D'un château à l'autre

**Tadeus** Sam 14 Jan - 20:42

De nous, Tadeus de Montfort-Vendôme, Aotrou Torfou, Vice Chambellan de Bretagne, Secrétaire Apostolique de France, Vicaire Diocésain de Rennes, Grand Officier de l'Ordre de Sainte Kyrène,

A vous, Chimera de Dénéré-Malines, Dukez Cholet, Archidruide de Bretagne, plus belle rousse de Bretagne,

Je vous écris ce jours votre Grâce pour vous informez que depuis que Père ma confier avec votre accord les terres de Torfou que je me suis bien installé et que la terre produit bien.

Comme vous savez dés que j'ai un moment de libre je vais en mon château pour me reposer et y respirer l'air de qualité qui fait la réputation de votre Duché, loin des affaires auquel nous sommes attachés.

Pour vous remercier de toute votre gentilliesse envers moi et ma famille, même si je pense que mon Père vous a déjà remercier. Je voudrais vous adresser ces modestes présents.

Vous trouverez avec cette lettre, ces magnifiques animaux qui vous sont destinés.

Ils proviennent de très bonnes écuries, prennez en grand choix.

Mes hommes en plus des chevaux vous porterons ceci:

Je sais qu'une personne comme vous se moque des cadeux comme ceux là, mais cela me fessait plaisir.

Que le Très Haut vous garde et vous bénisse jusqu'a la fin des temps.

E Torfou, d'ar Sadorn 14 a viz Genver 1460

Tadeus de Montfort-Vendôme

**Chimera** Lun 16 Jan - 18:47

La duchesse fronce les sourcils. A son bureau, penchée sur un vélin toujours vierge ou presque, elle tente d'essayer de songer à se mettre à l'ouvrage, sans grand succès tant ses pensées sont parasitées par l'irruption quasi-permanente d'un museau chafouin dans toute pensée qu'elle essaie d'élaborer. Un museau, un souffle, des attentions tendres et gourmandes... Il est sa compagnie.
En sa présence comme en son absence, stipulait le serment qu'il avait voilà quelques semaines prononcé. Honnête serviteur qui n'avait plus depuis quitté son esprit. Si elle avait su qu'il saurait si bien s'y tenir, l'aurait-elle formulé autrement? Regret peut se rhabiller. Elle a choisi ce chemin et compte bien l'explorer sans en perdre la moindre miette...
Une autre perturbation finit par se greffer à l'actuelle, plus extérieure cette fois: vacarme, tintamarre,bordel, bref, agitation soudaine dans la cour du château.
Contrariée, la rousse jette un oeil vers la fenêtre sans quitter son bureau et grommelle:
- Même plus moyen de penser tranquille ici..

Quand Nolwenn entre, la rousse demande, sans-même relever la tête:

- Nolwenn, qu'est-ce que c'est que ce raffut?
- Un pli du Seigneur de Torfou, ma dame.
- Ah bien, mais qu'est-ce c'est que ce vacarme? Il y a un soucis à l'écurie?
- C'est arrivé en simultané, vous savez... mais on a l'impression que quelqu'un emménage...

Intriguée, elle relève la tête et contemple la missive avec un air dubitatif. Main tendue vers les mots du vice-chambellan, haussant les sourcils.
- Fais donc voir.
Sitôt le vélin en main, elle fait sauter la cire d'un geste expert et promène des yeux inquisiteurs sur le contenu. Bouche bée un instant, elle laisse tomber le parchemin et se lève, attrapant d'une main un épais tartan, et de l'autre la menotte de sa suivante pour la trainer avec elle jusque dans la cour.
- Ce sont des cadeaux! Il a envoyé des palefrois!!

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