Hagiographie de Jarkov, Bienheureux breton
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Hagiographie de Jarkov, Bienheureux breton
Canonisation de Jarkov, allias Konan de Chateaubriand
Résultat du décompte : 430 bulletins ont été déposés dont 57% [ 246 ] en faveur de la canonisation 42%[ 184 ] contre cette canonisation.
Lors du vote en canonisation, de nombreuses irrégularités ont été constatées, mais cela est vérifié autant parmi les contre que parmi les pour, on ne peut donc déduire qu’une chose, messire Jarkov reste une personnalité qui a marqué notre siècle de son empreinte et agite toujours autant les foules que de son vivant.
Un Saint doit être principalement une raison d’union et non de désunion, et par delà le pourcentage des votes contre lui c’est le nombre qui peut impressionner puisqu’il dépasse le nombre généralement décompté de votes déposés pour les dernières canonisations et cela même si on en amputait 30% pour compenser les irrégularités. Mais nous ne pouvons nier que le nombre de bulletins lui étant favorable est encore plus important et donc nous déclarons Jarkov, allias Konan de Chateaubriand comme un saint local dont le nom pourra être utilisé précédé du titre de Saint.
Toutefois, il ne sera pas inclus au dogme et donc il ne sera pas considéré comme blasphème de contester sa sainteté ni même son hagiographie.
Nous envisagerons si des documents prouvés authentiques nous sont fournis, ou si des témoignages sérieux nous sont proposés de faire une révision de son hagiographie et de remettre en question ce statut par un nouveau vote après correction des textes.
Pour la curie, Jeandalf, Cardinal du Saint Office
fait à Rome, le 2 juillet 1455
Hagiographie de Konan de Chateaubriand dit Jarkov
Jarkov est un des Père de l’Eglise Aristotélicienne et le Saint Patron des Inquisiteurs et des Gardiens de phares. Rejoignez nous pour cette dernière représentation de Jarkov tenant un bout de chataîgner dont on fait les bûchers. “Vous allez voir de quel bois je vous chauffe” : aimait-il à répéter.
Une vie franciscaine
Réputé comme l'un des bretons les plus fervents à son pays, Konan de Chateaubriand autrement nommé Jarkov, débuta sa longue ascension à la sortie de la guerre de cent ans, dans le royaume de France en Artois. Jeune hère parti à l'aventure loin de son Armorique natale, Jarkov fut le témoin de la première prêche de Frère Nico, inaugurant la résurgence de l'ordre franciscain. Rapidement séduit par ce discours lumineux dans l’obscurité ambiante, Jarkov rejoignit les franciscains dans leur essor pour ne plus les quitter jusqu'à sa mort.
Le Curé d’Argonne
Dans ces temps très reculés en Artois, terre barbare et païenne s'ouvrant à nouveau à la civilisation aristotélicienne, la parole de l’église demeurait étouffée dans les monastères. Jarkov reconstruisit alors dans le petit village d'Argonne la chapelle des temps nouveaux, lieu de culte augurant la repropagation de la foi. Une bonne part des populations rurales des Royaumes d'occident était alors la proie des pires hétérodoxies. Le saint Jarkov officiait quotidiennement dans la petite paroisse pour le service de Dieu et de l’église. La chapelle franciscaine des temps nouveaux devint la tête de pont d’un gigantesque chantier de reconquête spirituelle, onction y fut délivrée sur le front du seigneur Scinarf alors maire de la bourgade, mariages, baptêmes et chants religieux redonnèrent vigueur à la vie religieuse de la communauté.
Reposant sur quelques valeurs simples : piété, gaieté, présence et progrès, le modèle de la chapelle s'exporta rapidement aux alentours par les frères franciscains. Jarkov profita de la notoriété acquise tant par son ancienneté dans la société que par sa verve pour convertir les païens alors légions, faisant d'Argonne une ville relativement pieuse. Son travail missionnaire au service de l’église se poursuivait au-delà de sa paroisse, profitant de ses ventes de maïs pour annoncer la bonne parole, des débats politiques pour faire part de la sagesse ecclésiastique.
La curie romaine
A l’époque, les franciscains et les bénédictins dominait la curie romaine. Les cardinaux se regroupèrent pour redynamiser l’emprise morale et spirituelle de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine sur les populations lassées d’un siècle de violences continuelles. Rapidement le Pape Nicolas V, sur proposition de ses proches cardinaux Frère Nico et Césars firent entrer le jeune Jarkov à la curie pour mettre son énergie au service de l’église universelle.
Le cadre de son action à Rome fut rapidement connu. Frère Nico s'occupait principalement de la théologie et Césars apportait un concours très actif à l'organisation logistique générale. Le jour de son arrivée à la curie, Jarkov pris la tête de la justice cléricale et de l’inquisition, devenant ainsi l'un des cardinaux les plus importants de la première partie du pontificat de Saint nicolas V.
Durant plusieurs mois il fut à la pointe de la rédaction de certains portions du droit canonique nécessitant réécriture, notamment sur le mariage, l'annulation du mariage et autres sacrements. Conformément à ligne historique voulue par les franciscains, alors principaux artisans du renouveau de la foi puisque excepté le cardinal Césars, l’ordre des bénédictins étaient tombés en désuétude, le dogme demeura fidèle à la ligne tracée par le concile de Nicée.
Jarkov entra alors en conflit avec la monarchie française s'obstinant à nier l'autorité du souverain pontife sa Sainteté Nicolas V. Son opposition devint radicale lorsque Lévan III s'acoquina de dame Mllelafee en concubinage, la demoiselle ayant des affinités phookaïstes très prononcées. Autant de prises de position qui le firent considérer comme un extrémiste à l'époque, mais l'histoire lui donna raison puisque le roi de France dut se faire sacrer et se marier religieusement avec une autre à la suite de la fronde.
Le prêtre chevronné
L'activité du franciscain Jarkov fut des plus débordante en son temps et reste un modèle de zêle. On compte ainsi pas moins d'une quarantaine de mariages célébrés en l'espace de trois mois, le renouveau de cette noble institution qu'est le mariage par la chapelle d'Argonne incita la population à fêter les unions devant le curé, là où précédemment elle s'adressait au maire. Le faible nombre de clercs disponibles dans la région d’Argonnes et l'explosion des demandes obligea le breton à fournir un travail énorme en épousailles. Il eut le loisir de bénir une bonne centaine d'entreprises diverses destinées au bien commun, allant à bénir une élection jusqu'à bénir le boulanger offrant du pain à petit prix pour les pauvres. Ses oeuvres sont aussi diverses que multiples, mariage princier, enterrement, pèlerinage avec feu Blob des franciscains, sermon sur l’éthique de la politique, baptême, etc.... Il fit une croisade personnelle à Jérusalem, dont le récit est conservé dans les archives de sa famille. Il fut le prêtre hyperactif et prolifique de la foi dans un pays ravagé par l'ignorance et l’oubli.
L’aventure bretonne
Dès la fin du blocus sur les routes menant à la Bretagne, Jarkov s'empressa de retrouver sa patrie bien aimée et y ouvrit aussitôt sa deuxième chapelle, à Saint Brieuc. Il y participa aussi avec arnvald à la bénédiction de la seconde cathédrale d'occident en taille, celle dédié à Saint Benoît.
Aussitôt, il dut faire face au premier cas d'hérésie organisée : le druidisme breton extrêmiste, antérieur au phookaïsme. Mené par Celtic13 le mouvement druidique extrêmiste reniait la foi aristotélicienne et faisait preuve de violences répétées contre le clergé breton dont leur tête de file, Jarkov. Ce dernier organisa rapidement ses forces, ralliant à sa personne plusieurs pieux bretons, dont le très grand Isidore, pour demander l'ouverture de l'inquisition en Bretagne. Cela ne fut jamais décidé, un pacte ayant été réalisé entre Jarkov et les druides entre temps sous la gouverne du duc Iziledur. Ce pacte fit rentrer les druides dans le rang de la vraie foi avec soumission aux enseignements dogmatiques et à l’autorité canonique de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne. Cette résolution pacifique de ce conflit religieux local devait inaugurer la très forte tradition de piété bretonne.
La reconquête spirituelle bretonne se fit dans un cadre strictement franciscain, Jarkov envoyant en effet ses nouvelles recrues dans le sillage de Frère Nico. De nombreuses valeurs franciscaines se retrouvent dans la construction de l'Eglise « bretonne » et dans la politique du Grand Duché tout entier. Le travail religieux bien entamé, Jarkov publia des lois interdisant tout culte hétérodoxe, à une époque où la tolérance religieuse était la norme partout excepté en Champagne. Il fit reconnaître en outre par le droit breton la compétence inquisitoriale de l'Eglise. La protection de l'homogénéité de la foi bretonne passa par une lutte impitoyable contre tous les hérétiques.
Le passage à la tête de l’inquisition
Très jeune, Jarkov manifesta immédiatement l'intention de devenir inquisiteur. Juriste de formation, la voie lui était tout indiquée. Une fois à la curie, il réorganisa donc l'office de l'inquisition en prenant de le titre de Grand Inquisiteur. Son travail se heurta constamment sur la mauvaise volonté des justices françaises et lorsqu'il quittera l'inquisition ce sera las de la désinvolture des laïcs. Il aura néanmoins mené avec brio et panache le procès inquisitorial à l'encontre de Morthya, chef de file des hérétiques phokaaïstes ainsi que contre une sorcière elle aussi normande adoratrice du diable et de la magie noire. Cinq hérétiques périront au final. Mais la cour d’appel des pairs le censura. Désabusé, Jarkov quitta l'inquisition ce jour là, enragé de voir que la cour des pairs persistait à ignorer les outrages phookaïstes pour avoir condamner celui qui fit taire le nain hérétique Morthya qui insulta l'Eglise et la foi comme personne.
L'oeuvre inquisitoriale se déclina sur de nombreuses autres affaires. Jarkov fut l'un des instigateurs de la croisade contre les phookaïstes qui n'eut finalement pas lieu faute aux diplomates laïcs. Il fut aussi celui qui démasqua les pratiques de sorcellerie du cardinal Sanctus. Il mena en Bretagne les plusieurs enquêtes de l'inquisition et donna à cette institution de véritables lettres de noblesse. Jarkov reste pour les mémoires le principal adversaire du Phookaïsme, puisque pendant très longtemps seul à lutter contre eux par les mots et par la force avec une violence restée légendaire.
L'épilogue
Jarkov avait déjà une longue carrière derrière lui lorsque certains des écrits originels d'Aristote furent redécouverts. Il participa aux premiers pas de la conversion du dogme, prônant un aristotélicisme vivant. Toujours très virulent quant à l'inertie française, peiné du comportement de certains, épuisé d'avoir fait plus de cérémonie que quiconque à l'époque, Jarkov quitta la curie et les ordres. Il laissa la Bretagne aux mains des successeurs qu'il avait pris sous son aile très tôt, Gortzen, Latan et Bibineloden. Le lendemain de son départ, on apprit la mort du Pape Nicolas V et la nomination de son successeur le Saint Père Eugène V. Ayant discuté avec Nicolas V, la veille de sa mort qui lui avait semblé en parfaite santé de celui ci, Jarkov soupçonna un meurtre orchestré par le roi de France qui avait recontré Nicolas V lors d’un dîner orageux quelques heures avant sa mort. C’est l'une des raisons qui le poussa à lutter contre le roi de France lors de la fronde. Jarkov rejoignit la champagne où il périt lors de cette fameuse fronde.
Sa vie laïque
La vie de Jarkov fut exceptionnellement remplie. Il lui fut donné de participer à toutes les grandes arènes politique de son époque, il fut l'un des principaux protecteur de l'indépendance bretonne, fut l'un des fondateurs du Pars devenu aujourd'hui premier parti de France, il s'opposa contre toutes les tentatives d'hégémonie française, fut un ami fidèle des grands aristotéliciens de l'époque : Volpone, Marcus, Caedes, tous anciens cardinaux et bien d'autres. Il rédigea seul le plus important ouvrage juridique d'Occident : le grand coutumier breton, tint tête à toute la pairie de France qui voulait rogner sur l’autonomie traditionnelle bretonne et contribua à l'essor breton en possédant le record de longévité au poste de procureur.
citations de l’illustre Jarkov
Jarkov a fondé l’inquisition sous sa forme la plus dure, allant peut être jusqu'à l'extrémisme dans sa rigueur.Jarkov a écrit:"Vous allez voir de quel bois je vous chauffe"Jarkov a écrit:“Le bûcher au bois de châtaignier : idéal pour les fêtes entre amis , il suffit de prendre les châtaignes avant de découper l'arbre en bûche et l'on cuit les châtaignes en regardant l'hérétique brûler."Quant à ses ennemis, il avait toujours une petite pensée pour eux a écrit:“Je vote pour qu'ils crèvent tous.”
Jarkov a toujours su donner un nouvel élan à l'Inquisition. Soutenu par les plus anciens de l'église, tout le monde aimait Jarkov.Breizh disait de lui a écrit:Si tu tombes Jarkov, surtout dans des conditions comme celles-là, je tombe avec toi. Personne n'a le droit de s'attaquer à quelqu'un de la sorte, surtout toi. Ils connaîtront la revanche du Breton si cette histoire finit mal
Il avait toujours cette formule sacrée qu'il avait lancé en tant qu'inquisiteur"Ouvrez un pot de miel et toutes les mouches se ruent dessus.
Brûlez un phookaiste et tous les abrutis se convertissent à l'hérésie."
Jarkov, cardinal Inquisiteur, faisait trembler ses ennemis, tout est si bien raconté par ses propres mots qu'il nous laisse découvrir dans sa croisade personnelle. Il n'avait pas cette envie que certains lui portaient de tuer à tout bout de champ. Pour lui, seul Dieu avait cette capacité d'enlever la vie.
Ainsi, Jarkov exposait ses faits à Jacques“Mais et concernant l’autre commandement : « Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement. » , vous l’avez bel et bien transgressé en coulant le navire pirate puis les chaloupes , condamnant ainsi tous ces infidèles à une longue agonie en mer qui s’achèvera inéluctablement par la noyade.
-Nenni ! Je n’ai tué personne.
-Vraiment ? Pourtant tous ces gens doivent être mort à l’heure qu’il est et ne le seraient pas s’ils n’avaient point croisé votre route.
-Mais voyons frère Jacques , je n’ai rien fait d’autre que de casser un peu de bois à coup de hache et de pique , je n’ai frappé aucun de ces barbares et l’océan seul sera responsable de leur mort. Est ce ma faute si ces gens ne savent pas nager sur plusieurs kilomètres ? Bien sur que non. Et quand je suis parti , tous étaient vivants , si Dieu décide qu’ils doivent vivre alors il fera venir un autre navire qui les sauvera , sinon non , mais telle sera la volonté du Tout Puissant.”
Le départ
L'Inquisiteur Jarkov s'en allait un soir de 14 octobre 1453 sous ces paroles:“j'abandonne le poste d'inquisiteur, bonne continuation à vous et ne vous faites pas d'illusion sur l'inquisition , pour avoir été Grand Inquisiteur de l’Eglise, je peux vous affirmer que ce n'est pas que du vent... “
L’héritage Jarkovien
Strict et sévère, Jarkov ne tolérait pas la faiblesse. Absolutiste dans sa foi, il n'avait de respect que pour la Vérité ce qui le faisait paraître incroyablement intolérant aux yeux de ses contemporains. Ne rechignant pas à recourir à la force pour imposer la droiture, il mettait un point d'honneur à parler avec franchise, trop diront beaucoup. Toujours poursuivant l'idéal de Saint Arnvald, patron des hommes de loi, il respectait plus que tout autre la lettre de droit, bien que souvent prompt à médire des mauvais textes juridiques . Il pratiqua une justice vivante, joyeuse, mais toujours soucieuse de la conformité au droit. D'une froide impartialité, il répondait toujours présent lorsqu'on lui posait une question de droit et allait vers les modestes gens pour leur expliquer les subtilités juridiques qui leur échappait. Il défendit avec passion les innocents et pourchassa sans relâche les criminels, ce qui lui valut de demeurer aussi longtemps magistrat et la confiance placée en lui pour rédiger les lois. Nul procès qu'il mena ne fut brisé en appel, sauf le dernier qui amena sa démission et son retrait de la vie publique.
Relique
Sa main, gardée dans un coffret ouvragé, lui fut coupée par Caedes dans sa geôle lors de la Fronde. Cette main, auparavant un poing fermé, s’est détendue lors du Tro Breizh en présence de saintes reliques à Tréguier, signe d’apaisement des mânes de Jarkov. La relique sera conservée en la cathédrale de Rennes, posée sur sa Pierre fondatrice qui lui permit de suivre les travaux de fondations de celle ci. On attribue à cette pierre la capacité de faire avouer le prévenu frappé d’une sainte terreur.
Elément lié
La rigueur absolue de la loi dans la foi, symbole de l’Inquisition. La lumière des phares guidant les marins et les fidèles dans les brumes de la réalité. Saint Patron des Inquisiteurs et des Gardiens de phares
Arzhel- Messages : 45
Date d'inscription : 10/01/2011
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