Arrivée d'un Dénéré sur les terres ancestrales de Cholet

En cette belle journée du 31 Août, il aperçut enfin la vieille bâtisse que constituait le château de Cholet. Cela faisait sans doute quelques années qu'il 'y avait pas remis les pieds. Malgré cela, Ego fut heureux de retrouver ce lieu mythique qui avait conservé toute sa splendeur. A l'appel de la famille, il venait élire le nouveau chef qui dirigerait bientôt la destinée du clan. Après une si longue absence, il ne pensait pas être suffisamment au courant des affaires familiales pour avoir voix, mais puisque cette occasion lui était offerte, il la saisissait.

A peine eut-il le temps de se remémorer certains souvenir qu'il se retrouva au pied des portes du château.

Il s'adressa alors au garde

Bonjour soldat,

Je me présente, Ego de Dénéré, ici devant vous en vue d'assister à la réunion de ma famille.
Certes, vous ne me connaissez sans doute pas. Mais je puis vous assurer que quelqu'un dans ces murs se souviendra de moi.

Envoyez un page si vous désirez vous en assurer, je patienterais.

[Bureau de la duchesse]

- Qu'y a-t-il, Youen?
- Un homme au poste de garde qui dit s'appeler Ego de Dénéré venu pour assister a la reunion de famille.
- A la quoi?
Oh!
Et la rousse de partir d'un rire léger.
Je vois, Pelotine est rentrée de retraite, a trouvé la note sur son bureau et a transmis l'information, alors que le lieu a changé entre temps.
Sa rigueur nous perdra, je te le dis!
Elle se lève en reposant sa plume.

L'occasion est à saisir, tu ne trouves pas?
Allons-y, je vais descendre le recevoir.

[Cour du Chateau]

Dans un sourire, elle incline la tête en saluant le visiteur.

Ego, soyez le bienvenu. Je crois que nous nous sommes déjà aperçus quelques fois, mais ignore si vous vous souvenez de moi. Je suis Chimera de Dénéré-Malines, de la branche bretonne de la famille, et l'heureuse maitresse de ces lieux. C'est gentil à vous d'avoir fait le déplacement jusqu'ici à l'invitation de mon intendante, seulement voyez vous, la réunion s'est tenue a l'hostel des Dénéré à Paris. Nous pouvons toujours y faire parvenir votre avis à partir d'ici si vous le souhaitez.
Cela dit, vous n'avez pas fait la route pour rien. Si vous acceptez de séjourner quelques jours ici, je compte convier le restant de nos cousins et cousines afin de discuter du passé, du présent, et de l'avenir.
Je serais honorée que vous acceptiez mon hospitalité, vraiment.