Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
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Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Dans la litière venue de Château-Gontier, deux jeunes filles, l’une plus âgée que l’autre, blonde toutes deux, d’un blond différent. Yolanda Isabel de Josselinière, d’agiter dans un geste habituel, les lourdes tresses dorées ornant sa coiffure, tandis qu’en face d’elle, Alix Ann de Kermorial-Monfort a tout d’un ange, auréolée d’une chevelure d’un or pâle. Pourtant ces deux jeunes filles aux allures de poupée, aux sourires enchantés, ces infantes-là tiennent pour qui les entendrait, une conversation on ne peut plus abracadabrante sur la nécessité de donner un prénom glorieux au lapereau sauvé d’une mort certaine, afin qu’il ait une vie à la hauteur de son nom.
-« Ma boudig.. On ne peut pas l’appeler Kouign-amann.. C’est bien trop long ! »
Elle a douze ans, le double de sa petite damoiselle de compagnie, à moins que ce ne soit une élève, une amie, une chérie. Là, dans la litière aux armes des Penthièvres, pour ce qu’il s’agit d’entrer en Bretagne, d’entrer à Cholet, elle contemple la fillette en face d’elle, et se promet d’immortaliser une fois à Paris, une fois derrière son chevalet, ce petit moment de félicité et de tranquilité.
-« Êtes-vous contente de rentrer en Bretagne Alix ? Nous allons voir ma .. Tante. Ou tout du moins, une cousine de ma mère. De la même façon que par sa naissance bâtarde, votre mère est la mienne. Nous sommes donc de la même famille, et elle est bien grande celle-ci. »
Oui, une famille aux branches larges et longues que n’auraient pas renié les ayatollah de la généalogie. Malgré les cahots de la route, elle attrape le petit pichet de vin aux épices qu’elles ont pris le soin d’embarquer, et la dextre ne tremble presque pas quand il est question de s’en servir une rasade dans le godet qu’elle tient fermement de la senestre. Au loin, Cholet apparaît et lentement, une gorgée est avalée tandis qu’elle replace une mèche de cheveux derrière l’oreille d’Alix.
-« Soyez polie ma boudig, et faites moi honneur. »
Ne dirait-on pas une grande sœur parfaite ? Déjà le pas est déposé sur le sol breton et à son valet, elle mande d’aller prévenir qui de droit que la petite Josselinière-Dénéré-Penthièvre est là pour rencontrer sa parente.
-« Ma boudig.. On ne peut pas l’appeler Kouign-amann.. C’est bien trop long ! »
Elle a douze ans, le double de sa petite damoiselle de compagnie, à moins que ce ne soit une élève, une amie, une chérie. Là, dans la litière aux armes des Penthièvres, pour ce qu’il s’agit d’entrer en Bretagne, d’entrer à Cholet, elle contemple la fillette en face d’elle, et se promet d’immortaliser une fois à Paris, une fois derrière son chevalet, ce petit moment de félicité et de tranquilité.
-« Êtes-vous contente de rentrer en Bretagne Alix ? Nous allons voir ma .. Tante. Ou tout du moins, une cousine de ma mère. De la même façon que par sa naissance bâtarde, votre mère est la mienne. Nous sommes donc de la même famille, et elle est bien grande celle-ci. »
Oui, une famille aux branches larges et longues que n’auraient pas renié les ayatollah de la généalogie. Malgré les cahots de la route, elle attrape le petit pichet de vin aux épices qu’elles ont pris le soin d’embarquer, et la dextre ne tremble presque pas quand il est question de s’en servir une rasade dans le godet qu’elle tient fermement de la senestre. Au loin, Cholet apparaît et lentement, une gorgée est avalée tandis qu’elle replace une mèche de cheveux derrière l’oreille d’Alix.
-« Soyez polie ma boudig, et faites moi honneur. »
Ne dirait-on pas une grande sœur parfaite ? Déjà le pas est déposé sur le sol breton et à son valet, elle mande d’aller prévenir qui de droit que la petite Josselinière-Dénéré-Penthièvre est là pour rencontrer sa parente.
Yolanda Isabel- Messages : 20
Date d'inscription : 01/06/2012
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Et la Kermonfort est là, aussi. Rescapée des frasques de Cesson & Bouguenais, représentante du duo qui à lui seul symbolise l'union déjà morte.
-« Kouign-amann? N’eo ket dav! Pourquoi Boued alors? »
Même à six ans, on pouvait user de l'ironie. La chose dont le baptême posait tant problème reposait sur ses genoux, et elle lui grattait le derrière des oreilles. C'était une zone très sensible, chez le lapin.
-« C'est un lapin exceptionnationnel, il doit avoir un nom tout pareil que ça. »
Il fallait sourire, tout le temps, comme Yolanda. Toujours se montrer sous son meilleur jour, avec de beaux vêtements, et parler dans le bien. La petite Buze était flattée d'avoir été invité à cette réunion de Dégénéré alors qu'elle même en faisant partie sans en être, mais surtout car c'était une réunion de grand auquel Yolanda l'avait mandé de la suivre et que son égo s'était gonflé de fierté de savoir qu'elle lui inspirait assez pour la convier.
On n'allait pas n'importe où, on allait chez une grande dame, parler de grande affaire. On allait pas n'importe où aussi parce qu'on allait vers chez elle, ou presque. Burby, ce n'était qu'en Bretagne, ce n'était pas Cucé, ce n'était pas ce château qu'elle n'avait toujours pas revu et qui l'avait porté durant ses premiers pas, ses premières paroles, ses premières dispute avec la demi-paire. On se rendait au château, celui d'une candidate à la succession du Roy, d'une mère, d'une Dénéré, et d'une ancienne épouse bafouée, bafouée par ce bâtard conjugal sortie tout droit du même endroit qu'elle et qui n'avait pas reçu le droit de vivre. Il y avait tant de choses qu'elle ignorait sur sa mère, sur ses petites cachotterie et ses déboires, rien qui ne pourrait entacher pour l'instant l'image presque sacré de la Platine dont elle garde jalousement l'améthyste bleu au cou.
Molières tenait parfaitement le rôle de la grande soeur quand elle se sentait loin de ses terres, de sa famille et surtout de son frère jumeau. Le cousinage éloigné? Ces histoires de famille sonnaient presque creux dans son oreille qui n'acceptait d'habitude qu'à défaut les informations généalogique. C'était si vaste, quand on était Montfort, à peut-près Dénéré, mais aussi et quand même beaucoup Kermorial. Peut-être étaient-elles de la même famille, mais le plus important songea-t'elle était qu'elle se tenait à ses cotés quand tout les autres ne pouvaient pas.
Ses yeux scrutent, admire ces terres qu'elle a délaissée. Ses pieds ne les foulait plus, ces terres, alors qu'ils avaient trouvés leur marche à suivre dans les environs, et ses yeux, eux, cherchait à reconstruire des souvenirs qui se faisait la malle bien contre son grès.
Pour finir, elle acquiese. Jamais elle pourrait imaginer faire le contraire de ce qui lui ait indiqué et elle le sent déjà, cette petite boule au creux du ventre, qui vous serre et vous contraint dans tout vos mouvements. Il fallait lui faire honneur, autant qu'elle lui apportait de gaîté à un moment où rien ne lui semblait simple. Parce que Molières, elle, était là.
-« Kouign-amann? N’eo ket dav! Pourquoi Boued alors? »
Même à six ans, on pouvait user de l'ironie. La chose dont le baptême posait tant problème reposait sur ses genoux, et elle lui grattait le derrière des oreilles. C'était une zone très sensible, chez le lapin.
-« C'est un lapin exceptionnationnel, il doit avoir un nom tout pareil que ça. »
Il fallait sourire, tout le temps, comme Yolanda. Toujours se montrer sous son meilleur jour, avec de beaux vêtements, et parler dans le bien. La petite Buze était flattée d'avoir été invité à cette réunion de Dégénéré alors qu'elle même en faisant partie sans en être, mais surtout car c'était une réunion de grand auquel Yolanda l'avait mandé de la suivre et que son égo s'était gonflé de fierté de savoir qu'elle lui inspirait assez pour la convier.
On n'allait pas n'importe où, on allait chez une grande dame, parler de grande affaire. On allait pas n'importe où aussi parce qu'on allait vers chez elle, ou presque. Burby, ce n'était qu'en Bretagne, ce n'était pas Cucé, ce n'était pas ce château qu'elle n'avait toujours pas revu et qui l'avait porté durant ses premiers pas, ses premières paroles, ses premières dispute avec la demi-paire. On se rendait au château, celui d'une candidate à la succession du Roy, d'une mère, d'une Dénéré, et d'une ancienne épouse bafouée, bafouée par ce bâtard conjugal sortie tout droit du même endroit qu'elle et qui n'avait pas reçu le droit de vivre. Il y avait tant de choses qu'elle ignorait sur sa mère, sur ses petites cachotterie et ses déboires, rien qui ne pourrait entacher pour l'instant l'image presque sacré de la Platine dont elle garde jalousement l'améthyste bleu au cou.
Molières tenait parfaitement le rôle de la grande soeur quand elle se sentait loin de ses terres, de sa famille et surtout de son frère jumeau. Le cousinage éloigné? Ces histoires de famille sonnaient presque creux dans son oreille qui n'acceptait d'habitude qu'à défaut les informations généalogique. C'était si vaste, quand on était Montfort, à peut-près Dénéré, mais aussi et quand même beaucoup Kermorial. Peut-être étaient-elles de la même famille, mais le plus important songea-t'elle était qu'elle se tenait à ses cotés quand tout les autres ne pouvaient pas.
Ses yeux scrutent, admire ces terres qu'elle a délaissée. Ses pieds ne les foulait plus, ces terres, alors qu'ils avaient trouvés leur marche à suivre dans les environs, et ses yeux, eux, cherchait à reconstruire des souvenirs qui se faisait la malle bien contre son grès.
Pour finir, elle acquiese. Jamais elle pourrait imaginer faire le contraire de ce qui lui ait indiqué et elle le sent déjà, cette petite boule au creux du ventre, qui vous serre et vous contraint dans tout vos mouvements. Il fallait lui faire honneur, autant qu'elle lui apportait de gaîté à un moment où rien ne lui semblait simple. Parce que Molières, elle, était là.
Alix Ann- Messages : 5
Date d'inscription : 03/06/2012
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Et le capitaine de frapper ses petits coups reconnaissables entre mille à la porte de son bureau. Brefs, hâtifs et lourds sous l'impulsion d'une main qui manie le fer tout le jour. La scelaig était experte en sons, et aucun de ses gens n'avait à s'annoncer par son nom tant pas et mains étaient connus d'elle. C'est donc sans même lever le nez qu'elle lance:
- Entre Youen, qu'y-a-t-il?
- Demat, ma dame. Une voiture aux armes de Penthièvre vient d'arriver.
- Oh vraiment? Penthièvre dis-tu? Qui cela peut-il donc être, comme fantôme?... Pas une mauvaise nouvelle encore, quand même?
Elle lance un regard inquisiteur au capitaine, la tête légèrement inclinée sur le côté.
- A son bord deux petites demoiselles, dont l'une porte trois noms, Josselinière, Dénéré, et Penthièvre. Elles n'ont pas l'air porteuses de graves informations, non.
- Tiens donc.... La petite Yolanda, si je ne m'abuse. Et sans se faire annoncer! C'est l'heure des surprises. mais allez, celle-ci est heureuse, enfin du moins pour l'instant. Ca change du quotidien de cette campagne à la noix.
Elle appose son sceau sur quelques documents, et relève la tête vers lui.
- Un instant, je descends avec toi.
Le colosse opine du chef et se campe là, discipliné et alerte. Une fois les plis tendus à Ifig dans le bureau attenant, elle jette un châle sur ses épaules et s'engage dans le couloir, suivie de près par l'ombre protectrice. Le château de Cholet est de belle taille, il leur faut donc quelques instants avant de rejoindre la cour où déjà on veille au bon soir des montures venues de... où donc, en vérité? Elle a bon, elle reconnait le minois rencontré à l'hostel isolé des Dénéré
Aux côtés de la petite nièce, ou cousine, ou branche éloignée de l'arbre dégénéré, une blondeur presque agressive. Relents d'un passé qu'elle préfère occulter, et qui semble s'imposer à elle dans sa vivace gaieté. Mais Buchet a bien entrainé son homme, et la raideur qui s'est emparée de son dos paraîtra comme la classe du noble maintien. Les lèvres se fendent en un sourire chaleureux alors qu'elle les salue cordialement:
- Jeunes demoiselles, degemer mat e Cholet. Yolanda, je ne m'attendais pas à votre venue mais c'est une agréable surprise, vraiment. Recevoir des parents sur ces terres est toujours un plaisir. J'espère que la route fut bonne.
Les azurines fuient la plus jeune des deux, malgré elles. Elle ignore tout de cette enfant, mais le malaise qui s'empare d'elle à sa vision -agrémentée d'une boule de poils aux oreilles longues dont le symbolisme lui arrache un frisson. L'âme maternelle doublée d'une rigueur diplomate à toute épreuve a néanmoins raison de sa réticence, et un salut tout particulier est adressé à la petite inconnue.
- Enchantée, jeune fille. Je suis Chimera.
Elle se penche vers le velu compagnon avec intérêt.
Et je vois que ce ne sont pas deux hôtes mais trois que m'apporte cette voiture. je suis décidément bien chanceuse.
- Entre Youen, qu'y-a-t-il?
- Demat, ma dame. Une voiture aux armes de Penthièvre vient d'arriver.
- Oh vraiment? Penthièvre dis-tu? Qui cela peut-il donc être, comme fantôme?... Pas une mauvaise nouvelle encore, quand même?
Elle lance un regard inquisiteur au capitaine, la tête légèrement inclinée sur le côté.
- A son bord deux petites demoiselles, dont l'une porte trois noms, Josselinière, Dénéré, et Penthièvre. Elles n'ont pas l'air porteuses de graves informations, non.
- Tiens donc.... La petite Yolanda, si je ne m'abuse. Et sans se faire annoncer! C'est l'heure des surprises. mais allez, celle-ci est heureuse, enfin du moins pour l'instant. Ca change du quotidien de cette campagne à la noix.
Elle appose son sceau sur quelques documents, et relève la tête vers lui.
- Un instant, je descends avec toi.
Le colosse opine du chef et se campe là, discipliné et alerte. Une fois les plis tendus à Ifig dans le bureau attenant, elle jette un châle sur ses épaules et s'engage dans le couloir, suivie de près par l'ombre protectrice. Le château de Cholet est de belle taille, il leur faut donc quelques instants avant de rejoindre la cour où déjà on veille au bon soir des montures venues de... où donc, en vérité? Elle a bon, elle reconnait le minois rencontré à l'hostel isolé des Dénéré
Aux côtés de la petite nièce, ou cousine, ou branche éloignée de l'arbre dégénéré, une blondeur presque agressive. Relents d'un passé qu'elle préfère occulter, et qui semble s'imposer à elle dans sa vivace gaieté. Mais Buchet a bien entrainé son homme, et la raideur qui s'est emparée de son dos paraîtra comme la classe du noble maintien. Les lèvres se fendent en un sourire chaleureux alors qu'elle les salue cordialement:
- Jeunes demoiselles, degemer mat e Cholet. Yolanda, je ne m'attendais pas à votre venue mais c'est une agréable surprise, vraiment. Recevoir des parents sur ces terres est toujours un plaisir. J'espère que la route fut bonne.
Les azurines fuient la plus jeune des deux, malgré elles. Elle ignore tout de cette enfant, mais le malaise qui s'empare d'elle à sa vision -agrémentée d'une boule de poils aux oreilles longues dont le symbolisme lui arrache un frisson. L'âme maternelle doublée d'une rigueur diplomate à toute épreuve a néanmoins raison de sa réticence, et un salut tout particulier est adressé à la petite inconnue.
- Enchantée, jeune fille. Je suis Chimera.
Elle se penche vers le velu compagnon avec intérêt.
Et je vois que ce ne sont pas deux hôtes mais trois que m'apporte cette voiture. je suis décidément bien chanceuse.
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
La question se pose donc.. Un nom exceptionnel, elle cherche, s’interroge sur ce qui peut être exceptionnel pour un lapereau à peine sevré. Voilà comme on la coupe dans ses réflexions pourtant importantes, mais qu’importe puisque celle qui la coupe lui est familière, cette chevelure de cuivre, elle la connaît, ces grands yeux bleus sont amis.
-« Demat ha gouloù deoc'h Dukez. »
Les genoux ploient dans une petite révérence pour la forme, mais le sourire qui s’étale sur le visage poupin de la jeune adolescente pré-pubère n’a rien de solennel bien au contraire. Ce sont des souvenirs pour ce fruit d’un amour hétéroclite, plusieurs familles en un seul être, et pourtant, ni l’une, ni l’autre n’a sa préférence, elle les aime tous. En vérité, si tout le monde semble aimer Yolanda, la chose doit venir du fait que Yolanda aime réellement tout le monde. Et cette duchesse qui salue deux fillettes comme s’il s’agissait d’adultes, est donc aimée.
-« Je pensais vous prévenir, puis je me suis dit que le temps que je dépêche un coursier pour vous prévenir et le temps que je parte, vous n’auriez que deux jours pour vous préparer. Ainsi donc, ma .. Cousine, vous n’avez pas lieu de vous inquiétez de l’accueil à nous faire, je me contenterai de votre ordinaire. La route depuis Château-Gontier a été fort bonne, et on s’étonne dès lors de ne pas prendre de temps pour venir vous voir plus souvent, vraiment. »
Mais c’est vrai en plus, qu’est-ce que quelques jours dans une vie si tant est qu’on a une escorte et l’argent pour se le permettre, d’une main qui vient se déposer sur l’épaule d’Alix, elle impose son autorité.
-« Voici ma damoiselle de compagnie, Alix Ann de Kermorial-Montfort.. » Ignorante au même titre qu’Alix, du passif seskuel de la Kermorial. « Et voici.. Bonne question. Un lapin ! »
Un haussement d’épaules pour les excuser, elle-même a préféré laisser le grand dogue noir à Château-Gontier pour protéger Minouche le cas échéant.
-« Comment vous portez-vous Dukez ? La Bretagne ne doit pas être plus calme que le Royaume de France.. »
-« Demat ha gouloù deoc'h Dukez. »
Les genoux ploient dans une petite révérence pour la forme, mais le sourire qui s’étale sur le visage poupin de la jeune adolescente pré-pubère n’a rien de solennel bien au contraire. Ce sont des souvenirs pour ce fruit d’un amour hétéroclite, plusieurs familles en un seul être, et pourtant, ni l’une, ni l’autre n’a sa préférence, elle les aime tous. En vérité, si tout le monde semble aimer Yolanda, la chose doit venir du fait que Yolanda aime réellement tout le monde. Et cette duchesse qui salue deux fillettes comme s’il s’agissait d’adultes, est donc aimée.
-« Je pensais vous prévenir, puis je me suis dit que le temps que je dépêche un coursier pour vous prévenir et le temps que je parte, vous n’auriez que deux jours pour vous préparer. Ainsi donc, ma .. Cousine, vous n’avez pas lieu de vous inquiétez de l’accueil à nous faire, je me contenterai de votre ordinaire. La route depuis Château-Gontier a été fort bonne, et on s’étonne dès lors de ne pas prendre de temps pour venir vous voir plus souvent, vraiment. »
Mais c’est vrai en plus, qu’est-ce que quelques jours dans une vie si tant est qu’on a une escorte et l’argent pour se le permettre, d’une main qui vient se déposer sur l’épaule d’Alix, elle impose son autorité.
-« Voici ma damoiselle de compagnie, Alix Ann de Kermorial-Montfort.. » Ignorante au même titre qu’Alix, du passif seskuel de la Kermorial. « Et voici.. Bonne question. Un lapin ! »
Un haussement d’épaules pour les excuser, elle-même a préféré laisser le grand dogue noir à Château-Gontier pour protéger Minouche le cas échéant.
-« Comment vous portez-vous Dukez ? La Bretagne ne doit pas être plus calme que le Royaume de France.. »
Yolanda Isabel- Messages : 20
Date d'inscription : 01/06/2012
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Et voilà que l'appréhension prend corps, et qu'en ses terres débarque un petit être qui, quelque part et à deux titres presque, lui est parent. D'autres auraient dit: je l'savais, je l'savais! Elle avait senti que quelque chose clochait avec le platine couronnant la tête chérubine.
- Ne vous blâmez pas. Cholet est de par sa situation un lieu où les hôtes d'ici et là vont sans cesse, et je prend un grand plaisir dans l'arrivée impromptue de minois amis. Aujourd'hui que vos hommes et vous connaissez la route, je ne peux qu'émettre le souhait que vous l'empruntiez plus souvent, en vous assurant qu'en tout temps mon hospitalité vous est assurée. J'allais justement prendre une collation. je vous invite donc à la partager avec moi, mesdemoiselles.
Mensonge éhonté tout naturellement assumé passe pour le plus prémédité des projets. Isolde la maudira sûrement, mais la grandeur d'un chef de cuisine tient dans sa capacité à improviser pour satisfaire les caprices inattendus des maitres de céans. Isolde, entre les allées et venues de la rousse et ses visites impromptues, avait développé pour cette activité un talent rare et précieux.
Sans leur laisser vraiment le choix, experte en suggestions rhétoriques, elle prend la direction du petit salon, l'accès sur l'extérieur a été entrouvert, et elle accueille avec délice la fraicheur du boudoir. Invitant d'un geste de la main ses invitées à prendre place, elle attrape de l'autre, en hôtesse appliquée, un coussin sacrifié pour le repos des papattes du lapinou.
- Et voilà pour votre compagnon. Alix Ann.
Dieux que le nom sur sa langue est rugueux.
Elle est la fille de Cassius. Concentre toi là dessus où tu verras systématiquement Mumia faire un enfant à sa mère quand tu poseras les yeux sur elle.
- Comment vont vos parents, jeunes dames?
Courtoisie, quand tu nous tiens. Elle arrivait à travailler avec Marie. Mais là on parlait de chair, d'une fertilité insultante pour une matrice condamnée. Dans ce domaine précis, les échos amers du passé sonnaient comme mille cloches un jour de sacre. Mille cloches dans un petit bout de gamine à la bouille d'ange. Les adultes sont si peu de choses...
Elle est la fille de Cassius.
- La Bretagne vient d'élire son conseil ducal dans une quiétude assez rare. Je pense qu'il a profité des remous que provoque la transition au niveau Grand Ducal. Si ce tumulte a pu servir à quelque chose, disons que c'est tant mieux. Point de légitimité contestée, pour l'instant, en ce qui nous concerne. Mais j'ai ouï dire que les choses étaient en voix de résolution en France également.
Chimbellan, sors de ce corps!
- Dites-moi Yolanda, vous êtes toujours investie dans les affaires héraldiques? Si je me rappelle bien, Arielle m'avait soufflé que c'était là votre violon d'Ingre.
- Ne vous blâmez pas. Cholet est de par sa situation un lieu où les hôtes d'ici et là vont sans cesse, et je prend un grand plaisir dans l'arrivée impromptue de minois amis. Aujourd'hui que vos hommes et vous connaissez la route, je ne peux qu'émettre le souhait que vous l'empruntiez plus souvent, en vous assurant qu'en tout temps mon hospitalité vous est assurée. J'allais justement prendre une collation. je vous invite donc à la partager avec moi, mesdemoiselles.
Mensonge éhonté tout naturellement assumé passe pour le plus prémédité des projets. Isolde la maudira sûrement, mais la grandeur d'un chef de cuisine tient dans sa capacité à improviser pour satisfaire les caprices inattendus des maitres de céans. Isolde, entre les allées et venues de la rousse et ses visites impromptues, avait développé pour cette activité un talent rare et précieux.
Sans leur laisser vraiment le choix, experte en suggestions rhétoriques, elle prend la direction du petit salon, l'accès sur l'extérieur a été entrouvert, et elle accueille avec délice la fraicheur du boudoir. Invitant d'un geste de la main ses invitées à prendre place, elle attrape de l'autre, en hôtesse appliquée, un coussin sacrifié pour le repos des papattes du lapinou.
- Et voilà pour votre compagnon. Alix Ann.
Dieux que le nom sur sa langue est rugueux.
Elle est la fille de Cassius. Concentre toi là dessus où tu verras systématiquement Mumia faire un enfant à sa mère quand tu poseras les yeux sur elle.
- Comment vont vos parents, jeunes dames?
Courtoisie, quand tu nous tiens. Elle arrivait à travailler avec Marie. Mais là on parlait de chair, d'une fertilité insultante pour une matrice condamnée. Dans ce domaine précis, les échos amers du passé sonnaient comme mille cloches un jour de sacre. Mille cloches dans un petit bout de gamine à la bouille d'ange. Les adultes sont si peu de choses...
Elle est la fille de Cassius.
- La Bretagne vient d'élire son conseil ducal dans une quiétude assez rare. Je pense qu'il a profité des remous que provoque la transition au niveau Grand Ducal. Si ce tumulte a pu servir à quelque chose, disons que c'est tant mieux. Point de légitimité contestée, pour l'instant, en ce qui nous concerne. Mais j'ai ouï dire que les choses étaient en voix de résolution en France également.
Chimbellan, sors de ce corps!
- Dites-moi Yolanda, vous êtes toujours investie dans les affaires héraldiques? Si je me rappelle bien, Arielle m'avait soufflé que c'était là votre violon d'Ingre.
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Mais l'avait-elle seulement vu, ce père? En gardait-elle un réel souvenir outre des disputes répétés au sien de ce qui avait été leur maison, leur maison à leur famille à eux. Elle aussi fait des courbettes, en tachant d'imiter la désormais adulte qui dans ce nouveau corps qui point, aux formes qui s'installent, savait tout ce qui fallait faire.
Tout se suit, s'enchaine, et la voilà dans le salon le lapereau serré contre elle. Ce qu'elle voudrait la petite Alix glisser sa main dans celle de Yolanda mais parfois les moments ne vont pas, les grands revêtent leur masque de sérieux et tout ce naturel et cette légèreté qui donnait à l'enfant tout son charme -en dehors, c'était plus subtile - disparaissait soudain. Il était facile de discerner son ascendante Platine et les regards de Cholet fusaient dans son sens. Son petit sens avait bien remarquer ce vif intérêt pour sa petite personne, et elle ne savait comment l’interprétait. Elle choisit de faire de même, de regarder cette chevelure enflammée, cet air sage mais comme inquiété. Le petit convois se déplaçait, et elle suivait. Les yeux scrutent, renouant avec ce paysage propre au pays que déjà elles arrivent au petit salon.
-« Jean-Baptiste. »
Dit-elle en attrapant le petit coussin. Elle a les yeux emplit d'innocence, cette gamine, la tête pleine de révélation comme celle de ce prénom qui vient fuser dans la salle, sans qu'on l'ait vraiment vu venir. Alix devrait s'excuser, d'avoir déranger la quiétude des grandes personnes, un rapide sourire contrit est esquisser. JB à peine baptisé trouva refuge sur ce petit coussin. Fallait-il le mettre à terre, installer le coussin sur ses geno...
-« Mes parents... »
On la prend de court, et elle bafoue. La panique pointe. Comment vont ses parents? Comment va sa mère qui roucoule avec un pseudo Dieu dans un pays historiquement reconnue pour son hérétisme, là où elle logeait géographiquement trop d'elle pour savoir comme elle allait. Et son père? Non, il ne faut pas en parler, utiliser des demi mots, comme ils l'avaient fait.
-« Je pense que tout les deux font encore leur deuil. Mais ils se portent. »
Un nouveau sourire est échangé, mignon sur ce faciès angélique, presque féerique. Il vient pour cacher sa gêne, mais le fait bien.
Jean-Baptise trouvera place sur le petit coussin qui trouvera place sur les genoux de la Fadette qui trouva assez rapidement place. Ce ne fut pas précipité, non, elle controla ou du moins autant que faire ce peut son installation sur la chaise, pour ne pas donner l'impression de prendre la fuite, ne pas montrer qu'elle ne sait pas parler de ses parents, que cela peut faire honte quand on doit faire impression. En chute libre, elle était. Les adultes étaient si peu de chose? Peut-être. Ils restaient ceux qui de leur hauteur semblaient se perdre dans d’innombrables frasques. Ce qui la gênait d'en l'affaire était de n'en connaitre aucune.
Tout se suit, s'enchaine, et la voilà dans le salon le lapereau serré contre elle. Ce qu'elle voudrait la petite Alix glisser sa main dans celle de Yolanda mais parfois les moments ne vont pas, les grands revêtent leur masque de sérieux et tout ce naturel et cette légèreté qui donnait à l'enfant tout son charme -en dehors, c'était plus subtile - disparaissait soudain. Il était facile de discerner son ascendante Platine et les regards de Cholet fusaient dans son sens. Son petit sens avait bien remarquer ce vif intérêt pour sa petite personne, et elle ne savait comment l’interprétait. Elle choisit de faire de même, de regarder cette chevelure enflammée, cet air sage mais comme inquiété. Le petit convois se déplaçait, et elle suivait. Les yeux scrutent, renouant avec ce paysage propre au pays que déjà elles arrivent au petit salon.
-« Jean-Baptiste. »
Dit-elle en attrapant le petit coussin. Elle a les yeux emplit d'innocence, cette gamine, la tête pleine de révélation comme celle de ce prénom qui vient fuser dans la salle, sans qu'on l'ait vraiment vu venir. Alix devrait s'excuser, d'avoir déranger la quiétude des grandes personnes, un rapide sourire contrit est esquisser. JB à peine baptisé trouva refuge sur ce petit coussin. Fallait-il le mettre à terre, installer le coussin sur ses geno...
-« Mes parents... »
On la prend de court, et elle bafoue. La panique pointe. Comment vont ses parents? Comment va sa mère qui roucoule avec un pseudo Dieu dans un pays historiquement reconnue pour son hérétisme, là où elle logeait géographiquement trop d'elle pour savoir comme elle allait. Et son père? Non, il ne faut pas en parler, utiliser des demi mots, comme ils l'avaient fait.
-« Je pense que tout les deux font encore leur deuil. Mais ils se portent. »
Un nouveau sourire est échangé, mignon sur ce faciès angélique, presque féerique. Il vient pour cacher sa gêne, mais le fait bien.
Jean-Baptise trouvera place sur le petit coussin qui trouvera place sur les genoux de la Fadette qui trouva assez rapidement place. Ce ne fut pas précipité, non, elle controla ou du moins autant que faire ce peut son installation sur la chaise, pour ne pas donner l'impression de prendre la fuite, ne pas montrer qu'elle ne sait pas parler de ses parents, que cela peut faire honte quand on doit faire impression. En chute libre, elle était. Les adultes étaient si peu de chose? Peut-être. Ils restaient ceux qui de leur hauteur semblaient se perdre dans d’innombrables frasques. Ce qui la gênait d'en l'affaire était de n'en connaitre aucune.
Alix Ann- Messages : 5
Date d'inscription : 03/06/2012
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Jean-Baptiste, c'était donc.
Un nom composé pour une si petite chose. La petiote en avait un elle-même, tout comme elle devait composer, surement, avec l'écart qui s'était installé entre ses parents si tôt après sa naissance. Elle avait soudain pris conscience en l'entendant de l'extrême indélicatesse de sa question. Transfert d'embarras réussi, malgré tous les efforts que fait la petite puce pour garder la face. Méritaient-ils le mal qu'elle se donnait? Honte à toi Chimera, d'avoir balancé cette question pour combler le silence en faisant choir sur le poids d'épaules moins solides que les tiennes le poids d'une gêne rejetée de façon égoïste et inconsidérée.
Ces mots d'adulte responsable et protocolaire dans la bouche enfantine lui avaient vrillé coeur et tripes, et elle se hâta d'évacuer le sujet:
- Nous le portons tous, oui. Elfyn était un grand homme, quoi qu'on dise sur ses choix et accomplissements.
Sa blonde suivante entre alors, avec sur chaque main un plateau, l'un garni de fruits, l'autre de breuvages variés et adaptés à la compagnie. Youen a bien rempli son office, il lui faudra songer à le remercier.
- Trugarez.... Oh, et Nolwenn? Fais mander quelques morceaux de carotte pour Jean-Baptiste ici présent, s'il te plait.
La blonde sourit, opine du chef, et s'éclipse à nouveau. A la petite:
- Tu crois qu'il aimera ça?
Fichu instinct maternel! Tu devrais avoir envie de la dépecer!
Un nom composé pour une si petite chose. La petiote en avait un elle-même, tout comme elle devait composer, surement, avec l'écart qui s'était installé entre ses parents si tôt après sa naissance. Elle avait soudain pris conscience en l'entendant de l'extrême indélicatesse de sa question. Transfert d'embarras réussi, malgré tous les efforts que fait la petite puce pour garder la face. Méritaient-ils le mal qu'elle se donnait? Honte à toi Chimera, d'avoir balancé cette question pour combler le silence en faisant choir sur le poids d'épaules moins solides que les tiennes le poids d'une gêne rejetée de façon égoïste et inconsidérée.
Ces mots d'adulte responsable et protocolaire dans la bouche enfantine lui avaient vrillé coeur et tripes, et elle se hâta d'évacuer le sujet:
- Nous le portons tous, oui. Elfyn était un grand homme, quoi qu'on dise sur ses choix et accomplissements.
Sa blonde suivante entre alors, avec sur chaque main un plateau, l'un garni de fruits, l'autre de breuvages variés et adaptés à la compagnie. Youen a bien rempli son office, il lui faudra songer à le remercier.
- Trugarez.... Oh, et Nolwenn? Fais mander quelques morceaux de carotte pour Jean-Baptiste ici présent, s'il te plait.
La blonde sourit, opine du chef, et s'éclipse à nouveau. A la petite:
- Tu crois qu'il aimera ça?
Fichu instinct maternel! Tu devrais avoir envie de la dépecer!
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Quand on aime, on ne compte pas. La famille, elle l’aime, on l’a dit, on le redit, et quand Chimera parle de collation, c’est un sourire comblé qui pointe à l’orée du museau de la petite Buse dégénérée, un sourire tantôt adressé à Chimera, tantôt à la petite fée qui l’accompagne. Un sourire fier à son encontre, puisqu’elle voit et note que la fadette fait de son mieux, malgré la différence de taille et d’habitude. Cela viendra, elle s’y emploie. L’azur de sa mère, l’azur commun à certains Dénéré, se pose sur la demeure qu’elles traversent, pas pour en juger la richesse, mais pour en apprécier la finesse, elle n’ignore pas que sa parente s’amuse de temps à autre, elle aussi, à prendre pinceaux pour dresser quelques toiles. Du coin de l’œil, elle assimile le coussin tendu et s’amuse de ces points communs que l’on se découvre entre cousins éloignés dans une famille. Puisque certains hommes sont des pourceaux, pourquoi les lapereaux n’auraient pas droit eux aussi à un coussin. Et le nom sort, s’expulse du petit corps à ses côtés, elle tourne la tête et considère un instant la Fadette avant de sourire en coin.
Voilà, une chose de faite et un sourire amusé pourrait jaillir s’il n’y avait ces mots que prononcent la petite fée.. La main vient caresser la joue tendre. Comme elle espère que ce geste soit à la hauteur de ceux qu’avait eus Clémence pour elle.
-« Quant à moi, ma mère se repose et remet son âme au soin des moniales angevines. La retraite lui sied au teint, et mon père a eu la décence de céder son Duché de Corbigny à mon aîné Aimbaud afin de ne pas le laisser péricliter de la même façon que Château-Gontier, et il se repose de même. »
En vérité, tous les nobles le savent.. A quoi bon avoir des terres si c’est pour les laisser mourir par manque de temps ou d’investissement. Et pourtant combien le font.. Combien de par le Royaume de France voyaient leurs terres ravagées par le laisser-aller. Une mine désabusée cède la place au sourire quand il est question de politique.
-« Si par réglées vous entendez qu’il n’y aura plus d’effusion de sang.. J’espère que vous dites vrai.. Pour le connaître, je vous dis, moi, qu’Eusaias ne baissera les armes que lorsqu’il aura ce qu’il voudra, à savoir ce trône qu’il estime sien. Et quand on voit quel pantin l’occupe actuellement.. Le Royaume de France n’est plus que népotisme et disputes d’enfants.. »
Elle n’a que douze ans, et voilà comme elle juge durement ses semblables, aucun ne trouve grâce à ses yeux, elle ne les en aime pas moins pourtant, mais ils l’épuisent et elle ne s’y mêlera pas. Et de nouveau, il est question de chose plaisante, la voilà qui s’installe plus à son aise, le dos toujours aussi droit, de cette droiture qui est acquise pour n’être pas innée, de cette droiture qui lui a été imposée et qu’elle imposera à Alix si le temps ne lui manque pas.
-« On ne saurait cacher des choses à sa famille. Et moins encore à Arielle de Dénéré.. » Le ton est taquin et loin d’être réprobateur, qui pourrait se targuer de ne pas voir le goût de la donzelle pour la peinture et plus encore quand il s’agit d’émaux ou de métaux. « J’ai été durant plusieurs années, le chevaucheur de Montjoie en généalogie et je me targue d’être la plus jeune à avoir rejoint la salle des poursuivants. Malheureusement, si un aller jusqu’à Cholet ne prend que quelques jours, que dire de ceux menant à Paris.. J’ai du laisser derrière moi cette charge que j’appréciais et des personnes estimées.. Mais je ne perds pour autant pas la main, je l’espère du moins, puisque j’ai remis à jour la fiche des Penthièvre. Il faut croire, ma cousine, que je suis le vilain petit canard de cette famille, puisqu'Arielle comme vous, êtes férues de diplomatie. Je préfère pour ma part, les couleurs aux gens. »
Sans mentir, s’il y a quelque chose dont Yolanda arrive à être fière, mise à part sa garde-robe aussi riche qu’excentrique, c’est bel et bien de ce talent pour l’art héraldique et généalogique, talent reconnu par Ingeburge elle-même.
-« Et dites-moi ! Maeve ? Comment se porte-t-elle ? »
Voilà, voilà ! De la diplomatie. Ne parlons pas de Gawam, de Clélie, d’Eoghann. Parlons des vivants ! Ce deuil breton lui passe par dessus, elle a les siens à porter. Mais déjà l'attention est reportée sur Alix, et la chose lui sied. Comme elle lui sied, puisqu'elle a bien conscience qu'elle seule ne peut combler le manque affectif de la Fadette, c'est la raison de la présence de .. Jean Baptiste. Sur les plateaux, elle attrape un godet de vin, n'en déplaise à certains, à douze ans, elle ne boira plus de lait.
La main libre vient supporter le menton de la Josselinière, tandis qu'elle observe, tête penchée le manège de la Duchesse. Comment ne pas tomber sous la charme d'Alix. Tout le monde aime les fées.
-« Voulez-vous raconter à la duchesse comment vous avez rencontré .. Jean Baptiste, ma boudig ? »
Voilà, une chose de faite et un sourire amusé pourrait jaillir s’il n’y avait ces mots que prononcent la petite fée.. La main vient caresser la joue tendre. Comme elle espère que ce geste soit à la hauteur de ceux qu’avait eus Clémence pour elle.
-« Quant à moi, ma mère se repose et remet son âme au soin des moniales angevines. La retraite lui sied au teint, et mon père a eu la décence de céder son Duché de Corbigny à mon aîné Aimbaud afin de ne pas le laisser péricliter de la même façon que Château-Gontier, et il se repose de même. »
En vérité, tous les nobles le savent.. A quoi bon avoir des terres si c’est pour les laisser mourir par manque de temps ou d’investissement. Et pourtant combien le font.. Combien de par le Royaume de France voyaient leurs terres ravagées par le laisser-aller. Une mine désabusée cède la place au sourire quand il est question de politique.
-« Si par réglées vous entendez qu’il n’y aura plus d’effusion de sang.. J’espère que vous dites vrai.. Pour le connaître, je vous dis, moi, qu’Eusaias ne baissera les armes que lorsqu’il aura ce qu’il voudra, à savoir ce trône qu’il estime sien. Et quand on voit quel pantin l’occupe actuellement.. Le Royaume de France n’est plus que népotisme et disputes d’enfants.. »
Elle n’a que douze ans, et voilà comme elle juge durement ses semblables, aucun ne trouve grâce à ses yeux, elle ne les en aime pas moins pourtant, mais ils l’épuisent et elle ne s’y mêlera pas. Et de nouveau, il est question de chose plaisante, la voilà qui s’installe plus à son aise, le dos toujours aussi droit, de cette droiture qui est acquise pour n’être pas innée, de cette droiture qui lui a été imposée et qu’elle imposera à Alix si le temps ne lui manque pas.
-« On ne saurait cacher des choses à sa famille. Et moins encore à Arielle de Dénéré.. » Le ton est taquin et loin d’être réprobateur, qui pourrait se targuer de ne pas voir le goût de la donzelle pour la peinture et plus encore quand il s’agit d’émaux ou de métaux. « J’ai été durant plusieurs années, le chevaucheur de Montjoie en généalogie et je me targue d’être la plus jeune à avoir rejoint la salle des poursuivants. Malheureusement, si un aller jusqu’à Cholet ne prend que quelques jours, que dire de ceux menant à Paris.. J’ai du laisser derrière moi cette charge que j’appréciais et des personnes estimées.. Mais je ne perds pour autant pas la main, je l’espère du moins, puisque j’ai remis à jour la fiche des Penthièvre. Il faut croire, ma cousine, que je suis le vilain petit canard de cette famille, puisqu'Arielle comme vous, êtes férues de diplomatie. Je préfère pour ma part, les couleurs aux gens. »
Sans mentir, s’il y a quelque chose dont Yolanda arrive à être fière, mise à part sa garde-robe aussi riche qu’excentrique, c’est bel et bien de ce talent pour l’art héraldique et généalogique, talent reconnu par Ingeburge elle-même.
-« Et dites-moi ! Maeve ? Comment se porte-t-elle ? »
Voilà, voilà ! De la diplomatie. Ne parlons pas de Gawam, de Clélie, d’Eoghann. Parlons des vivants ! Ce deuil breton lui passe par dessus, elle a les siens à porter. Mais déjà l'attention est reportée sur Alix, et la chose lui sied. Comme elle lui sied, puisqu'elle a bien conscience qu'elle seule ne peut combler le manque affectif de la Fadette, c'est la raison de la présence de .. Jean Baptiste. Sur les plateaux, elle attrape un godet de vin, n'en déplaise à certains, à douze ans, elle ne boira plus de lait.
La main libre vient supporter le menton de la Josselinière, tandis qu'elle observe, tête penchée le manège de la Duchesse. Comment ne pas tomber sous la charme d'Alix. Tout le monde aime les fées.
-« Voulez-vous raconter à la duchesse comment vous avez rencontré .. Jean Baptiste, ma boudig ? »
Yolanda Isabel- Messages : 20
Date d'inscription : 01/06/2012
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
-« Karotez! » La gueule blonde se fend d'un nouveau sourire, voulant mettre de coté ce petit accident de parcours. « Je pense qu'il adorera oui moi. »
Et de frotter le derrière des oreilles beige.
Et si les deux bretonnes se sont tourmentés de manière impromptue par leur gêne respective l'étoile angevine, elle, leur apporte par sa présence un nouveau remède à cette drôle de rencontre. Un ange passe, la tension se relâche. La main Montfortienne vient frotter le pelage de l'animal, petit réconfort dans ce monde qui décidément n'est pas encore le sien. Les yeux bleu vont de l'une à l'autre, se concerter sur l'actualité à comprendre la fronde, les petits soucis de Bouillion et le Roy en place, celui immortalisé par les caricaturistes parisiens se souvient-elle, mais aussi sur cette Bretagne qui essaie de se relever de la mort de son Roy, qui cherche un vivant pour conduire tout ce petit peuple à la réputation barbare dont elle est issue. Que cette enfant est sage, mais qu'elle aime écouter plutôt que d'essayer de se faire sa place, de voir que tout ces petits efforts menaient à des progrès encore plus petit, mais les grands au moins, avaient tant de chose à dire.
Il n'est plus question d'elle alors, on en vient aux affaires de famille et aucunement des histoires qu'on enfermait dans le placard ni des petites subtilités des tabloïd bretons qui avait fait le malheur de beaucoup. Alix, elle, aurait préféré le lait au vin et se satisfera de miel, celui avec lequel on puisait l'alcool dont raffolait tant la Bretagne, à commencer par sa marraine. C'est alors qu'on s'intéresse à la bestiole, elle se satisfait que toutes les deux aient adopter le patronyme improvisé par la gamine. Composé, comme son prénom, comme celui de Yolanda.
-« Nous étions entrain de faire la visite à Molières, avec Yolanda, on a beaucoup parlé du français, pour que j'apprenne. » Elle attrape du bout des doigts un fruits, pour mieux se concentrer sur son récit. « Vous savez, nous sommes aller jusque dans la foret. J'avais un peu peur, mais Yolanda a dit que tout irait bien, seulement, elle ne savait pas... » Elle coupe, pour prendre une bouchée. « Alors on y est allé. » Une nouvelle. « Mais... » Alix fini cette fois, et ses deux mains viennent à la rencontre des doux pavillions d'oreilles du petit lapin « On a vu un méchant monsieur, qui essayait de faire du mal à sa maman. » S'adressant à Yolanda : « Tu te souviens? » Revenant à ses moutons : « Mais on a été davantage plus malines, et on est parti jusqu'à chercher des re-s-ca-pés, Yolanda a dit que je pouvais le garder, et qu'il grandira avec nous dans Château Gontier. » Le lapin retrouva l'usage de son audition et le reste de l'assemblée pu reprendre son souffle.
Et de frotter le derrière des oreilles beige.
Et si les deux bretonnes se sont tourmentés de manière impromptue par leur gêne respective l'étoile angevine, elle, leur apporte par sa présence un nouveau remède à cette drôle de rencontre. Un ange passe, la tension se relâche. La main Montfortienne vient frotter le pelage de l'animal, petit réconfort dans ce monde qui décidément n'est pas encore le sien. Les yeux bleu vont de l'une à l'autre, se concerter sur l'actualité à comprendre la fronde, les petits soucis de Bouillion et le Roy en place, celui immortalisé par les caricaturistes parisiens se souvient-elle, mais aussi sur cette Bretagne qui essaie de se relever de la mort de son Roy, qui cherche un vivant pour conduire tout ce petit peuple à la réputation barbare dont elle est issue. Que cette enfant est sage, mais qu'elle aime écouter plutôt que d'essayer de se faire sa place, de voir que tout ces petits efforts menaient à des progrès encore plus petit, mais les grands au moins, avaient tant de chose à dire.
Il n'est plus question d'elle alors, on en vient aux affaires de famille et aucunement des histoires qu'on enfermait dans le placard ni des petites subtilités des tabloïd bretons qui avait fait le malheur de beaucoup. Alix, elle, aurait préféré le lait au vin et se satisfera de miel, celui avec lequel on puisait l'alcool dont raffolait tant la Bretagne, à commencer par sa marraine. C'est alors qu'on s'intéresse à la bestiole, elle se satisfait que toutes les deux aient adopter le patronyme improvisé par la gamine. Composé, comme son prénom, comme celui de Yolanda.
-« Nous étions entrain de faire la visite à Molières, avec Yolanda, on a beaucoup parlé du français, pour que j'apprenne. » Elle attrape du bout des doigts un fruits, pour mieux se concentrer sur son récit. « Vous savez, nous sommes aller jusque dans la foret. J'avais un peu peur, mais Yolanda a dit que tout irait bien, seulement, elle ne savait pas... » Elle coupe, pour prendre une bouchée. « Alors on y est allé. » Une nouvelle. « Mais... » Alix fini cette fois, et ses deux mains viennent à la rencontre des doux pavillions d'oreilles du petit lapin « On a vu un méchant monsieur, qui essayait de faire du mal à sa maman. » S'adressant à Yolanda : « Tu te souviens? » Revenant à ses moutons : « Mais on a été davantage plus malines, et on est parti jusqu'à chercher des re-s-ca-pés, Yolanda a dit que je pouvais le garder, et qu'il grandira avec nous dans Château Gontier. » Le lapin retrouva l'usage de son audition et le reste de l'assemblée pu reprendre son souffle.
Alix Ann- Messages : 5
Date d'inscription : 03/06/2012
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Si jeune, et l'esprit plus clair que bien des beleans sur les réalités du monde. Elle accorde une entière attention à la petite aux trois familles, fille-femme presque mère pour sa petite compagne de voyage.
- Et bien c'est une chance réelle que vous avez, de pouvoir disposer ainsi des titres qui vous sont conférés. La Bretagne semble penser qu'un titre ne saurait être transmis dans son état aux générations suivantes. Tout héritage entraine la dégradation automatique du titre, et de deux rangs. J'ignore quelle est la marche à suivre lorsqu'il s'agit d'un leg, cela dit. Une telle démarche de ma part n'est de toutes manières pas à l'ordre du jour.
A la question concernant Maeve, la voix se fait plus tendre.
- Maeve voyage entre Rennes et le lointain Tregor, où réside son promis, le jeune duc d'Artignac. Elle vient de recevoir le baptême, en prévision de son union, et nage dans le bonheur plein d'avenir qu'ont les jeunes filles à la vie dorée.
Pas un mot sur sa désapprobation quand aux manières de plus en plus brocéliandesques du petit duc. C'est un soucis qu'il ne fait pas bon faire peser sur une conversation déjà alourdie de sujets trop graves pour les petites épaules. Les yeux suivent la main par le vin attirée. La petite veut se faire dame. Elle ne donne pas cher de l'albâtre de ses joues, désormais. Maternelle, elle veillera néanmoins à mettre le holà si le besoin s'en fait sentir.
La duchesse frémit imperceptiblement à la mention du nom de Penthièvre. Le sourire qui suit, à la mention du nom d'Arielle, est donc teinté d'un soulagement qui en accentue la franchise.
Toute bonne famille de canards qui se respecte comporte des nuances variées de plumage. Le jeu des alliances, d'amour ou d'intérêt, a fait que le vôtre est bigarré. Soyez donc fière de vos choix, votre voie est pleine d'honneur, travaille à la préservation de la mémoire ainsi qu'à l'entretien de la grandeur de la noblesse, qu'elle le soit dans l'apparat faute bien souvent de l'être dans l'âme et l'acte. Comme vous dites... préférer les couleurs aux gens. Si celles de Dénéré peuvent-être par l'exercice de votre talent, alors je pense que tous les membres de la famille vous en seraient reconnaissants. Souhaiteriez vous m'accompagner jusqu'à l'aile du château où se tiennent les affaires ayant trait à la famille?
Ou comment proposer du bambou à un panda, un gigot à un lion, ou une couronne à un breton aux dents longues. Dans l'attente de la réponse, la duchesse observe les chastes oreilles de son velu convive.
- Il a eu grand chance de croiser votre chemin, ce petit être...Assurément.
- Et bien c'est une chance réelle que vous avez, de pouvoir disposer ainsi des titres qui vous sont conférés. La Bretagne semble penser qu'un titre ne saurait être transmis dans son état aux générations suivantes. Tout héritage entraine la dégradation automatique du titre, et de deux rangs. J'ignore quelle est la marche à suivre lorsqu'il s'agit d'un leg, cela dit. Une telle démarche de ma part n'est de toutes manières pas à l'ordre du jour.
A la question concernant Maeve, la voix se fait plus tendre.
- Maeve voyage entre Rennes et le lointain Tregor, où réside son promis, le jeune duc d'Artignac. Elle vient de recevoir le baptême, en prévision de son union, et nage dans le bonheur plein d'avenir qu'ont les jeunes filles à la vie dorée.
Pas un mot sur sa désapprobation quand aux manières de plus en plus brocéliandesques du petit duc. C'est un soucis qu'il ne fait pas bon faire peser sur une conversation déjà alourdie de sujets trop graves pour les petites épaules. Les yeux suivent la main par le vin attirée. La petite veut se faire dame. Elle ne donne pas cher de l'albâtre de ses joues, désormais. Maternelle, elle veillera néanmoins à mettre le holà si le besoin s'en fait sentir.
La duchesse frémit imperceptiblement à la mention du nom de Penthièvre. Le sourire qui suit, à la mention du nom d'Arielle, est donc teinté d'un soulagement qui en accentue la franchise.
Toute bonne famille de canards qui se respecte comporte des nuances variées de plumage. Le jeu des alliances, d'amour ou d'intérêt, a fait que le vôtre est bigarré. Soyez donc fière de vos choix, votre voie est pleine d'honneur, travaille à la préservation de la mémoire ainsi qu'à l'entretien de la grandeur de la noblesse, qu'elle le soit dans l'apparat faute bien souvent de l'être dans l'âme et l'acte. Comme vous dites... préférer les couleurs aux gens. Si celles de Dénéré peuvent-être par l'exercice de votre talent, alors je pense que tous les membres de la famille vous en seraient reconnaissants. Souhaiteriez vous m'accompagner jusqu'à l'aile du château où se tiennent les affaires ayant trait à la famille?
Ou comment proposer du bambou à un panda, un gigot à un lion, ou une couronne à un breton aux dents longues. Dans l'attente de la réponse, la duchesse observe les chastes oreilles de son velu convive.
- Il a eu grand chance de croiser votre chemin, ce petit être...Assurément.
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Aux propos de sa parente, elle sourit en coin, tout en trempant le bout des lèvres dans le vin, car en dépit de son jeune âge, son Pair avait fait en sorte qu’elle reçoive une éducation complète en tout point, et l’œnologie fait partie de ces points. La hérauderie bretonne a pour Yolanda des allures de plaisanteries d’ivrognes en tavernes parisiennes.
-« Ajouter à la peine de jeunes gens, la douleur de voir tomber bien bas, les terres de leurs pères.. Bah, ils en reviendront, vous verrez. A moins que ce ne soit pour prouver la valeur des enfants de grandes familles. Allez savoir .. Quant à l’idée que vous puissiez céder vos terres, oublions cela, vous êtes en belle forme ma cousine et vous me voyez ravie de savoir que Maeve va convoler, je m’en souviens comme d’une jolie jeune fille à la même chevelure que vous. Elle fera une mariée splendide. »
Et moi ? Serai-je aussi belle ? L’idée est chassée d’un mouvement de tête et d’une histoire adorable racontée par Alix. Elle opine du chef quand la Fadette la prend pour témoin, et quand l’histoire est finie, la pucelle soupire avec un sourire en coin.
-« Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que ma garde nous a débarrassés d’un braconnier. »
L’affaire avait été réglée rapidement en dépit de la perplexité de la Josselinière, car qui dit braconnier, dit trop souvent paysan qui meurt de faim, ainsi donc, il avait fallu se renseigner sur la provenance de l’homme pour finalement se rasséréner en apprenant qu’il tenait plus du brigand que du pauvre hère. Mais déjà la duchesse met du baume sur cette blessure, ce vague à l’âme, cette idée persistante qu’elle est issue de nobles familles mais n’appartient vraiment à aucune même si la comparaison avec les canards la fait frémir légèrement, quand bien même elle a lancé l’idée. Et la proposition fuse qui lui fait pencher la tête sur le côté pour un instant de réflexion, avant que de porter le verre à ses lèvres et le vider cul sec.
-« Je vous suivrai volontiers ! »
Quand on vous dit qu’elle est passionnée !
-« Ajouter à la peine de jeunes gens, la douleur de voir tomber bien bas, les terres de leurs pères.. Bah, ils en reviendront, vous verrez. A moins que ce ne soit pour prouver la valeur des enfants de grandes familles. Allez savoir .. Quant à l’idée que vous puissiez céder vos terres, oublions cela, vous êtes en belle forme ma cousine et vous me voyez ravie de savoir que Maeve va convoler, je m’en souviens comme d’une jolie jeune fille à la même chevelure que vous. Elle fera une mariée splendide. »
Et moi ? Serai-je aussi belle ? L’idée est chassée d’un mouvement de tête et d’une histoire adorable racontée par Alix. Elle opine du chef quand la Fadette la prend pour témoin, et quand l’histoire est finie, la pucelle soupire avec un sourire en coin.
-« Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que ma garde nous a débarrassés d’un braconnier. »
L’affaire avait été réglée rapidement en dépit de la perplexité de la Josselinière, car qui dit braconnier, dit trop souvent paysan qui meurt de faim, ainsi donc, il avait fallu se renseigner sur la provenance de l’homme pour finalement se rasséréner en apprenant qu’il tenait plus du brigand que du pauvre hère. Mais déjà la duchesse met du baume sur cette blessure, ce vague à l’âme, cette idée persistante qu’elle est issue de nobles familles mais n’appartient vraiment à aucune même si la comparaison avec les canards la fait frémir légèrement, quand bien même elle a lancé l’idée. Et la proposition fuse qui lui fait pencher la tête sur le côté pour un instant de réflexion, avant que de porter le verre à ses lèvres et le vider cul sec.
-« Je vous suivrai volontiers ! »
Quand on vous dit qu’elle est passionnée !
Yolanda Isabel- Messages : 20
Date d'inscription : 01/06/2012
Re: Mi-Penthièvre, Mi-Dénéré, Mi-Josselinière.. Ca fait trois moitiés !
Enjouée, elle se lève, utilisant l'élan sur lequel sa visiteuse semble lancée.
- Alors allons-y sans plus tarder.
Je vais demander à ce que les plateaux et autres coussins nous suivent, n'ayez crainte. Et je ferai prévenir Maeve, peut-être aura-t-elle le temps, si vous vous attardez quelque peu, de venir vous saluer ici.
Etendant le bras pour les inviter à la suivre, elle les mène à travers couloirs et volées de marches vers la salle du conseil de famille des Dénéré.
- Alors allons-y sans plus tarder.
Je vais demander à ce que les plateaux et autres coussins nous suivent, n'ayez crainte. Et je ferai prévenir Maeve, peut-être aura-t-elle le temps, si vous vous attardez quelque peu, de venir vous saluer ici.
Etendant le bras pour les inviter à la suivre, elle les mène à travers couloirs et volées de marches vers la salle du conseil de famille des Dénéré.
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