Il est venu et il est revenu le vieux Rat de ces Dames le vieux Rat de ses lames !!

Une nuit de chevauché effréné pour arrivé au plus vite à Cholet, le pauvre Bidule, vaillant destrier encore plus vieux que son maître Rat transpirait à grande gouttes. Ce n'est qu'au petit matin qu'une halte fut de mise, en effet à cette allure le pauvre cheval mourrait et il ne serait plus bon à rien... La viande de cheval épuisé à ce point c'est trop dur pour être mangé et sa peau, trop vieille pour être utile à quoi que ce soit. Peut être que seul sa tête pourrait décorer la cheminer du rat en souvenir du bon vieux temps.
C'était donc par amour de son vieux canasson que le rat fit halte à quelques lieux de Cholet. La bourgade était en vue, les toits fumant et recouvert de neige, mais pas âmes qui vivent encore... Ou pas en vue tout du moins.

Le rat pour ce réchauffé les doigts et le museau pris le temps de rassembler un bon petit tas de bois un peux mouillé par la neige autour de lui, et quelques brindilles de bois bien sec de ses affaires ainsi que ses deux silex. Et oui il les silex mieux que les "briquet" jamais ne vous laisse en rade en ces temps si froid.
Hop hop en deux coup le petit tas prit feu, et en quelques minutes un bon feu remplis l'air d'une douce chaleur.

Le rat et Bidule ce réchauffairent un petit moment, mangeant un petit bout au passage, foin pour le rat, viande pour Biduele... Heuuu... Foin pour Bidule, viande pour le Rat. Rat des champs peut être, mais rat carnivore quand même !! Mais le chouchen coula à flot dans son gosier.

Une fois le ventre bien pleins, le corps bien chaud et le foie bien garnie, le rat jeta de la neige sur le feu, rempacta ses affaires et repris la route pour Cholet.

C'est donc quelques heures plus tard, le soleil était maintenant bien haut dans le ciel et les rayons réchauffaient la peau à eux seul, enfin... Douce illusion du soleil !!

C'est donc la bourgade en pleine effervescence que le rat traçât son chemins entre les chaumières, la neige n'avait pas encore transformer les rues en mare de boue géante mais cela n'allait pas tarder... Il fallait vite arriver au chateau pour ne plus en sortir.
Car la boue c'est bon pour la peau, mais les rats aiment pas l'eau ...

Le village fut vite traversé, mais pas loin de la herse une bande de gamins entoura Bidule et le Rat, demandant l’aumône. Diantre le rat est pas noble mais c'est vrai qu'il avait fait un effort vestimentaire pour l'occasion, Sa Grasce Chimera n'est pas n'importe qui quand même. Mais du coup on le prenait pour un de ces noblion de petites race.
Donc deux chois s'offris à lui, donner un coup de botte dans la mâchoire du gamin le plus proche et continuer sa route, ou donner un petite pièce... La première option était facile et surement celle qu'il aurait choisi il y a encore quelques années, mais mine de rien le rat avait appris à apprécier les enfants à Vannes, enfin à pas les détester tout du moins.
Il sorti donc un petit écus par gamins qu'il leurs donna en main propre, en leurs disant :

- Remercie la Normandie pour sa générosité !!

Puis il ce dirigea vers la herse en ce marrant.
Un garde dormait la sur sa lance, surement qu'il y avait passé une parti de la nuit dans le froid... Le vieux rat le comprenait mais...

- ON NE DORS PAS PENDANT LE SERVICE SOLDAT !!!!

Le pauvre Soldat sursauta et se mis au garde à vous devant le rat qui explosa de rire, il était plutôt en forme le vieux malgré le voyage.
Voyant le Rat le soldat ne sus pas quoi faire, qui était ce vieux soldat sur son canasson ?! Entre l'envoyé paître et rester au garde à vous dignement le soldat était plutôt drôle à voir.

- Vas prévenir dame Pelotine ou sa Grasce que Niark de Ratspoutine l'homme à tout faire est la ! Et t'endors pas en chemin soldat...

Puis le rat attendit ,du haut de son Bidule, le soldat !!

[Appartements de la Duchesse]

La duchesse s'étire.

- Allez, hop hop Ifig, promenade matinale, trois tours de courée!
- Pour moi?
- Pour moi, nigaud.
Je plaisante, j'ai juste besoin de prendre un peu l'air.

Emmitouflée dans un manteau de fourrure, elle descend les quelques marches qui mènent dans la cour. Inspection matinale, tout est encore un peu engourdi. Un petit tour par les écuries pour grattouiller les naseaux chauds de Morvac'h, et retour dans la cour, où un homme d'armes trotte. La duchesse met un point d'honneur à connaître par leur nom tous les hommes et femmes de sa maisonnée. Depuis Cholet, ça fait beaucoup, alors il lui faut deux ou trois secondes pour pouvoir lancer:

- Olà, Ronan, où cours-tu si vite?
Sans même regarder, le jeune homme lance.
- Prévenir dame Pelotine où sa Grasce qu'un homme nommé Niark de Ratspoutine est ici.
- Il est déjà ici?
Arrêt net, et le soldat se tourne vers la voix.
Il écarquille soudain les yeux et, confus, plante les pieds sur le pavé et se raidit tout comme un piquet.

- Votre Grâce, mes excuses, je....
- Bonjour, Ronan.
La duchesse sourit. A voir sa tête, il a émergé depuis peu. Les joues roses, une fine buée s'échappant de ses lèvres amusées, elle le regarde.
- B... Bonjour, ma dame...
- Je te suis.
- Bien, ma dame...

Quelques pas plus tard, suivant un Ronan désormais alerte et fringuant, la duchesse parvient au devant de son visiteur.

Degemer mat e Cholet, Niark.
J'espère que la route fut bonne. Venez vous réchauffer, je vous en prie. On va s'occuper de votre monture.

Etendant le bras vers l'imposante bâtisse, elle l'invite à la suivre, sous l'oeil toujours vigilant d'Ifig.

Diantre, il n'était pas faux que le Breton pourrait s'avérer être une langue utile à manier étant donné que c'est la langue utilisé en ces contrés ! Mais le rat n'avait jamais vraiment eu bien le temps ni le courage d'apprendre à parler ce dialecte celtique tout droit sorti des mythe à base de gnomes, farfadets et autre petites bestioles plus maline les une que les autres, mais plus moche les une que les autres.
Mais bon, si il devait prendre en main le pays de Cholet il lui faudrait bien parler la langue du coin, sinon comment ce faire comprendre du paysans et autres ouvriers du coin ?!
Le Rat regarda donc la Duchesse en soulevant un sourcil... Était elle sérieuse en lui proposant cela ? Avait elle autant de temps à lui consacrer ou bien le fessait elle marcher pour son plus grand plaisir, bien que sadique, plaisir quand même ?! Mais bon n'aillant pas tellement le chois si il avait à travailler pour elle et pour les bretons, il fini pas acquiescer du chef.

- Ma fois Duchesse, si cela peut me permettre de passer plus de temps encore en votre compagnie, alors toutes les excuses sont bonne. C'est donc avec une joie non dissimulé que j'accepte votre proposition de cours particulier. Mais je vous averti, je suis au niveau zéro du Breton, il va donc vous falloir temps et patience avec ma pauvre personne inculte que je suis...

Un petit sourire en coin non dissimulé ! Et voila qui était dit, elle l'aimait charmeur, il ne manquerait pas de l'être, et puis cela lui évitait surtout d'accepter sa proposition par obligation et bien entendu de lui faire gagner une bataille moral sur le pauvre rat... D'habitude on ne propose rien à un rat, le rat a pour habitude de s'inviter ou on l'attend le moins et souvent ou il trouve de quoi manger et ce réchauffer. Mais comment refuser une telle proposition...?!
Il était vrai que le temps était sec, les terres déserté par les paysans car inutilisable, seul le bétail sortait de temps en temps brouter une rare touffe d'herbe par si par la.
Mais n'était ce pas le charme de l'hiver ?

- Je dois bien vous avouer que j'aime autant l'hiver que l'été, voir encore plus l'hiver !! Pas pour des raisons militaire, car il est bien connu que l'hiver est l'allier des défenseur et la hantise des attaquant, mais bien pour ce calme et ce silence absolut règnent en maître sur les terres, sans frontière et l'Homme ne peut y faire. Et les rayons de soleil en cette période sont comme la brise de l'été, agréable et bénéfique, bien que souvent trop court.
Mais je suis d'accord avec vous, mieux vaux sec que mouillé, avez vous déjà vue un rat mouillé ? Ils ne pensent qu'à ce cacher. Oh non, la forure ne peux rien faire contre l'humidité... Alors qu'un petit vent sec, bien que piquant vous pousse souvent à aller de l'avant !!

Ils continuaient leurs marche jusque dans le château, profitant d'une douce chaleur, enfin... Disons qu'il y fessait déjà moins froid mais pas encore bien chaud. Les grand mur de pierre n'avait pas pour vocation à garder une pièce chaude. La Duchesse en passant devant de grande tapisserie lui raconta l'histoire de sa famille, ce qu'il ne compris pas tellement, titre donné, retiré, et tout le tsouin tsouin, et son esprit était plutôt en direction d'un bon gros feu que d'histoire de famille. Mais il écouta poliment tout de même, si il devait la servir il fallait la connaitre !

- Ma fois je suis perdu... On donne on retire, de vrai marchand de tapis la noblesse Bretonne non ?? Ricanant. Ma fois je vous dis que tant que vous m'avez entre les mains, on vous retirera pas vos terres de si tôt !! M'enfin je serais curieux de voir vos archive oui, le rat est de nature fouineuse, et si il faut que j'en déterre des ennemies de longue date, je saurais à quoi m'en tenir avec certaine personnes.

Le rat porta la main au pommeau de son épée en signe de soumission à son nouveau "maître" un vrai petit rat domestique le Niark... Une porte s'ouvris donnant accès à un salon, le rat sentant une vive chaleur s'y engouffra avec la Duchesse.