Lettre d'un vassal

De nous, Tadeus de Montfort-Vendôme, Seigneur de Torfou, Gardien de Longerhon, Evêque de Nantes, Grand Officier de l'ordre de Sainte Kyrène,

A vous, Chimera de Dénéré-Malines, Comtesse de Cholet, Duchesse de Cholet devant le Très Haut, plus belle rousse de Breizh,


Madame avant toute autre chose de vouloir bien me pardonner, mais mon médecin ma ordonné de prendre du repos en mes terres, mes gens et surtout Manuil me surveille bien à ce sujet, je suis même parfois obliger de m'enfermer dans mon bureau pour lire une missive ou d'aller au fond de mon jardin. Même à Longerhon Cyprien, le serviteur de mon Père me surveille et j'ai peu de pouvoir de faire autre chose que de me reposer.

Pour cette raison, je vous envoye jusqu'en votre château mon jeune messager Mahé qui à pour tâche de vous délivrer cette lettre et un cadeau qui provient d'un artisant de la région de Torfou.

Je ne vous dirat bien sur pas dans cette lettre ce qu'est le cadeau, sinon sa ne serait pas drôle ou plutôt je préfére vous reserver la surprise que mes gens portent également avec cette lettre.

Je tient également à m'excuser aussi de ne pas vous rendre visite aussi souvent que je le devrais, surtout en cette fin d'année 1460.

Dans ma retraite à Torfou, je suis toujours à votre service et à votre disposition pour la cérémonie en mémoire de Père.

Que le Très Haut vous en ait sa Sainte Garde et que la Mère vous bénisse de ses bienfaits.

E Torfou, d'ar Yaou 27 a viz Kerzu 1460.

A la Très Grande Comtesse de Cholet,


Je sais que vous devrez râler sur moi pour ne pas vous écrire régulièrement, je suis un bien pietre vassal.

Je vous écris pour avoir de vos nouvelles, car vous me manquez et vous manquez à Breizh qui se transforme de plus en plus en une terre où l'opportunisme, l'idéalisme et le populisme font la lois je ne serais même pas surpris si une personne déclarait une république bretonne.

Les bretons ont l'air différent de ceux que nous avons connus, ils sont comme si rien d'autre ne les interessaient que leurs petits conforts personnel et leurs envies. Comme si servir Breizh et le Très Haut ne comptait plus, comme si la mode était de fuir et de revenir après comme si rien n'était. Si je n'était pas aussi attaché à ses valeurs et à votre honneur croyez moi que je m'enfermerai sur mes terres dans la minute.

Je voulais également savoir, veuillez m'en excusez par avance si vus avez des nouvelles de Sa Majesté le Grand Duc pour l'héritage, même si cela vous irrite au plus haut point je vous repropose mon aide pouur cette affaire, comme je vous sais occupé et surchargé de travail, un vassal ne dois t'il pas aider son suzerain?

Je vais m'arreter sur ses mots pour ne pas trop vous faire perdre de temps dans votre journée si bien remplis, j'espère que vos gens vous servent correctement et vous évite toute inquietude.

Comme vous le savez déjà vous serez toujours la bienvenue à Torfou et dans tout le Comté de Longerhon, dont les habitants seront heureux de voir une très grande dame qu'ils apprécient énormément.

Votre dévoué serviteur.