Re: Cérémonie d'anoblissement de Monseigneur Arzhel de Montfort-Vendôme

margot wolback Dim 3 Avr - 20:29

Hmm... Y aurait il quelque philtre dans le chouchen, pour qu'il change de tête si facilement? Ou alors sa bouderie lui était-elle uniquement réservée, unique cause de son déplaisir, que de l'entrainer dans un endroit pour une cérémonie qui l'ennuiera profondément?
Le principal est qu'il soit à ses côtés, ou au moins non loin. Elle les écoute parler d'elle comme si elle n'était pas là, avec un petit sourire.

Et je sais bien que c'est une perle la blondinette, mais de la qu'elle le soit pour toute la Bretagne... Je vais devoir émasculer moult Bretons si je veux avoir la conscience tranquille si c'est le cas...

Hmm, elle aurait du s'en douter, de celle-ci. Pas certaine que Chimera accepte de bon cœur de voir ses carrelages souillés à cause de la jalousie d'un blond. Une rougeur irrépressible inonde le haut de sa poitrine, non pas de la gène, mais bien plus du plaisir. Il ne pourrait en être autrement en l'entendant affirmer haut et fort qu'il se battrait pour elle. Le souci serait plutôt la raison de la bataille, mais fort heureusement, ce n'est pas le cas ce jour.

Le sourire se fige un peu en entendant Chimera lui proposer de visiter le chateau avec une soubrette. C'est demander à un aveugle s'il veut voir, à un sourd s'il veut entendre, ou à un assoiffé s'il veut boire!!

- Je vous remercie, mais pour le moment je vais rester dans les parages, Margot risque de pas trop apprécier que je quitte la salle, surtout accompagner d'une autre femme...

De ne pas trop apprécier, doux euphémisme... Mais l'essentiel, c'est la réponse qu'il a fait. Sans qu'elle le force, qu'elle le menace ou je-ne-sais-quoi-d'autre...
La bouche qui s'ouvre à se décrocher la mâchoire! Ils seraient seuls qu'elle l'aurait embrassé pour lui montrer à quel point la réponse la touche. Mais ils seraient seuls, il n'y aurait eu ni question ni réponse ni émotion, ni rien...
Elle lui prend juste la main, entrelaçant leurs doigts, puis le relâche... Cela suffira...

Et puis qui sait, reste-t-il justement pour elle, ou bien plutôt pour surveiller les éventuels concurrents? C'est qu'une perle a besoin de soins pour ne pas mourir...
Le voici reparti au buffet, la voici contre sa fenêtre. Peu importe la distance, peu importe la foule, elle sait où il se trouve, elle sent sa présence, rassurante. La sécurité de son cœur surtout, parce qu'ici elle ne se trouve nullement en danger, entourée d'amis ou de connaissances...

Cassius de Montfort Dim 3 Avr - 21:31

Enfin à l'entrée de la grande salle de réception, le Capitaine de Cholet fait halte, salue le Montfort à la manière des hommes d'armes

Mon office s'arrête ici!

Trugarez Capitaine, au plaisir de vous revoir!

Et voilà Cassius qui pénètre les lieux où une foule est déjà en place, échangeant dans un brouhaha sans nom, le principal... malgrés le retard la cérémonie n'avait point débuté, les préliminaires dirons-nous...

Les têtes lui sont familières, il s'avance, intercepte la première chope au passage, il n'était de service ce soir... Il en profitait...

Le délicieux breuvage porté à ses lèvres, il fait le tour de la salle du regard à la recherche de l'hôte, la Duchesse de Dénéré-Malines

icie Dim 3 Avr - 22:06

Lorsqu'elle pénétra dans la salle, la comtesse fut tout d'abord impressionnée. Elle avait pourtant l'habitude de fréquenter des lieux dont le luxe était parfois trop ostentatoire à son goût. Mais ici, tout était dans la mesure: le goût, le luxe et cette pincée d'originalité qui dévoilait un peu de la personnalité des propriétaires.

Et bien..........une chose est sur, je ne suis pas en terre inconnue, nota Icie en observant les invités.

Elle s'approcha de son parent.

Messire Cassius, bien le bonjour. Decidement nous nous voyons souvent depuis quelques temps.

Petit sourire et regard circulaire
Dites moi, il y a toute la famille ici. Serais je la seule "étrangère"?

**Chimera** Dim 3 Avr - 22:45

Elle avait adressé un clin d'oeil aussi malicieux que taquin à Margot et Niark, s'éloignant pour aller retrouver un Montfort supplémentaire, Cassius qui venait d'arriver. Il fallait s'y attendre, quand on anoblissait un patriarche de la maison. Il s'entretenait avec la Comtesse Icie. Voilà qui serait l'occasion de s'assurer que tout se passait bien pour elle.

Demat, Cassius, soyez le bienvenu. Vous arrivez juste à temps. Je vois que vous êtes déjà servi et accompagné, je ne me fais donc aucun soucis pour vous.
Sourire à la poitevine.
Tout se passe bien, Icie? J'espere que vous êtes à votre aise. N'hésitez pas, le cas échéant. Vous n'avez qu'un mot à dire.
Cassius, je compte sur vous pour que la comtesse ne manque de rien!
Avisant le royal héraut un peu plus loin, elle s'excuse de nouveau.
Je vous laisse en bonne compagnie, la princesse Awena est arrivée. Je dois m'assurer que tout est en ordre.
Puisse la soirée vous être agréable.

Et elle s'éloigne papillonnant d'un groupe à l'autre, se faufilant jusqu'à la princesse. A vrai dire, elles semblent s'être faufilées l'une vers l'autre, puisque c'est Awena qui engage la conversation.
Votre Grace, vous me voyez ravie de me trouver ici pour assister à cette cérémonie.
Sourire chaleureux.
Degemer mat, Votre Altesse. Cholet est honoré de votre présence.
J'espère que tout se déroulera pour le mieux.
Je n'en ai pas le moindre doute. Voyez vous même, que pourrait-il arriver de mal dans une assemblée si conviviale?

**Henri de Plumaugat** Lun 4 Avr - 10:16

Après avoir couché Anaïs et s'être changé pour être digne de paraître en présence du gratin dont lui avait parlé Chimera, Henri et Pailette se dirigèrent vers la grande salle où devait se passer la cérémonie. Henri pressa la main de Pailette passée autour de son bras. Ils étaient tous les deux pleins d'appréhension. Ils ne raffolaient pas de ce genre d'évènements, mais pour rien au monde Henri n'aurait refusé une invitation de Chimera. Il était trop heureux de la revoir pour laisser passer la moindre occasion.

Leur crainte d'arriver en retard se confirma quand ils rentrèrent dans la salle. Mais les enfants demandent beaucoup de temps. Que de monde... Heureusement il y avait quelques têtes connues. Ils se dirigèrent tous deux vers Chimera pour la saluer. Henri prit la parole :

- Bonjour Chim... Votre Grâce, pardon... J'espère que vous allez bien. Nous voulons vous remercier de tout cœur pour votre invitation et votre hospitalité.

Elfyn de montfort Lun 4 Avr - 20:03

En retard, mais pas trop, me voilà qui arrive un grand sourire et bien paré. Un grand jour pour un méritant, incontestable. Il se présente au crieur qu'il ne fasse pas une surprise bien qu'il ait déjà croisé du monde en arrivant dans l'enceinte du chateau...

**Arzhel** Lun 4 Avr - 23:27

Arzhel venait de franchir la porte. Il observait. Assurément, il y avait du monde qui avait fait le déplacement pour son anoblissement et se serait mentir que de dire que de voir tout ce monde le laissait indifférent.Cela lui faisait plaisir et apporter une certaine chaleur intérieure.

Soudain, il aperçut sa future suzeraine s’approcher de lui, se frayant un chemin entre les convives et venant le saluer. Il s’inclina respectueusement.

Demat, Chimera. Aussi prêt qu’on peut l’être.

Il écouta le programme et acquiesça.

Cela me convient, oui. Nous nous reverrons tout à l'heure en ce cas.

Grand sourire et sur ses mots il quitta la Duchesse de Cholet.

Aalys venait tout juste de faire son entrée, juste derrière lui. Il en profita pour la saluer très respectueusement.

Heureux de vous voir, Dame.

Et de lui souhaiter au passage la bonne chance pour le scrutin politique en cours.

Il commença à se frayer un chemin parmi les invités, en saluant quelques uns d’un signe de tête au passage. Il arriva à un premier groupe connu, celui de son fils et de sa fille, accompagné du futur gendre du prélat.

Demat, les enfants. Merci d’être venus. Je songerai à vous léguer quelques affaires en remerciement.

Reprenant plus sérieusement.

Vous savez comme votre présence est essentielle pour moi et je ne pourrais concevoir une telle cérémonie sans votre présence à chacun.

Dans un sourire, i les tourna plus particulièrement vers Hrolf.

Hrolf, mon ami ! Je suis heureux que tu sois venu jusqu’ici, ta présence me fait plaisir.
Lui tapotant amicalement l’épaule, comme pour lui montrer que futur beau papa ne serait jamais bien loin.

Prends bien soin de ma fille, hein. Je n’en ai qu’une et autant dire que j’y tiens.

S’adressant de nouveau au groupe.

Vous m’excuserez mais j’ai encore beaucoup de monde à saluer. Je reviendrai vous voir juste après. En attendez, amusez vous.

Il fit quelques pas et tomba sur Henry de Silly.

Henry, mon cher !

Interrompant l’homme dans une conversation, il lui adressa une poignée de main amicale.

Que de chemin tu as du faire pour venir, je te sais dans le projet de te balader en dehors de Briezh. Je te remercie d’être venu.

Je te laisse à tes discussions, j’aperçois mes cousines là bas.

Sur ces mots, il abandonné l’ancien tenant du collège héraldique et marcha à bon pas vers ses cousines.

Chika ! Mimi !

Il y regarda à deux fois. Mais si, c’était bien lui, Firk. Grande et heureuse surprise pour le prélat.

Firk ! Quelle joie de te revoir, cela fait de nombreux mois que nous n’avons pas eu l’occasion de nous croiser. Je te pensais quelque peu retiré de la vie publique. Heureux de te compter parmi les invités.

Se retournant vers ses cousines.

Mes deux et seules cousines préférées ! Uniques dans votre genre ! Quelle aurait put être une cérémonie sans votre participation ! J’espère que nous pourrons nous croiser un peu plus tard.

Apercevant Margot et Niark, deux colistiers un peu plus loin, il saluant les deux cousines et le beau cousin avant de prendre congés. Quelques pas a peine, le temps de réajuster ses habits pliés et désorganiser par les différents déplacements, avant d’arriver face à eux.

Margot, Niark, me voila très heureux de vous croiser ! Je ne vous avais par revu depuis nos longues discussions pour le programme de Bras Brezhoneg. J’espère que votre retour à Vannes, si je ne m’abuse, se passe pour le mieux. Merci à vous d’être venu et j’espère que nous connaitrons un dénouement heureux à notre périple politique. Vous m’excuserez, je ne suis pas très en avance et j’ai encore du monde à voir avant le commencement des festivités. J’aimerai vraiment que nous puissions discuter plus longuement après la cérémonie.

Leur adressant un grand sourire, il les laissa à leur tranquillité. Il continua son périple, revenant petit à petit vers la porte d’entrée. Il croisa sur sa route Awena.

Merci d’être venue et d’être le héraut de la cérémonie.

Sachant qu’il aurait l’occasion de lui parler plus longuement lors de la remise des armes, le prélat lui adressa un sourire chaleureux et continua sa route.

Il croise Cassius, colistier également mais surtout ami et… cousin... petit neveux il ne savait pas vraiment. Arzhel était le demi frère d’Elfyn, Cassius lui le petit fils de ce dernier, je vous laisse trouver le qualificatif approprié.

Demat Cassius ! Heureux de te voir, pour une fois en tenue moins militaire qu’à l’accoutumée.

Petit sourire. A côté de lui se trouvait Icie. Le prélat ne la connaissait pas si bien que ca mais l’avait déjà croisé à plusieurs reprises.

Demat ! Enchanté de voir revoir. Je vous remercie sincèrement d’être venue.

Il aperçut à quelques mètres, derrière Icie, une silhouette inconnue. Curieux, il prit congés et se dirigea vers l’homme.

En s’approchant, il entendit qu’il se nommait Henri.

Demat Messire. Je suis Arzhel, l’homme pour qui tout ce beau monde c’est donné la peine de venir. Enchanté de vous voir. Je ne me souviens pas vous avoir déjà rencontré. Vous êtes un ami de la Duchesse de Cholet ?

Cassius de Montfort Lun 4 Avr - 23:45

On interpelle le Montfort... la voix est familière...

Messire Cassius, bien le bonjour. Decidement nous nous voyons souvent depuis quelques temps.

Cassius se retourne et se retrouve face à sa cousine Icie, Comtesse de Salbart

C'est toujours un vrai plaisir de vous voir Comtesse, aussi souvent soit-il! Mais dites-moi, vous êtes de toute beauté comme à votre habitude!

Charmeur... Absolument, même avec la famille!

Dites moi, il y a toute la famille ici. Serais je la seule "étrangère"?

Toute la famille? Une partie seulement je dirais, la salle aussi majestueuse soit-elle ne serait pas à la hauteur d'un tel rassemblement!

Un léger sourire sur son visage, se délectant du délicieux breuvage Choletais, voici que la Duchesse et Maîtresse des lieux vint à leur encontre

Demat, Cassius, soyez le bienvenu. Vous arrivez juste à temps. Je vois que vous êtes déjà servi et accompagné, je ne me fais donc aucun soucis pour vous

Duchesse, c'est un honneur pour moi de fouler enfin les terres de Cholet, je vous remercie pour l'invitation!

Un mot à l'encontre d'Icie...

Cassius, je compte sur vous pour que la comtesse ne manque de rien!

Il ne pourrait en être autrement Duchesse!

Un homme entre, un crieur s'exclame... Le Roy!

Le Grand-Paternel du Montfort a fait honneur de sa présence... non loin Arzhel est en vue, déambulant à travers les invités

Demat Cassius ! Heureux de te voir, pour une fois en tenue moins militaire qu’à l’accoutumée

Une tape sur l'épaule du prélat

Cela change en effet, je n'aurais pu manquer ce moment mon ami, tu le mérites je suis sincère!

**Chika** Mar 5 Avr - 9:55

Les langues allaient bon train, tous heureux de se retrouver. Chika était ravie de revoir son amie Marypole et enfin apercevoir son fiancé. De nouveaux arrivants vite salués et enfin... oui enfin... son "vieux" cousin comme elle aimait le taquiner fit son entrée. Ce fut avec un sourire radieux qu'elle accueillit son cousin Arzhel.

Mon très cher cousin ! C'est une joie de te revoir ! Pour rien au monde nous n'aurions raté ton si mérité anoblissement, surtout si tu paies ton coup après.

Elle le regarda malicieusement avant de le laisser partir saluer les autres invités.

margot wolback Mar 5 Avr - 10:11

Margot, Niark, me voila très heureux de vous croiser ! Je ne vous avais par revu depuis nos longues discussions pour le programme de Bras Brezhoneg. J’espère que votre retour à Vannes, si je ne m’abuse, se passe pour le mieux. Merci à vous d’être venu et j’espère que nous connaitrons un dénouement heureux à notre périple politique. Vous m’excuserez, je ne suis pas très en avance et j’ai encore du monde à voir avant le commencement des festivités. J’aimerai vraiment que nous puissions discuter plus longuement après la cérémonie.

Un sourire à la célébrité du jour, touchée il faut bien le dire qu'il s'arrête pour glisser un mot à chacun. Une petite révérence, faut qu'il s'habitue.

Et nous Arzhel, nous sommes très heureux d'être ici.

Comment ça elle parle pour le blond? Vous remarquerez qu'elle s'est retenue de lui balancer un coup de coude pour qu'il sourit.
Ne vous inquiétez pas, nous ne disparaitrons pas la cérémonie terminée, il y a suffisamment à se restaurer et de réhydrater, nous vous verrons après.
Et encore félicitations!

Son regard effleure la foule qui s'épaissit, machinalement, alors qu'Arzhel continue son chemin. Les azurs s'arrêtent nets sur une couronne bien trop haute et ouvragée pour être honnête.
Souffle coupé, elle se rend compte que le glaçon est là, un élément qu'elle avait omis lorsqu'elle avait accepté l'invitation. Pourvu qu'il ne se souvienne pas de ses lamentables bredouillis lors de son serment d'allégeance. Certes, elle s'inquiète bien pour rien, il est entouré, choyé, et a bien autre chose en tête qu'une blonde qui cherche à tout prix à l'éviter.
On va jouer à un nouveau jeu. Cache cache dans une pièce bondée, ça devrait le faire facilement. Il va à gauche, moi à droite, et inversement proportionnel...
Une main qui saisit la chope que Niark allait porter à ses lèvres, et qui lui vide d'un coup, sans se préoccuper des grognements ratesques. Un petit sourire d'excuse, machinalement, elle lui en remet une autre dans les mains, et se tourne vers la fenêtre, croisant les doigts pour qu'enfin la cérémonie commence.

**Marypole** Mar 5 Avr - 14:17

Mary est transformée depuis le début en véritable statue de pierre tenant avec vigueur la main de son promis dans la sienne et regardant autour d'elle les visages connus pour se rassurer un peu.
Elle est si heureuse de voir tant de monde à la cérémonie d'anoblissement de son cher père que l'émotion lui enlève la voix.
Elle sourit gauchement aux personnes qu'elle reconnaît, Chika, Firk, Mimi, Cassius, Margot, Niark, Awena , Alalys, Chimera et ...mais a du mal à s'exprimer.
Un crieur arrive : Le Roue !!
Ah que son père va être heureux !!

Son père...Le voilà, d'ailleurs, qui entre dans la pièce. Qu'il est beau "son pôpa" et que le bonheur lui va bien. Elle lâche la main de Hrolf pour le saluer et regarde avec un sourire plein d'affection son frère Tadeus, lui aussi est certainement heureux.Arzhel s'approche du trio qu'elle forme avec son frère et son bien aimé, il leur dit à sa façon en galéjant tout son plaisir de les voir et prononce ces mots :

Hrolf, mon ami ! Je suis heureux que tu sois venu jusqu’ici, ta présence me fait plaisir.
Lui tapotant amicalement l’épaule, comme pour lui montrer que futur beau papa ne serait jamais bien loin.
Prends bien soin de ma fille, hein. Je n’en ai qu’une et autant dire que j’y tiens.

Elle éclate en sanglots...trop d'émotions, trop de bonheur..elle est comme ça Mary, elle chante, elle rit et elle pleure ... a-t-elle oublié de grandir ?

Vite elle cache son visage...derrière sa main et c'est la voix cassée d'émotion qu'elle répond à son père :

Père, je vous...euh...j'ai ...une immense...euh... affection pour vous, que ce jour soit le plus beau de votre vie...enfin parmi les plus beaux...au mou..moins !!

Elle bégaie et se rapproche de Hrolf...à l'aide bel intendant, à l'aide ! votre promise se noie dans ses larmes de joie, sauvez la de la noyade !.

**Chimera** Mar 5 Avr - 16:06

Sourire en entendant la voix familière d'Henri.

Bonjour à tous les deux. Paillette, je suis contente de vous revoir, après tout ce temps.
Henri, cessez de me remercier, c'est agaçant. Continuez et je vous enferme une semaine avec Tadeus, vous auriez des choses à vous dire.
Sourire taquin. Au cours de l'échange des dernières nouvelles, le roy fait son entrée. Après un bref instant de pause, elle souffle à ses deux vannetais convives:
Je suis navrée, je dois déjà vous abandonner....

Elle se dirige vers Elfyn et s'incline brièvement devant son suzerain, et souverain.
Majesté, soyez le bienvenu. Merci d'honorer Cholet, Arzhel, moi-même et cette joyeuse assemblée de votre présence.
Je pense que votre arrivée marque le début des hostilités.
Si vous souhaitez dire quelque chose, vous n'avez qu'à me le signaler...
D'ici là, mes gens se tiennent à votre disposition, bien evidemment.
Léger sourire, avant de filer avertir Arzhel.

Elle capte la fin de la conversation avec Hrolf et Marypole, et comme elle est chevaleresque, la duchesse, elle glisse quelques mots à l'oreille de la rennaise:

Je vous emprunte votre père un court instant. Cela devrait faire retomber un peu la pression. Allez y doucement Marypole, sans quoi je ne vais pas oser clamer fièrement l'appartenance de votre père à la noblesse bretonne, de peur de vous faire défaillir.
Hrolf, je compte sur vous pour soutenir votre promise.

Sourire à tous deux.
Après avoir posé une main sur le bras d'Arzhel, elle le devance et va se placer sur la sobre estrade placée là pour l'occasion.
Elle n'a pas besoin de plus pour qu'immédiatement le silence se fasse. C'est comme quand soudain on éteint les lumières et qu'on sait qu'il va se passer un truc. Le film commence, ou le gâteau entre, un truc quoi...
Tous savent pourquoi ils sont venus, et la voir perchée là produit l'effet de trois coups frappés sur le bois d'une scène prête à accueillir les acteurs.
Justement. Parlant de ça....

Arzhel de Montfort-Vendôme, avance toi.

Il est certaines personnes pour lesquelles point n'est besoin d'énumérer titres et curriculum. Arzhel est de ceux là, qui porte comme une aura la richesse des expériences passées....
Elle le couve d'un regard fier.
Chimera, guimauve, va.

**Arzhel** Mar 5 Avr - 16:56

Le prélat était encore parmi les invités quand la Duchesse de Cholet vînt lui faire signe qu’il était l’heure. Elle l’amena prêt d’une petite estrade de bois sur laquelle elle mont. Peu à peu, alors que tout le monde était encore à échanger des nouvelles et se saluer, le silence s’installa. Le prélat observa alors avec intention sa future suzeraine.

Arzhel de Montfort-Vendôme, avance toi.

Voila que la machine était lancé. Après de longues discussions, et plusieurs semaines d’écouler, l’évènement allait maintenant se produire. Réfléchissant à ce qui était en train de se dérouler, le prélat fit une pas ou deux et grimpa à son tour sur l’estrade avant de se placer devant la Duchesse et de lui adresser un sourire.

Il se risque alors un regard vers la foule présente, reconnaissant les visages familiers qu’il avait salué quelques instants auparavant.

**Henri de Plumaugat** Mar 5 Avr - 17:36

-Bonjour à tous les deux. Paillette, je suis contente de vous revoir, après tout ce temps.
Henri, cessez de me remercier, c'est agaçant. Continuez et je vous enferme une semaine avec Tadeus, vous auriez des choses à vous dire.

- Cesser de remercier ? Ca va être dur... C'est une deuxième nature chez moi ou presque. Mais je vous promets d'essayer. Tadeus ? Qui est-ce ? Un méchant bonhomme ?

Il lui sourit.

- Je suis navrée, je dois déjà vous abandonner...

- Oh oui, bien sûr. Allez-y, je vous en prie.

Henri emmena Pailette un peu à l'écart. Ils saluèrent discrètement Aalys, Margot, ... Enfin, tous ceux qu'ils connaissaient. Ils évitèrent soigneusement le clan Montfort. Non pas qu'ils aient quelques choses à leur reprocher, mais les relations avec eux n'étaient pas des plus cordiales. Puis il regardèrent la cérémonie.

**Hrolf** Mar 5 Avr - 20:56

Hrolf écoutait sagement les Grands de ce monde au côté de Mary.

Au passage d'Arzhel il s'inclina en guise de salut puis il entendit ...

Arzhel a écrit:Hrolf, mon ami ! Je suis heureux que tu sois venu jusqu’ici, ta présence me fait plaisir.
Lui tapotant amicalement l’épaule, comme pour lui montrer que futur beau papa ne serait jamais bien loin.

Prends bien soin de ma fille, hein. Je n’en ai qu’une et autant dire que j’y tiens.

Monseigneur, au delà de l'honneur d'être votre invité, j'ai grand plaisir d'être là. Pour rien au monde je ne l'aurais manqué, ce moment est et sera unique dans votre vie. Etre à vos côtés et au côté de Mary est source de grande joie !

N'ayez crainte, votre fille ne manquera de rien, surtout pas d'affection !

Le disant, il vit Mary fondre en larmes. Délicatement il la pris par les épaules et lui dit ... Ma douce ... séchez vos larmes ... l'instant est magique, profitez ! Vous entrez chez les Cholet ! Comment voulez-vous voir si vous pleurez ?

Hrolf entendit Chimera ...

Chimera a écrit:Hrolf, je compte sur vous pour soutenir votre promise.

Je m'y emploie Vostre Grâce ... je m'y emploie !

Relâchant ses épaules, Hrolf sortit un petit linge de sa poche. Avec il en essuya les yeux de Mary en lui disant ... Séchez vos larmes ... sinon comment pourrais-je voir vos si jolis yeux verts ? Expliquez-moi ?

Hrolf pris la main de Mary et lui fit un clin d'oeil ... ça va mieux maintenant ? Regardez ... le Roué arrive !

**Chimera** Mer 6 Avr - 9:04

Lueur d’amusement dans le regard en voyant Arzhel se hisser sur l’estrade à ses côtés.

Agenouille-toi.
Non mais.
Approche-toi un instant de la terre qui t’a vu naître. Cette terre que tu as servi, de bien des manières.

Aujourd’hui, c’est elle qui parle à travers moi, c’est elle qui te remercie pour l’énergie dépensée, les actes et les conseils que tu as accomplis et prodigués pour sa sécurité et sa grandeur.
Elle te remercie et, avide de ton attention, utilise les honneurs qui te sont faits ce jour pour en attendre autant, voire plus, de toi dans les années à venir.

Etre duchesse et anoblir requiert finalement certains des talents du scelaig. Poser les phrases, laisser à chacun le temps d'en prendre la mesure en ménageant, entre chaque prise de parole, des pauses permettant aux mots de se disperser dans la salle jusqu'au coeur des présents.

Voilà ce que je te propose aujourd’hui. Des honneurs, la grandeur d’un duché qui t’illuminera autant qu’il aura besoin de toi pour rayonner davantage. Tu sais quels sont les enjeux d’un tel engagement.
Que tous entendent désormais.
Que tous sachent si tu es prêt à t’y consacrer.

D’une voix profonde et solennelle, elle lui demande, donc :

Arzhel de Montfort, souhaites-tu être mien ?

Lallie ap maëlweg Mer 6 Avr - 13:01

Qui avait dit "en retard" ? Les pas précipités des retardataires martelaient le sol de pierre des couloirs de Cholet qu'elle n'avait encore jamais visité. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de se rendre ici ? Elle l'ignorait. Impossible de s'arrêter sur la beauté ou la subtilité des lieux, l'élégance simple qui caractérisait la propriétaire, derrière une Pelotine zélée.

Resserrant le bras de son époux, elle n'était guère à l'aise. Un étrange sentiment lui tenaillait les entrailles sans qu'elle en comprenne l'origine. Elle qui avait pourtant enchainé mondanités sur mondanités depuis plusieurs mois se sentait subitement submergée par les évènements, la foule, les rires, ces visages connus ou inconnus.

Pourtant elle se garda bien de le montrer, la cérémonie avait commencé, silencieuse donc et observa.

**Arzhel** Mer 6 Avr - 14:10

A peine avait-il jeté un œil sur la foule, sans avoir véritablement le temps d’apercevoir quelqu’un en particulier, que Chimera débuta.

Agenouille-toi.

Sur ses mots, l’homme posa un genou au sol. Le silence régnait dans la salle. Un peu plus et le prélat se serait cru dans une église, à genoux devant l’autel et prêt à prier. Remarquez, ca lui changeait un peu comme ça. Comme quand on se décide à manger de la volaille plutôt qu’un bovin, ca fait du changement, ca vous tire de la monotonie.

Il écoutait les paroles de sa future suzeraine, toujours là, silencieux, la tête incliné vers le haut car parait-il que c’est impoli de ne pas regarder quelqu’un quand il vous parle. Alors pensez donc ! Lui regardez les genoux devait approcher de l’insulte. Pis de toute façon, ce n’est point grave, les médicastres de Bretagne sont suffisamment compétents pour soulager un torticolis.

Après quelques minutes, la première question vînt.

Arzhel de Montfort, souhaites-tu être mien ?

Et le prélat de répondre sans la moindre hésitation.

Oui, je le souhaite. Que se soit en période de calme ou au contraire de troubles, je suis prêt à mettre mes qualités au service de la Bretagne et aux vôtres et à continuer dans la voie que j’ai commencée à suivre il y a maintenant bien des années.

Le prélat attendit, si ca réponse n’était pas un préface à son serment à venir, il en serait bien étonné.

**Chimera** Jeu 7 Avr - 17:42

Elle le regarde toujours, habitée, comme le druide qui officie, par la fonction qu'elle occupe en cet instant.
Presque sévère, elle lui lance l'appel suivant:

Alors dis-le!

**Arzhel** Jeu 7 Avr - 19:34

A son ordre, le prélat réagit aussitôt.

Moi, Arzhel de Montfort-Vendôme, jure allégeance à ma suzeraine, Chimera de Dénéré-Malines. Je m’engage ainsi, devant cette assemblée et devant le regard du Très-Haut à la servir avec honneur et fidélité et à lui porter assistance et conseil aussi longtemps que je serai tenu par ses liens ô combien forts et sincères qui me lie à sa personne.

Je jure également allégeance à notre Grand Duc, Elfyn de Montfort. Je m’engage de ce fait à défendre les intérêts de Breizh et à faire passer le bien commun de son peuple avant le mien. Je défendrai la terre bretonne, par mon verbe, ou mes actes et participerai de tout mon être à son développement et son rayonnement.

Enfin, je jure de prendre soin des terres de Longeron et de veiller à la protection et au bien être de ses habitants en faisant une terre de bon vivre et d’exemple.

**Chimera** Jeu 7 Avr - 19:47

Relève toi.

Il sera sans doute surpris, mais elle se penche vers Arzhel et lui donne le baiser de paix.

Arzhel de Montfort-Vendôme, j'accepte ton serment et, par ce geste, fais de toi le nouveau Comte de Longeron.

Que la couronne que tu reçois ce jour soit le rappel quotidien de tes devoirs envers la Bretagne, ta Suzeraine, tes terres et, surtout, envers ceux qui les peuplent.
Veille à leur bien être matériel comme tu veilles déjà au salut de leurs âmes.

Elle reste silencieuse un court instant, prenant elle-même la mesure de son geste, avant de poursuivre.

Reçois désormais les attributs de ta charge.
Elle tourne les yeux vers Awena...
Votre Altesse, vous pouvez procéder, si vous le voulez bien.
... avant de s’asseoir sur le trône placé sur l'estrade à son intention.

**Marypole** Ven 8 Avr - 9:42

Tétanisée par la prestance, le charisme de la future Suzeraine du domaine où elle allait habiter avec son père, blottie contre son promis, elle regarde la scène et la trouve grandiose.

Mary écoute les mots prononcés par son père qui fait allégeance à cette grande Dame et au Roue...
Elle découvre tout avec des yeux d'enfants. Elle assiste pour la première fois à une cérémonie d'anoblissement et est étonnée par la force des mots et des serments.

Arzhel, à genoux au pied d'une femme, lui disant qu'elle était sienne, voilà qui était nouveau pour elle mais quelle femme !! Chimera serait désormais décisive dans la destinée de leur famille.

Elle ferma les yeux ... demain serait un autre jour ... elle le savait maintenant.

Awena Ven 8 Avr - 15:36

La Princesse s'avança alors et déplia devant Arzhel le parchemin pour qu'il le prenne.

Nous, Awena de Montfort, Princesse de Bretagne et Héraut d'armes, en tant que représentante du collège d'armes du Grand Duché de Bretagne à l'anoblissement, par ce parchemin, signé de notre main, nous présentons au nouveau comte de Longeron Arzhel de Montfort-Vendôme les armes de son fief. Nous informons également le comte que sa suzeraine la Duchesse de Cholet a adjoint à ses terres les fiefs de Torfou et Saint Christophe du Bois .

A Cholet, le 8ème jour du mois d'avril de l'an mil quatre cent cinquante-neuf.

Conservez ceci précieusement, c'est la preuve de votre anoblissement et de sa reconnaissance. Voici aussi pour vous plus personnellement qu'il vous faudra faire valider auprès des autorités compétentes de Rome.

Elle lui tendit alors un autre ouvrage

**Arzhel** Ven 8 Avr - 17:47

Le prélat se releva quand on le lui demanda. De diou qu'il avait mal au genou. Encore cinq minutes comme cela, et nul doute que les médicastres auraient suggéré l'amputation qui, dans toute sa sauvagerie, ferait tout de même moi mal que de rester le genou posé sur l'estrade de bois. Pis avant la chance qu'il a le Arzhel, il a du se planter une écharde.

M'enfin les évènements ne s'arrêtaient pas là. Quand il fut relevé, il reçu le baiser de la paix. Etonné de cette tradition qu'il ignorait mais qui, on ne pouvait en douter, semblait bien plus aristotélicienne que de se féliciter en se foutant des baffes, il ne ronchonna pas.

La Duchesse de Cholet alla s'asseoir sur son trône et le prélat se tourna alors vers sa nouvelle interlocutrice, Son Altesse la représentante du collège d'arme.

Conservez ceci précieusement, c'est la preuve de votre anoblissement et de sa reconnaissance. Voici aussi pour vous plus personnellement qu'il vous faudra faire valider auprès des autorités compétentes de Rome.

Le prélat acquiesça pour montrer qu’il avait bien compris l’importance des parchemins qu’on lui remettait.

Merci Votre Altesse, je saurai en prendre soin, vous pouvez y compter. Je vous remercie également d’avoir fait le déplacement jusqu’à Cholet pour la cérémonie, votre disponibilité honore l’institution que vous représentez aujourd’hui.

Il se tourna alors vers sa suzeraine.

Je saurai me montrer digne de votre confiance, Votre Grâce.

margot wolback Ven 8 Avr - 19:40

C'est quand qu'on applaudit?
Maintenant, après... Margot ne sait plus.
Souvenir de son propre anoblissement avec Nagi, son co-vassal. Un sourire sur les lèvres, elle repense à l'ambiance, quelque peu moins cérémonieuse, mais comment l'être vraiment avec Nagi?
Une légère émotion, les larmes qui perlent au bord des azurs, elle n'y peut rien, elle est émotive, le bien comme le mal la font pleurer.

Cherche du regard le blond, histoire de se rassurer, histoire simplement de partager, ou de s'assurer qu'il n'est pas parti se consoler avec quelque soubrette...

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