourquoi n'as-tu pas prévenu ta fille, Chimera?
La menotte se glisse dans celle qui est pour elle un modèle de maternité, et la serre jusqu'à s'en faire mal.
Pardon!
Chimera- Admin
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Feuilllle Jeu 17 Jan - 16:25
L'atmosphère n'est point encore sereine, mais elle sait que cela n'arrive jamais si tôt durant un office.
Cependant elle se rend compte que de revoir des Proches, sans le lien patriarcal qui certainement les cimentait tous, est difficile, et les remue tous profondément.
*Ils sont terriblement dans le manque de cette personne* pense-t-elle, *il est temps que que l'organisatrice de ce souvenir, qui a donc voulu l'affronter, participe plus activement.*
Elle se rapproche de la petite assemblée, qu'elle regarde chaudement, avançant d'un grand pas devant l'autel.
"- Nul ne pourra jamais remplacer de telles personnes, ni dans leurs actions physiques, ni dans leurs personnalités.
Nul ne pourra jamais les remplacer, car chacun est unique, et donc précieux.
Nul ne pourra jamais les remplacer, c'est la réalité.
Mais ce qu'ils ont fait de leur vivant a laissé des traces, ou simplement des empreintes, qui perdurent au delà de leur disparition ; ceci est facile à accepter, ce n'est point simple métaphore : la preuve en est que vous êtes ici aujourd'hui avec une certaine éthique commune, dans une chapelle qui n'a jamais été un hasard, et vivant car une âme a peut-être sauve une de vos vies.
ces résultats sont là (elle montre de ses mains qui dessinent dans l'air les murs de la Chapelle de l'Ancien Prélat) et vous êtes là, (elle les montre du doigt).
Vous êtes la preuve vivante qu'une parcelle d'eux est dans vos âmes.
Allez-vous laisser cet immense et précieux héritage spirituel se perdre à jamais?"
Elle va vers Chimera et lui prend la main doucement, lui faisant comprendre qu'il faudrait qu'elle vienne devant l'Autel, face à ses autres Proches qui sont venus à sa demande.
"- Je vous demande, Dame Chimera, de réciter le Credo, le voulez-vous bien Chère Chimera?"
Cependant elle se rend compte que de revoir des Proches, sans le lien patriarcal qui certainement les cimentait tous, est difficile, et les remue tous profondément.
*Ils sont terriblement dans le manque de cette personne* pense-t-elle, *il est temps que que l'organisatrice de ce souvenir, qui a donc voulu l'affronter, participe plus activement.*
Elle se rapproche de la petite assemblée, qu'elle regarde chaudement, avançant d'un grand pas devant l'autel.
"- Nul ne pourra jamais remplacer de telles personnes, ni dans leurs actions physiques, ni dans leurs personnalités.
Nul ne pourra jamais les remplacer, car chacun est unique, et donc précieux.
Nul ne pourra jamais les remplacer, c'est la réalité.
Mais ce qu'ils ont fait de leur vivant a laissé des traces, ou simplement des empreintes, qui perdurent au delà de leur disparition ; ceci est facile à accepter, ce n'est point simple métaphore : la preuve en est que vous êtes ici aujourd'hui avec une certaine éthique commune, dans une chapelle qui n'a jamais été un hasard, et vivant car une âme a peut-être sauve une de vos vies.
ces résultats sont là (elle montre de ses mains qui dessinent dans l'air les murs de la Chapelle de l'Ancien Prélat) et vous êtes là, (elle les montre du doigt).
Vous êtes la preuve vivante qu'une parcelle d'eux est dans vos âmes.
Allez-vous laisser cet immense et précieux héritage spirituel se perdre à jamais?"
Elle va vers Chimera et lui prend la main doucement, lui faisant comprendre qu'il faudrait qu'elle vienne devant l'Autel, face à ses autres Proches qui sont venus à sa demande.
"- Je vous demande, Dame Chimera, de réciter le Credo, le voulez-vous bien Chère Chimera?"
Feuilllle- Messages : 18
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Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Chimera Jeu 17 Jan - 22:54
"Chacun est unique, et donc précieux.", avait dit la diaconnesse dans ses mots justes et posés, alors qu'au fil de ceux ci grandissait en le sein de la comtesse une certitude croissante dont elle avertirai l'officiante ultérieurement.
Voilà ce qu'elle devrait être, la devise bretonne, plutôt que d'être comme elle l'était pétrie d'orgueil et de suffisance, se réclamant d'un crédo qui, comme sa justice, ne lui permettait que de légitimer les plus bravaches et sottes exactions.
Mais voilà que Feuillle a décidé de faire de l'office un moment interactif, et s'adresse à elle de la plus délicate des manières.
Elle répond de bonne grâce à son appel, bien que cela impose la séparation d'avec Mimilia qui s'effectue suite à une brève pression. La choletaise, traumatisée du baptême, choisit en se prêtant à l'exerice d'incarner ses propres contradictions, pour le salut de l'événement, de celle qui en est la protagoniste, et des âm-i-es rassemblées. Parvenue à l'autel, s'y sentant presque déplacée, après l'avoir longuement contemplé en s'interrogeant sur sa solidité -serait-il capable de supporter le poids des tourments qui sont les siens actuellement, puis posé sur chacun le regard lui étant du, elle entame, accoutumée à ce genre de déclamations bien qu'en des temples plus aérés:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Awen...
Elle sait que Feuillle, si elle a perçu l'inflexion imposée à l'ultime mot, ne prendra pas ombrage de ce détour de foi. Nulle insulte, foi décuplée, au contraire, par l'union des deux, par le mot qui touche le coeur de celui qui l'invoque, frère si proche et distinct tout de même...
Parce que chacun est unique, et donc précieux...
Laissant la rohannaise à son office, elle s'écarte et, glissant une main reconnaissante sur son épaule, retourne s'asseoir en lissant le pan du surcot ouvert écarlate que Nolwenn a choisi pour ce jour. La cotte, elle, complète les couleurs de cholet par son azur doux. Elle n'a pas opté pour les couleurs du deuil, par choix.
Voilà ce qu'elle devrait être, la devise bretonne, plutôt que d'être comme elle l'était pétrie d'orgueil et de suffisance, se réclamant d'un crédo qui, comme sa justice, ne lui permettait que de légitimer les plus bravaches et sottes exactions.
Mais voilà que Feuillle a décidé de faire de l'office un moment interactif, et s'adresse à elle de la plus délicate des manières.
Elle répond de bonne grâce à son appel, bien que cela impose la séparation d'avec Mimilia qui s'effectue suite à une brève pression. La choletaise, traumatisée du baptême, choisit en se prêtant à l'exerice d'incarner ses propres contradictions, pour le salut de l'événement, de celle qui en est la protagoniste, et des âm-i-es rassemblées. Parvenue à l'autel, s'y sentant presque déplacée, après l'avoir longuement contemplé en s'interrogeant sur sa solidité -serait-il capable de supporter le poids des tourments qui sont les siens actuellement, puis posé sur chacun le regard lui étant du, elle entame, accoutumée à ce genre de déclamations bien qu'en des temples plus aérés:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Awen...
Elle sait que Feuillle, si elle a perçu l'inflexion imposée à l'ultime mot, ne prendra pas ombrage de ce détour de foi. Nulle insulte, foi décuplée, au contraire, par l'union des deux, par le mot qui touche le coeur de celui qui l'invoque, frère si proche et distinct tout de même...
Parce que chacun est unique, et donc précieux...
Laissant la rohannaise à son office, elle s'écarte et, glissant une main reconnaissante sur son épaule, retourne s'asseoir en lissant le pan du surcot ouvert écarlate que Nolwenn a choisi pour ce jour. La cotte, elle, complète les couleurs de cholet par son azur doux. Elle n'a pas opté pour les couleurs du deuil, par choix.
Chimera- Admin
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Date d'inscription : 03/11/2010 -
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Feuilllle Mar 22 Jan - 0:46
Elle a entendu le doux chuchotement...Awen. La signification Bretonne de ce mot, si elle ne se trompe pas, est l'inspiration, la muse.
Mais, si elle est touchée du fond du cœur par tout ce que dégage ce mot, elle ne sait comment faire comprendre à chacun qu'elle est profondément persuadée, en tant qu'Aristotélicienne sincère, que tout est Spiritualité... Toute Création est spirituelle, ainsi que tout ce qui en découle.
Elle s'avance, elle veut à présent parler des Défunts, mais au travers du Dogme. Elle recherche son fin vélin, qu'elle a jusqu'alors dissimulé dans une de ses vastes manches de sa dalmatique immaculée.
Elle se dirige doucement vers l'Autel, y prend un des branchages qui y est déposé, l'admire quelques instants, puis relève la tête vers l'assemblée.
Sa voix est douce.
"-La Nature est une des plus belles Créations, c'est un écrin que Le Divin a créé, et qui renferme tout ce que nous avons, ce que nous sommes . Être et avoir sont les deux auxiliaires de nos vies : nous seuls devons déterminer ce que nous comprenons dans ces verbes.
Que faisons-nous de nos vies?
Nous pouvons en regardant une simple branche cueillie dans la lande nous évader vers la poésie, l'art, la prière, l'artisanat.
Nous pouvons en marchant pour la ramasser faire comme Aristote, réfléchir, projeter, sourire.
Nous pouvons en la transformant la rendre utile et efficace, la travailler pour qu'elle devienne cuiller, décoration, outil.
Une simple branche a tant d'usages possibles, et la nature possède tant de matériaux mis à notre disposition! Nous en sommes parfois émerveillés.
Tout y à son utilité : la nature vivante ou en décomposition, et ce mot même signale et induit qu'il y a recomposition ensuite, se meurt et se transforme continuellement.
... Il en est de même de l'âme de chacun, et de son passage sur terre : elle laissera toujours une trace. Une trace qui une fois effacée sera portée dans une autre trace plus récente. Petite branche ou large tronc.
... Avant d'entendre un résumé rapide de la vie de vos Chers Défunts, que je demanderai aux Proches de dire, je voudrai vous lis un chapitre du Livre de la Création, le deuxième, titré « La vie », de Spyosu."
"- Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie," nous enseigne Spyosu, au travers de ce très bel Écrit Sacré qui nous apprend nos origines et celles de tout ce qui nous entoure, du ciel à la chaîne de la vie, d'une fleur à la vache que nous domestiquons, d'une tempête à une mine, d'une larme au sourire. Et de leur interaction.
Feue Dame Meiline a agi dans son métier, au travers des batailles et de ses missions, en défendant.
Elle a été une femme également, et a du agir en tant que telle avec son entourage, ses ami(e)s.
Ses pensées, confiées ou pas, étaient reconnaissables au travers de ses actes, car elle a eu une vie droite, ne reniant ni son devoir, ni l'Amitié Aristotélicienne qui la guidait, ni ses racines profondes Bretonnes, respectueuses, entre autres, de cet écrin, la nature, qui fortifiait certainement aussi son Âme.
Feu Monseigneur Arzhel était pieux, brillant esprit voué à l'Aristotélisme, l'âme forte et bonne. Il a travaillé très dur toute sa vie également, que ce soit à ses débuts dans une petite cité, puis plus tard dans une région, et enfin à Rome.
Mais il avait bien souvent les deux pieds en Bretagne, où il a consacré du reste cette Chapelle. Il a aimé la Bretagne au point de lui consacrer du temps, des prières surement, et son regard pénétrant et avisé était souvent dirigé ici malgré ses hautes fonctions Romaines.
... Ainsi l'une était plus active physiquement que l'autre, plus actif dans son esprit.
Mais tous deux l'étaient beaucoup dans leurs âmes. Ils avaient compris tous deux "le Sens de l'Amour" : partager, tolérer et évoluer.
Leurs vies finies sur terre sont utiles au présent, autant qu'elles le furent par le passé, car ce "qui a été" servira toujours, d'une manière ou d'une autre, à ce "qui va venir".
Le temps est" fluide": un moment ne ressemblera jamais à un autre, il meurt et un autre renait, sans coupure ; le temps s'écoule sans jamais revenir et il ne s'arrête jamais de passer ; le temps entoure nos vies et celles-ci, comme les instants qui le composent sempiternellement, s'éteignent, mais d'autres arrivent, les précédentes apportant aux suivantes tout un héritage spirituel, temporel, de savoir et de savoir-faire.
C'est surtout cela les liens du passé : une transmission imperceptible de l'essence même des âmes.
Acceptons le et exigeons de nous que nos vies soient le plus possible et de plus en plus désirables, et non infernales ; et nos âmes illumineront au delà de nos vies.
Aidons-nous au présent du passé pour aller vers l'avenir. "
Elle se tut.
Il fallait à présent qu'ils calment leur peine en comprenant qu'ils avaient tous une petite parcelle de la vie des Défunts en eux, car ils l'avaient partagée.
Ils pouvaient avec fierté la "porter" , cela n'entraverait pas la leur puisqu'ils en garderaient seulement ce dont ils auraient besoin ou envie, chèrement dans leur cœur.
Mais, si elle est touchée du fond du cœur par tout ce que dégage ce mot, elle ne sait comment faire comprendre à chacun qu'elle est profondément persuadée, en tant qu'Aristotélicienne sincère, que tout est Spiritualité... Toute Création est spirituelle, ainsi que tout ce qui en découle.
Elle s'avance, elle veut à présent parler des Défunts, mais au travers du Dogme. Elle recherche son fin vélin, qu'elle a jusqu'alors dissimulé dans une de ses vastes manches de sa dalmatique immaculée.
Elle se dirige doucement vers l'Autel, y prend un des branchages qui y est déposé, l'admire quelques instants, puis relève la tête vers l'assemblée.
Sa voix est douce.
"-La Nature est une des plus belles Créations, c'est un écrin que Le Divin a créé, et qui renferme tout ce que nous avons, ce que nous sommes . Être et avoir sont les deux auxiliaires de nos vies : nous seuls devons déterminer ce que nous comprenons dans ces verbes.
Que faisons-nous de nos vies?
Nous pouvons en regardant une simple branche cueillie dans la lande nous évader vers la poésie, l'art, la prière, l'artisanat.
Nous pouvons en marchant pour la ramasser faire comme Aristote, réfléchir, projeter, sourire.
Nous pouvons en la transformant la rendre utile et efficace, la travailler pour qu'elle devienne cuiller, décoration, outil.
Une simple branche a tant d'usages possibles, et la nature possède tant de matériaux mis à notre disposition! Nous en sommes parfois émerveillés.
Tout y à son utilité : la nature vivante ou en décomposition, et ce mot même signale et induit qu'il y a recomposition ensuite, se meurt et se transforme continuellement.
... Il en est de même de l'âme de chacun, et de son passage sur terre : elle laissera toujours une trace. Une trace qui une fois effacée sera portée dans une autre trace plus récente. Petite branche ou large tronc.
... Avant d'entendre un résumé rapide de la vie de vos Chers Défunts, que je demanderai aux Proches de dire, je voudrai vous lis un chapitre du Livre de la Création, le deuxième, titré « La vie », de Spyosu."
1 Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.
2 Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout "vie".
3 Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.
4 Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.
5 Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.
6 Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.
7 Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.
"- Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie," nous enseigne Spyosu, au travers de ce très bel Écrit Sacré qui nous apprend nos origines et celles de tout ce qui nous entoure, du ciel à la chaîne de la vie, d'une fleur à la vache que nous domestiquons, d'une tempête à une mine, d'une larme au sourire. Et de leur interaction.
Feue Dame Meiline a agi dans son métier, au travers des batailles et de ses missions, en défendant.
Elle a été une femme également, et a du agir en tant que telle avec son entourage, ses ami(e)s.
Ses pensées, confiées ou pas, étaient reconnaissables au travers de ses actes, car elle a eu une vie droite, ne reniant ni son devoir, ni l'Amitié Aristotélicienne qui la guidait, ni ses racines profondes Bretonnes, respectueuses, entre autres, de cet écrin, la nature, qui fortifiait certainement aussi son Âme.
Feu Monseigneur Arzhel était pieux, brillant esprit voué à l'Aristotélisme, l'âme forte et bonne. Il a travaillé très dur toute sa vie également, que ce soit à ses débuts dans une petite cité, puis plus tard dans une région, et enfin à Rome.
Mais il avait bien souvent les deux pieds en Bretagne, où il a consacré du reste cette Chapelle. Il a aimé la Bretagne au point de lui consacrer du temps, des prières surement, et son regard pénétrant et avisé était souvent dirigé ici malgré ses hautes fonctions Romaines.
... Ainsi l'une était plus active physiquement que l'autre, plus actif dans son esprit.
Mais tous deux l'étaient beaucoup dans leurs âmes. Ils avaient compris tous deux "le Sens de l'Amour" : partager, tolérer et évoluer.
Leurs vies finies sur terre sont utiles au présent, autant qu'elles le furent par le passé, car ce "qui a été" servira toujours, d'une manière ou d'une autre, à ce "qui va venir".
Le temps est" fluide": un moment ne ressemblera jamais à un autre, il meurt et un autre renait, sans coupure ; le temps s'écoule sans jamais revenir et il ne s'arrête jamais de passer ; le temps entoure nos vies et celles-ci, comme les instants qui le composent sempiternellement, s'éteignent, mais d'autres arrivent, les précédentes apportant aux suivantes tout un héritage spirituel, temporel, de savoir et de savoir-faire.
C'est surtout cela les liens du passé : une transmission imperceptible de l'essence même des âmes.
Acceptons le et exigeons de nous que nos vies soient le plus possible et de plus en plus désirables, et non infernales ; et nos âmes illumineront au delà de nos vies.
Aidons-nous au présent du passé pour aller vers l'avenir. "
Elle se tut.
Il fallait à présent qu'ils calment leur peine en comprenant qu'ils avaient tous une petite parcelle de la vie des Défunts en eux, car ils l'avaient partagée.
Ils pouvaient avec fierté la "porter" , cela n'entraverait pas la leur puisqu'ils en garderaient seulement ce dont ils auraient besoin ou envie, chèrement dans leur cœur.
Feuilllle- Messages : 18
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Marypole Mar 29 Jan - 14:31
Elle avait vu le regard de la comtesse Chimera posé sur le sien et comprit l'espace d'un court instant que celle ci était heureuse de la voir ici en compagnie de son époux et de sa fille pour ce dernier hommage à Monseigneur Arzhel.
Mary écouta la diaconesse.
Elle s'imprégna de ses paroles. Une phrase résonna en elle plus forte que les autres "Le temps est" fluide": un moment ne ressemblera jamais à un autre, il meurt et un autre renait, sans coupure ; le temps s'écoule sans jamais revenir et il ne s'arrête jamais de passer ; le temps entoure nos vies et celles-ci, comme les instants qui le composent sempiternellement, s'éteignent, mais d'autres arrivent, les précédentes apportant aux suivantes tout un héritage spirituel, temporel, de savoir et de savoir-faire."
Que ceci était vrai.
Le présent et le futur étaient bâtis sur le passé... il était temps de réunir ces trois moments en elle.
Mary écouta la diaconesse.
Elle s'imprégna de ses paroles. Une phrase résonna en elle plus forte que les autres "Le temps est" fluide": un moment ne ressemblera jamais à un autre, il meurt et un autre renait, sans coupure ; le temps s'écoule sans jamais revenir et il ne s'arrête jamais de passer ; le temps entoure nos vies et celles-ci, comme les instants qui le composent sempiternellement, s'éteignent, mais d'autres arrivent, les précédentes apportant aux suivantes tout un héritage spirituel, temporel, de savoir et de savoir-faire."
Que ceci était vrai.
Le présent et le futur étaient bâtis sur le passé... il était temps de réunir ces trois moments en elle.
Marypole- Messages : 73
Date d'inscription : 31/03/2011
Localisation : A proximité immédiate de Hrolf... toujours !
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Feuilllle Mar 29 Jan - 15:41
... Le bruit du chagrin avait diminué, il y avait moins de soubresauts nerveux, moins de sanglots.
Mais chacun avait froid...
Une bougie de cire parfumée élevait sa lumière près de l'Autel où une iconographie des Défunts étaient visibles. cercueil encore ouvert.
On ne savait qui du cierge ou qui du visage des Proches était le plus blanc...
Feuilllle avait laissé à chacun le temps de se remémorer les images de la vie de l'homme et de femme lorsqu'ils étaient en vie ; l'assistance semblait plus calme, il fallait à présent dire "A Dieu".
La musique envahit l'église, les cloches accompagnaient les instruments de leurs battements de chœur, et chacun en ressentit l'apaisement.
"- Chacun peut prendre les feuillages et corolles qui sont là pour cette cérémonie du souvenir dédiée à Arzhel et à Meilline. Ils sont tous deux auprès Du Très-Haut et de tous les Saints.
Chacun sait que la Vie reprend ses droits dans cette famille.
Nous allons accompagner de nos pensées ces deux Stèles à leur dernier emplacement.
Mais avant de sortir, je vais bénir chacun d'eux."
Mais chacun avait froid...
Une bougie de cire parfumée élevait sa lumière près de l'Autel où une iconographie des Défunts étaient visibles. cercueil encore ouvert.
On ne savait qui du cierge ou qui du visage des Proches était le plus blanc...
Feuilllle avait laissé à chacun le temps de se remémorer les images de la vie de l'homme et de femme lorsqu'ils étaient en vie ; l'assistance semblait plus calme, il fallait à présent dire "A Dieu".
La musique envahit l'église, les cloches accompagnaient les instruments de leurs battements de chœur, et chacun en ressentit l'apaisement.
"- Chacun peut prendre les feuillages et corolles qui sont là pour cette cérémonie du souvenir dédiée à Arzhel et à Meilline. Ils sont tous deux auprès Du Très-Haut et de tous les Saints.
Chacun sait que la Vie reprend ses droits dans cette famille.
Nous allons accompagner de nos pensées ces deux Stèles à leur dernier emplacement.
Mais avant de sortir, je vais bénir chacun d'eux."
Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi Meiline, accueille-la dans Ton royaume d’éternité.
AMEN
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleurent sa disparition avant de le retrouver au firmament de Ton palais.
AMEN
Sur cette assemblée réunie pour témoigner leur affection et dire un ultime au revoir terrestre, apporte la compassion et la force de vivre selon les vertueux préceptes que Tu nous as donné.
AMEN
Dieu le père, Christos et Aristote, bénissez Meiline.
AMEN
Le cortège funéraire s'organisa sans heurt et sans bruit, dans la piété et le recueillement.Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi Arzhel, accueille-la dans Ton royaume d’éternité.
AMEN
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleurent sa disparition avant de le retrouver au firmament de Ton palais.
AMEN
Sur cette assemblée réunie pour témoigner leur affection et dire un ultime au revoir terrestre, apporte la compassion et la force de vivre selon les vertueux préceptes que Tu nous as donné.
AMEN
Dieu le père, Christos et Aristote, bénissez Azhel.
AMEN
Dernière édition par Feuilllle le Mer 30 Jan - 7:33, édité 1 fois (Raison : Erreur de mot : changé.)
Feuilllle- Messages : 18
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Tadeus Mar 29 Jan - 17:04
Il continuer à suivre la cérémonie tout en pensant à Mimilia qui avait toujours était là également qui devait souffrire de ce moment.
Il suivit le cortège mené par Feuilllle, il était bien content qu'elle sois là pour se moment de recueillement.
Il suivit le cortège mené par Feuilllle, il était bien content qu'elle sois là pour se moment de recueillement.
Tadeus- Messages : 48
Date d'inscription : 11/01/2011
Age : 34
Localisation : Roazhon
Re: Cérémonie aux vassaux défunts: Meiline et Arzhel
Chimera Mer 30 Jan - 8:08
Elle avait regagné son siège et avait écouté les mots de Feuille, les yeux dans le vide et l'esprit ailleurs, tissant des liens entre mort et vie, passé et présent. Cette cérémonie était aussi l'occasion d'un temps d’introspection pour chacun, l'heure d'un regard avant, ici, et après. L'instant lui permettait de poser les jalons de sa confession à venir, de peser chaque mot, dire clairement et sans ambages orgueilleux la nature de ses tourments passés et présents, faire sauter les digues pour s'assurer des lendemains plus lumineux, sans aigres ni amères teintes. Il lui faudrait sans doute prévoir de quoi boire et s'alimenter, tant elle avait à exprimer. Avec les yeux de l'assoiffé à qui l'on promet une cruche pleine, elle observe la diaconesse, et dans un coin de l'esprit choletais tinte l'echo du projet qu'elle a pour la rohannaise.
Des bruissements d'étoffe, discrètes évocations de vie, viennent froisser le silence de la petite assemblée alors que chacun se lève pour emboiter le pas à l'officiante.
Il était l'heure d'aller jusqu'au mausolée témoigner leurs égards à la stèle du Comte , puis à celle de la baronne, entendre à nouveau quelques mots de l'officiante, et en prononcer, enfin, s'ils le désiraient.
Suite à cela, une collation leur serait servie dans le petit salon. Chacun savait qu'il pouvait bénéficier de l'hospitalité choletaise, pour la durée de son choix, illimitée ou indéterminée, dans le cas où ils ne souhaitaient pas reprendre immédiatement la route.
Des bruissements d'étoffe, discrètes évocations de vie, viennent froisser le silence de la petite assemblée alors que chacun se lève pour emboiter le pas à l'officiante.
Il était l'heure d'aller jusqu'au mausolée témoigner leurs égards à la stèle du Comte , puis à celle de la baronne, entendre à nouveau quelques mots de l'officiante, et en prononcer, enfin, s'ils le désiraient.
Suite à cela, une collation leur serait servie dans le petit salon. Chacun savait qu'il pouvait bénéficier de l'hospitalité choletaise, pour la durée de son choix, illimitée ou indéterminée, dans le cas où ils ne souhaitaient pas reprendre immédiatement la route.
Chimera- Admin
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