Fiston: Parlementations

**Chimera** Mer 26 Jan - 12:09

Elle pousse la porte du petit salon, sourcils froncés et visiblement très contrariée.
De maman dans ses petits souliers, consciente de ses erreurs envers son fils, elle est devenue en quelques instants maman fâchée de voir son aîné se comporter comme un enfant gâté oublieux de tout respect envers sa soeur.
Elle a fait demander à ce qu'ils ne soient pas dérangés. De toutes façons, au vu de la tension ambiante, c'était faire preuve de zèle que de faire une telle demande, il ne serait probablement venu à l'idée de personne d'interrompre l'échange entre la duchesse et le jeune seigneur.

Sans même s'asseoir, elle se retourne vers lui, les mains sur les hanches.

Puisque nous avons à parler, alors parlons.
Je t'écoute.

**Eoghan** Dim 13 Fév - 22:38

Lui aussi est droit comme un i. Il est conscient que son comportement avec sa soeur était inapproprié, mais il se devait de faire cela pour s'imposer, montrer que sa colère était réelle et bien présente, et ne serait pas oubliée sitôt les retrouvailles faites. De pseudos-retrouvailles qui n'étaient qu'en fait illusions, puisque hors de ces murs, il était oublié.
Alors, Eoghan était prêt à affronter sa mère. Aujourd'hui il n'était plus l'enfant, et se devait de montrer qu'il avait changé. Il voulait lui montrer tout ce qu'elle avait raté, ce qu'il était devenu, en parti grâce ou à cause d'elle. Il accepterait les remontrances de la Duchesse à propos de sa mère, mais elle aussi aurait des choses à devoir accepter lors de ce drôle d'entretien.

Tu m'écoutes, mais peux-tu me jurer que tu n'oublieras rien une fois que je serais parti ?

L'arsenal était déployé, les premières remontrances fusées.

Inutile de me dire que mon comportement avec Medb était inapproprié, je le sais. Mais je me devais d'être ainsi pour que vous compreniez la gravité de la situation. Néanmoins, j'irais lui parler plus tard, si elle veut me voir.

On reprend son souffle puis on continue.

Je suis certes parti de la Bretagne, car telle était ma décision. Mais j'ai une seule question, quoi que non, deux. Cela mérite-t-il de m'oublier ainsi ? La Bretagne est-il si importante, qu'elle a plus de place dans votre coeur que je n'en aurais jamais ?
J'ai toujours accepté votre dévotion envers le Grand Duché, j'ai beaucoup de respect pour cela même. Mais vient un moment où je crois, la place que vous m'avez ôté pour cette terre devient trop petite pour que je puisse y rester sans mot dire.

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