Questions d'Artignac
3 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Questions d'Artignac
Et la duchesse de poursuivre sa parlote.
Et non, vous ne me dérangerez pas. La noblesse a cela de bon que l'on peut décider quand l'on veut faire les choses.Presque tout peut être remis au lendemain ou anticipé, c'est selon.
Sourire, main tendue vers un fauteuil confortable. Le temps est encore clement et la fenêtre est ouverte. Nolwenn leur sert à boire, et quelques vivres sont déja déposées sur la table.
Si vous le souhaitez, oui, je vous parlerai de nos traditions et vous conterai quelques histoires de notre contrée, mais ce ne sera pas avant d'avoir entendu la votre! Vous egayez ma curiosité.
Si cela dit vous souhaitez poser vos questions dans un premier temps, alors je suis toute ouïe.
Et non, vous ne me dérangerez pas. La noblesse a cela de bon que l'on peut décider quand l'on veut faire les choses.Presque tout peut être remis au lendemain ou anticipé, c'est selon.
Sourire, main tendue vers un fauteuil confortable. Le temps est encore clement et la fenêtre est ouverte. Nolwenn leur sert à boire, et quelques vivres sont déja déposées sur la table.
Si vous le souhaitez, oui, je vous parlerai de nos traditions et vous conterai quelques histoires de notre contrée, mais ce ne sera pas avant d'avoir entendu la votre! Vous egayez ma curiosité.
Si cela dit vous souhaitez poser vos questions dans un premier temps, alors je suis toute ouïe.
Re: Questions d'Artignac
Il est vraie que la noblesse a de bon côté tout de même.
Naël pensant cela continue d'écouter la Duchesse, il s'installe dans le fauteuil qu'elle lui indique et observe alors la table déjà garni.
A manger et a boire. Slurp.
Car oui, Naël est un glouton, l'adolescence...
Hum, eh bien je peux pour commencer vous contez la légende Bretonne que je connais.
La ville d'Ys.
Un sourire avant de prendre un verre a porté dans sa main et d'en gouter le contenu.
Ca va être long alors autant prévoir...
Je l'apprécie beaucoup, elle parle plutôt bien de nos religions Bretonne, le Druidisme et l'Aristotélisme.
L'histoire raconte qu'un homme, Gradlon le Grand, Roi de Cornouaille fit un jour construire une ville pour sa fille. La ville d'ys.
Cette ville se trouvait en dessous du niveau de la mer et était protégé de celle ci par une digue dont une écluse servait a entrer ou sortir du port de la ville. Seul le Roi pouvait ordonner l'ouverture ou la fermeture de cette écluse.
Le temps vont et Dahut, la fille du Roi commença a s'ennuyer dans sa ville. Profonde adepte de la croyance Celtique, elle accusa Corentin, Évêque de Quimper, que cet ennuie était de sa faute, que la ville devenu triste et ennuyeuse et qu'elle rêvait elle d'une ville ou la richesse, la joie de vivre et la liberté règnerait.
"Signant" un pacte avec un Dragon, Dahut fit de la ville d'ys, la ville la plus puissante et riche de Bretagne, en effet, le Dragon attaquait les navires marchands croisé au large de la ville. Rapportant ainsi moult richesse.
Dahut, régnant sur sa ville en profita pour inviter chaque soir un amant dans son palais. Tous ces amants, elle les tuait en leur obligeant a porter un masque de soie enchanté qui, des l'aube, se transformait en une griffe d'acier... Les corps était ensuite jeté dans l'océan du haut d'une falaise.
Plutôt horrible je trouve.. Enfin, bon, je poursuis.
Cela continua chaque jours, jusqu'à ce qu'un homme, un nouvel amant tout de rouge vêtu vint au palais.
Dahut, en tomba amoureuse, un coup de foudre.
Malheureusement pour elle il ne s'agissait pas d'un homme, mais bien du diable, le malin en personne envoyé par le Tres haut pour punir la pècheresse.
Par amour pour l'homme en rouge, elle déroba la clef de l'écluse a son père durant son sommeil et lui donna.
L'homme en rouge, utilisant la clef fit s'ouvrir l'écluse, déchainant ainsi la colère de l'océan sur la ville dont les habitants furent tué.
Le Roi Gradlon lui réussit a survivre et a s'échapper de cet enfer. Il fut aider par Saint Gwenolé.
Chevauchant sur un cheval marin et se sentant alourdi ils s'aperçurent rapidement que Dahut était elle aussi accroché au cheval.
Gwenolé l'assomma pour qu'elle lache prise.
Le Roi Gradlon abandonna ainsi sa fille et rejoignit le rivage...
Certains pêcheurs de Douarnenez pensent que la ville un jour renaîtra, plus belle que jamais.
Reprise de la respiration, et nouvelle gorgée du breuvage a coté de lui.
Vous pourrez me dire si j'ai fais des erreurs a ma citoyenneté ainsi.
Les sages n'en ont semble-t-il pas trouvé, mais experte que vous êtes, vous avez sans aucune doute un oeil et une oreille plus experte sur le sujet.
Un nouveau sourire a Sa Grace Rousse.
Naël pensant cela continue d'écouter la Duchesse, il s'installe dans le fauteuil qu'elle lui indique et observe alors la table déjà garni.
A manger et a boire. Slurp.
Car oui, Naël est un glouton, l'adolescence...
Hum, eh bien je peux pour commencer vous contez la légende Bretonne que je connais.
La ville d'Ys.
Un sourire avant de prendre un verre a porté dans sa main et d'en gouter le contenu.
Ca va être long alors autant prévoir...
Je l'apprécie beaucoup, elle parle plutôt bien de nos religions Bretonne, le Druidisme et l'Aristotélisme.
L'histoire raconte qu'un homme, Gradlon le Grand, Roi de Cornouaille fit un jour construire une ville pour sa fille. La ville d'ys.
Cette ville se trouvait en dessous du niveau de la mer et était protégé de celle ci par une digue dont une écluse servait a entrer ou sortir du port de la ville. Seul le Roi pouvait ordonner l'ouverture ou la fermeture de cette écluse.
Le temps vont et Dahut, la fille du Roi commença a s'ennuyer dans sa ville. Profonde adepte de la croyance Celtique, elle accusa Corentin, Évêque de Quimper, que cet ennuie était de sa faute, que la ville devenu triste et ennuyeuse et qu'elle rêvait elle d'une ville ou la richesse, la joie de vivre et la liberté règnerait.
"Signant" un pacte avec un Dragon, Dahut fit de la ville d'ys, la ville la plus puissante et riche de Bretagne, en effet, le Dragon attaquait les navires marchands croisé au large de la ville. Rapportant ainsi moult richesse.
Dahut, régnant sur sa ville en profita pour inviter chaque soir un amant dans son palais. Tous ces amants, elle les tuait en leur obligeant a porter un masque de soie enchanté qui, des l'aube, se transformait en une griffe d'acier... Les corps était ensuite jeté dans l'océan du haut d'une falaise.
Plutôt horrible je trouve.. Enfin, bon, je poursuis.
Cela continua chaque jours, jusqu'à ce qu'un homme, un nouvel amant tout de rouge vêtu vint au palais.
Dahut, en tomba amoureuse, un coup de foudre.
Malheureusement pour elle il ne s'agissait pas d'un homme, mais bien du diable, le malin en personne envoyé par le Tres haut pour punir la pècheresse.
Par amour pour l'homme en rouge, elle déroba la clef de l'écluse a son père durant son sommeil et lui donna.
L'homme en rouge, utilisant la clef fit s'ouvrir l'écluse, déchainant ainsi la colère de l'océan sur la ville dont les habitants furent tué.
Le Roi Gradlon lui réussit a survivre et a s'échapper de cet enfer. Il fut aider par Saint Gwenolé.
Chevauchant sur un cheval marin et se sentant alourdi ils s'aperçurent rapidement que Dahut était elle aussi accroché au cheval.
Gwenolé l'assomma pour qu'elle lache prise.
Le Roi Gradlon abandonna ainsi sa fille et rejoignit le rivage...
Certains pêcheurs de Douarnenez pensent que la ville un jour renaîtra, plus belle que jamais.
Reprise de la respiration, et nouvelle gorgée du breuvage a coté de lui.
Vous pourrez me dire si j'ai fais des erreurs a ma citoyenneté ainsi.
Les sages n'en ont semble-t-il pas trouvé, mais experte que vous êtes, vous avez sans aucune doute un oeil et une oreille plus experte sur le sujet.
Un nouveau sourire a Sa Grace Rousse.
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Elle s'est installée en tailleur dans son fauteuil, position fétiche et propice à la dégustation d'histoires.
Les convenances auraient souhaité autrement, mais son vis à vis est un adolescent, et encore une fois, la noblesse a du bon qu'elle excuse en leurs demeures les caprices simples de ceux qui la portent.
Elle écoute le jeune Nael avec attention, souriant parfois, hochant la tête à d'autres moments. Elle bat silencieusement des mains pour le féliciter à la fin de son récit et sourit de nouveau en entendants a dernière remarque.
Et bien, vous savez, Gwenael, que des histoires comme celle que vous venez de me conter ont parcouru les siècles et ont été tant racontées que parfois en chemin elles ont fatalement été modifiées.
J'ai maintes fois entendu ce récit, et certains points diffèrent parfois, la manière dont périssaient les amants de Dahut la cruelle, par exemple, ou bien encore la façon dont Gradlon s'échappe de la ville alors que les flots l'engloutissement. Dans certaines versions il emporte avec lui sa fille qui chute en cours de route, parfois c'est malgré lui qu'elle s'accroche à son cheval. Ce genre de détails, je dirais, font partie de la marge d'interprétation de celui qui raconte. Il n'y a donc aucune erreur dans le conte que vous venez de dire.
C'est cela aussi qui fait le charme de notre tradition. Je suis heureuse cela dit de constater que le bureau de la citoyenneté vous ai mis au défi de raconter une histoire. C'est une très juste manière de tester le sentiment d'appartenance des bretons.
Elle prélève une gorgée dans son verre et attrape un quartier de pomme dans le plateau près d'elle.
Souhaitez vous maintenant entendre une histoire, ou bien discuter d'autre chose, ou encore aller parcourir les environs?
C'est votre journée, et donc à vous que revient le choix des activités.
Les convenances auraient souhaité autrement, mais son vis à vis est un adolescent, et encore une fois, la noblesse a du bon qu'elle excuse en leurs demeures les caprices simples de ceux qui la portent.
Elle écoute le jeune Nael avec attention, souriant parfois, hochant la tête à d'autres moments. Elle bat silencieusement des mains pour le féliciter à la fin de son récit et sourit de nouveau en entendants a dernière remarque.
Et bien, vous savez, Gwenael, que des histoires comme celle que vous venez de me conter ont parcouru les siècles et ont été tant racontées que parfois en chemin elles ont fatalement été modifiées.
J'ai maintes fois entendu ce récit, et certains points diffèrent parfois, la manière dont périssaient les amants de Dahut la cruelle, par exemple, ou bien encore la façon dont Gradlon s'échappe de la ville alors que les flots l'engloutissement. Dans certaines versions il emporte avec lui sa fille qui chute en cours de route, parfois c'est malgré lui qu'elle s'accroche à son cheval. Ce genre de détails, je dirais, font partie de la marge d'interprétation de celui qui raconte. Il n'y a donc aucune erreur dans le conte que vous venez de dire.
C'est cela aussi qui fait le charme de notre tradition. Je suis heureuse cela dit de constater que le bureau de la citoyenneté vous ai mis au défi de raconter une histoire. C'est une très juste manière de tester le sentiment d'appartenance des bretons.
Elle prélève une gorgée dans son verre et attrape un quartier de pomme dans le plateau près d'elle.
Souhaitez vous maintenant entendre une histoire, ou bien discuter d'autre chose, ou encore aller parcourir les environs?
C'est votre journée, et donc à vous que revient le choix des activités.
Re: Questions d'Artignac
Naël réprimât un léger rire quand il vit la Duchesse s'installer en tailleur.
C'est vrai que cela perd un peu en classe mais bon.
L'écoutant a la suite du récit, il était satisfait.
L'inquiétude de raconter une légende Bretonne a la Gardienne des Aedes, a Sa Grace Chimera.
Oui c'est inquiétant de raconter une histoire a une personne pareil.
Satisfait donc de ne pas s'être trop trompé.
Et la elle lui demande ensuite que faire, discuter d'autre chose...
Oui, il aimerait bien discuter d'autre chose. Est ce seulement le bon moment ?
Et puis il pourra bien revenir pour visiter les environs de Cholet.
Lorsque Maeve sera la.
Maeve.
Osera-t-il maintenant ?...
Oh, j'aimerai bien vous entendre me conter une petite histoire aussi, une légende de Bretagne que je ne connais pas.
Et j'avoue ne pas en connaitre beaucoup.
Argh, manqué, pas encore...
C'est vrai que cela perd un peu en classe mais bon.
L'écoutant a la suite du récit, il était satisfait.
L'inquiétude de raconter une légende Bretonne a la Gardienne des Aedes, a Sa Grace Chimera.
Oui c'est inquiétant de raconter une histoire a une personne pareil.
Satisfait donc de ne pas s'être trop trompé.
Et la elle lui demande ensuite que faire, discuter d'autre chose...
Oui, il aimerait bien discuter d'autre chose. Est ce seulement le bon moment ?
Et puis il pourra bien revenir pour visiter les environs de Cholet.
Lorsque Maeve sera la.
Maeve.
Osera-t-il maintenant ?...
Oh, j'aimerai bien vous entendre me conter une petite histoire aussi, une légende de Bretagne que je ne connais pas.
Et j'avoue ne pas en connaitre beaucoup.
Argh, manqué, pas encore...
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Une légende de Bretagne.... voyons....
Son index se dresse soudain, accompagné d'un sourire.
Oh, Je puis vous apprendre quelque chose que je connais qui est très adapté a la situation.
Vous connaissez la marche d'Arthur?
Son index se dresse soudain, accompagné d'un sourire.
Oh, Je puis vous apprendre quelque chose que je connais qui est très adapté a la situation.
Vous connaissez la marche d'Arthur?
Re: Questions d'Artignac
Oh, non, je ne connais pas.
Un haussement de sourcil.
En effet, vraiment inconnu. Jamais entendu parler même.
J'aimerai beaucoup l'entendre.
Un haussement de sourcil.
En effet, vraiment inconnu. Jamais entendu parler même.
J'aimerai beaucoup l'entendre.
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Elle hoche doucement la tête et se penche légèrement vers lui, presque complice.
Alors écoutez.
Il s'agit d'un chant que les hommes chantent en partant au combat. Si jamais un jour vous devez vous y rendre ou mener des soldats, vous pourrez leur chanter cela à votre tour. Pour les besoins du conflit actuel, et pour renforcer la position de notre souverain dans les événements, c'est son nom que vous entendrez à la place de celui d'Arthur. Je compte sur vous pour faire également cette modification, si jamais vous venez à le communiquer.
Elle inspire profondément, et d'une voix douce et convaincue à la fois, entonne le chant. Elle n'est pas un soldat, et nul doute que celui le chantant en allant à la bataille le fait avec la voix chevrotante, puis plus assurée, jusqu'à le crier presque.
Allons, allons, allons, allons, allons, allons au combat !
allons parent, allons frère, allons fils, allons père !
allons ! allons tous ! allons donc, hommes de coeur !
Le fils du guerrier disait,
disait à son père un matin :
"Des cavaliers au sommet de la montagne !
Des cavaliers qui passent
montés sur des coursiers gris
qui reniflent de froid !
Rangs serrés six par six;
rangs serrés trois par trois;
mille lances brillant au soleil.
Rangs serrés deux par deux,
suivant les drapeaux
que balancent le vent de la Mort.
Neuf longueurs d'un jet de fronde depuis leur tête jusqu'à leur queue.
C'est l'armée d'Elfyn, je le sais;
Elfyn marche devant au sommet de la montagne."
"Si c'est Elfyn,
vite à nos arcs et à nos flèches vives !
et en avant à sa suite, et que le dard s'agite !"
Il n'avait pas fini de parler,
que le cri de guerre
retentit d'un bout à l'autre des montagnes :
"Coeur pour oeil ! tête pour bras !
et mort pour blessure, dans la vallée comme sur la montagne !
et père pour mère, et mère pour fille !
Etalon pour cavale, et mule pour âne !
chef de guerre pour soldat, et homme pour enfant !
sang pour larmes, et flammes pour sueurs !
Et trois pour un, c'est ce qu'il faut,
dans la vallée comme sur la montagne, nuit et jour, s'il se peut,
jusqu'à ce que les vallées roulent des flots de sang.
Elle se redresse dans son fauteuil, expire légèrement, sans l'avoir quitté des yeux. Cet instant de silence, nécessaire à tout homme pour intégrer ce qu'il voit et entend. Elle n'aime rien plus que voir cette intégration à l’œuvre dans les yeux de ceux auquel elle conte et jamais, jamais, elle ne vient perturber par un mot ou un son quelconque cet instant de grâce qui suit contes et chants. Il prendra la parole, lorsqu'il sera prêt.
Alors écoutez.
Il s'agit d'un chant que les hommes chantent en partant au combat. Si jamais un jour vous devez vous y rendre ou mener des soldats, vous pourrez leur chanter cela à votre tour. Pour les besoins du conflit actuel, et pour renforcer la position de notre souverain dans les événements, c'est son nom que vous entendrez à la place de celui d'Arthur. Je compte sur vous pour faire également cette modification, si jamais vous venez à le communiquer.
Elle inspire profondément, et d'une voix douce et convaincue à la fois, entonne le chant. Elle n'est pas un soldat, et nul doute que celui le chantant en allant à la bataille le fait avec la voix chevrotante, puis plus assurée, jusqu'à le crier presque.
Allons, allons, allons, allons, allons, allons au combat !
allons parent, allons frère, allons fils, allons père !
allons ! allons tous ! allons donc, hommes de coeur !
Le fils du guerrier disait,
disait à son père un matin :
"Des cavaliers au sommet de la montagne !
Des cavaliers qui passent
montés sur des coursiers gris
qui reniflent de froid !
Rangs serrés six par six;
rangs serrés trois par trois;
mille lances brillant au soleil.
Rangs serrés deux par deux,
suivant les drapeaux
que balancent le vent de la Mort.
Neuf longueurs d'un jet de fronde depuis leur tête jusqu'à leur queue.
C'est l'armée d'Elfyn, je le sais;
Elfyn marche devant au sommet de la montagne."
"Si c'est Elfyn,
vite à nos arcs et à nos flèches vives !
et en avant à sa suite, et que le dard s'agite !"
Il n'avait pas fini de parler,
que le cri de guerre
retentit d'un bout à l'autre des montagnes :
"Coeur pour oeil ! tête pour bras !
et mort pour blessure, dans la vallée comme sur la montagne !
et père pour mère, et mère pour fille !
Etalon pour cavale, et mule pour âne !
chef de guerre pour soldat, et homme pour enfant !
sang pour larmes, et flammes pour sueurs !
Et trois pour un, c'est ce qu'il faut,
dans la vallée comme sur la montagne, nuit et jour, s'il se peut,
jusqu'à ce que les vallées roulent des flots de sang.
Elle se redresse dans son fauteuil, expire légèrement, sans l'avoir quitté des yeux. Cet instant de silence, nécessaire à tout homme pour intégrer ce qu'il voit et entend. Elle n'aime rien plus que voir cette intégration à l’œuvre dans les yeux de ceux auquel elle conte et jamais, jamais, elle ne vient perturber par un mot ou un son quelconque cet instant de grâce qui suit contes et chants. Il prendra la parole, lorsqu'il sera prêt.
Re: Questions d'Artignac
"Je veux épouser votre fille"
Non, ça ne le fait pas
"Dame Chimera, je vous demande aujourd'hui la main de votre fille"
Non plus.
Et voila, la chanson est fini.
Gwenaël sourit, attendant qu'elle reprenne la parole... Mais non.
Cela ne vient pas, le silence, un silence atroce. Est si elle avait entendu ce que Naël pense ?
Moui...
Une légère crainte masqué par un sourire au coin des lèvres.
Une très belle chanson en effet.
Il y a mieux a dire quand même
"Je voudrais épouser votre fille" par exemple.
Je voudrais épou... écoutez des soldats reprendre ce chant avant d'aller au combat.
En effet, cela peut leur donner du courage.
Grmbl. pas le moment encore...
Non, ça ne le fait pas
"Dame Chimera, je vous demande aujourd'hui la main de votre fille"
Non plus.
Et voila, la chanson est fini.
Gwenaël sourit, attendant qu'elle reprenne la parole... Mais non.
Cela ne vient pas, le silence, un silence atroce. Est si elle avait entendu ce que Naël pense ?
Moui...
Une légère crainte masqué par un sourire au coin des lèvres.
Une très belle chanson en effet.
Il y a mieux a dire quand même
"Je voudrais épouser votre fille" par exemple.
Je voudrais épou... écoutez des soldats reprendre ce chant avant d'aller au combat.
En effet, cela peut leur donner du courage.
Grmbl. pas le moment encore...
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Je tenterai de faire en sorte qu'elle fasse le tour des camps militaires afin de la diffuser. Peut-être oui leur donnera-t-elle du coeur. C'est le but de ces mots, à vrai dire. Certains n'en ont pas besoin cela dit.
Enfin. Vous savez comme certains hommes tournent autour du pot en essayant de se débiner pour éviter d'aller au combat quand d'autres ne demandent que ça.
La nature humaine est ainsi faite et nous n'y pouvons rien.
Elle sourit, prélève dans son verre une gorgée de vin puis le regarde.
La scelaig est aussi l'archidruide de Bretagne, et à une belean doublée d'une diplomate humaniste on ne cache pas certaines choses...
Depuis son arrivée, les mirettes du petit d'Artignac oscillent entre fuyantes et songeuses, ses lèvres s'entrouvrent parfois presque sur des sons qui refusent de s'en échapper, tel le neveziad terrorisé devant un hencher tyrannique.
L'intimide-t-elle? Il est habituellement de moins peu de mots. Pourquoi donc a-t-il cherché sa présence en ce moment précis, probablement pas pour fuir l'échange comme il le démontre en ce moment.
Parfois, un petit encouragement suffit.
Vous avez l'air préoccupé, Gwenael.
Pichenette, encouragement manifeste, perche monumentale, porte béante.
La voie libre, quoi.
Le feu vert, en gros.
Allez, dis-le que ton papa te manque, que tu es désolé pour ce qu'il a fait à mon frère, qu'il est un gros vilain qui n'en a rien a faire des autres, en premier lieu de la famille de Dénéré. Dis-le que tu implores mon pardon pour tout ça.
Déjà elle rumine sur la nature de sa réponse....
Joies de la focalisation...
Enfin. Vous savez comme certains hommes tournent autour du pot en essayant de se débiner pour éviter d'aller au combat quand d'autres ne demandent que ça.
La nature humaine est ainsi faite et nous n'y pouvons rien.
Elle sourit, prélève dans son verre une gorgée de vin puis le regarde.
La scelaig est aussi l'archidruide de Bretagne, et à une belean doublée d'une diplomate humaniste on ne cache pas certaines choses...
Depuis son arrivée, les mirettes du petit d'Artignac oscillent entre fuyantes et songeuses, ses lèvres s'entrouvrent parfois presque sur des sons qui refusent de s'en échapper, tel le neveziad terrorisé devant un hencher tyrannique.
L'intimide-t-elle? Il est habituellement de moins peu de mots. Pourquoi donc a-t-il cherché sa présence en ce moment précis, probablement pas pour fuir l'échange comme il le démontre en ce moment.
Parfois, un petit encouragement suffit.
Vous avez l'air préoccupé, Gwenael.
Pichenette, encouragement manifeste, perche monumentale, porte béante.
La voie libre, quoi.
Le feu vert, en gros.
Allez, dis-le que ton papa te manque, que tu es désolé pour ce qu'il a fait à mon frère, qu'il est un gros vilain qui n'en a rien a faire des autres, en premier lieu de la famille de Dénéré. Dis-le que tu implores mon pardon pour tout ça.
Déjà elle rumine sur la nature de sa réponse....
Joies de la focalisation...
Re: Questions d'Artignac
"Aaaaaaaaaaaaaaah !"
Un long cri, un hurlement intérieur.
"Elle est au courant, elle le sait ! Aaaaaa !"
Puis, un petit raclement de gorge gêné.
Les yeux qui roulent avant de se poser dans ceux de la Duchesse.
Se lancer, maintenant ? Plus tard ? Jamais ?.
"Plus tard !"
Maintenant.
Nouveau raclement de gorge, les joues qui s'empourpre et les battements de coeur qui s'accélèrent.
Le courage dans les deux mains, Naël le laissera-t-il s'échapper ? Le laisser tomber par terre et le regarder s'enfuir a grande vitesse...
Duchesse.
Non, ca ne suffit pas ça.
Le regard toujours dans les yeux de la Duchesse, Naël implore son pardon.
Non, pas pour l'assassinat de Gawam par Nilas. Mais pour ce qu'il va dire dans les secondes a venir.
J'aime votre fille. Depuis toujours.
Et je lui ai fait une promesse il y a bien longtemps.
A cette promesse elle est devenu ma Suzeraine, du moins... La Suzeraine de mon coeur.
Je suis toujours resté fidèle a cette promesse, ce serment prononcé un jour frais, a Bubry, dans la neige près de la chapelle.
Et je serais toujours fidèle a votre fille.
Le regard fixe, presque noyé dans les yeux de la Duchesse.
J'aimerai, avec votre consentement, épouser votre fille, Maeve de Dénéré Malines.
Aïe, aïe, aïe...
Un long cri, un hurlement intérieur.
"Elle est au courant, elle le sait ! Aaaaaa !"
Puis, un petit raclement de gorge gêné.
Les yeux qui roulent avant de se poser dans ceux de la Duchesse.
Se lancer, maintenant ? Plus tard ? Jamais ?.
"Plus tard !"
Maintenant.
Nouveau raclement de gorge, les joues qui s'empourpre et les battements de coeur qui s'accélèrent.
Le courage dans les deux mains, Naël le laissera-t-il s'échapper ? Le laisser tomber par terre et le regarder s'enfuir a grande vitesse...
Duchesse.
Non, ca ne suffit pas ça.
Le regard toujours dans les yeux de la Duchesse, Naël implore son pardon.
Non, pas pour l'assassinat de Gawam par Nilas. Mais pour ce qu'il va dire dans les secondes a venir.
J'aime votre fille. Depuis toujours.
Et je lui ai fait une promesse il y a bien longtemps.
A cette promesse elle est devenu ma Suzeraine, du moins... La Suzeraine de mon coeur.
Je suis toujours resté fidèle a cette promesse, ce serment prononcé un jour frais, a Bubry, dans la neige près de la chapelle.
Et je serais toujours fidèle a votre fille.
Le regard fixe, presque noyé dans les yeux de la Duchesse.
J'aimerai, avec votre consentement, épouser votre fille, Maeve de Dénéré Malines.
Aïe, aïe, aïe...
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Chiminator, le retour.
Mouahaha.
Une seule question d'elle, et le petit.... non... le jeune homme... et oui....
Une seule question d'elle, donc, et le jeune homme tremble et perd l'usage de la parole.
Il ne la retrouve que pour...
Le questionneur questionné.
Si elle avait su, elle n'aurait pas venu... à cette question. La réponse: enfer et damnation. Il veut lui piquer son enfant.
La Mère a bien fait l'homme, abritant le monde de ses sentiments derrière un fin mais solide rempart de chair. Des années de pratique diplomatique lui ont appris à faire bon usage de ce masque, dissimulant avec habileté le foisonnement d'idées, colères, déceptions, satisfactions, derrière un mur impassible.
Tendresse émue et désarroi, doute, égoïsme maternel, amour aussi pour son unique fille, tout cela, pourtant, se presse au dedans d'elle, et ne doit pas manquer de transparaitre. Car le sujet est autrement plus personnel, et le détachement n'est que plus éprouvant.
Quand cela s'est-il produit? Quand lui a-t-il dérobé l'amour de sa fille, si précieuse? Bubry. Terre maudite et lieu de toutes les débauches. Pontcallec, je te hais!
"Hais-toi toi-même", dit la petite voix, "t'avais qu'a pas confier l'intendance de Bubry à Maeve".
"Grumpf", dit l'autre.
Que dire? Que faire?
La noblesse a cela de commode qu'elle permet à son titulaire d'aménager son temps, et de ne répondre aux sollicitations que lorsqu'il lui plait.
Il a tourné autour du pot depuis qu'il est arrivé. A elle, désormais.
"C'est affreux ce que tu vas lui faire." dit la voix.
Ranafout! C'est bien affreux ce qu'il veut me faire. M'enlever ma petite fille!
La poussée de gaminerie égoïste est contenue, et la duchesse ne trouve rien de mieux pour s'octroyer le temps de la réflexion que de déclarer:
Allons dîner.
Tristan vous conduira dans vos appartements. Je vous retrouverai dans la grande salle.
Sans un mot de plus, elle se lève et quitte la pièce.
C'etait brillant comme gain de temps, vraiment...
Ben quoi?
Alors qu'elle prend le chemin de ses propres quartiers, la question de son hôte résonne à ses oreilles.
Une autre, de son fait, la taraude.
Mumia.... qu'aurais-tu dit?
[Appartements de la duchesse]
Nolwenn entre peu après elle, avec en main la copie d'un acte nobiliaire.
- Ma dame, des nouvelles de Bretagne.
- Ah? fais voir ça.
Elle n'aurait pas cru que la situation puisse être encore plus pire.
Ben si.
Un sceau parmi les sots. Ou était-ce un sot parmi les sceaux? Là, entre l'impudent qui Prince se disait tout méprisant qu'il était, et celle qui ici n'était plus qu'un spectre aux néfastes contours, hypocrites et mensongers. Là, répugnant, vert! Lui! Petit garnement! Ami des batraciens!
Affreuse trahison, souvenirs des heurts passés... La dernière déclaration du genre faisait suite à sa destitution par Milouse, et débordait du mépris de ces mêmes signataires pour elle-même et ce en quoi elle croyait.
Et puis son père!! Son père qui avait passé l'oncle de celle que le fils voulait épouser par le fil de l'épée!
"Tut, tu t'étais promis de ne pas le blâmer pour les actes de son paternel."
Oui, ben j'ai changé d'avis! Maudite conscience, fiche moi la paix.
- Non.... Non....
Je ne donnerai pas ma fille à ce petit morveux opportuniste capable, en plein début de guerre, de signer ce genre de torchons! Tout héritier qu'il soit! Il est bien l'héritier de son p...
Alors qu'elle jette le parchemin sur la table, haussant la voix dans un excès de colère, Nolwenn, qui dans sa douceur habituelle veille à sa coiffure, l'interrompt:
- Elle l'aime, ma dame.
Et Chimera de tourner la tête vers elle, les yeux égarés.
- Peut-être bien..... mais....
Je suis sa mère, je sais ce qui est bien pour elle! Elle, elle ne se rend pas compte! Elle en aimera d'autres!
Oh, les arguments à deux écus sont de sortie. Bras butés croisés sur la poitrine. Fin de la discussion.
- Il l'aime, c'est un jeune homme accompli à qui tous accordent du crédit.
Demandez-lui...
Oh je vais lui demander oui! Je vais lui demander à quoi ou qui d'autre il est fidèle! S'il me répond Brocéliande, je le fais découper en rondel...
- A Maeve. ma Dame. Demandez à Maeve.
- Nolwenn, espèce d'impudente, voilà deux fois déjà que tu me coupes la parole...
La jeune suivante -de moins en moins jeune avec les années- se contente de sourire, gardant cette fois le silence.
- Voilà, c'est terminé.
- Déjà?
- Il faut y aller. Imaginez dans quel état il doit être.
- Et moi, alors??
- Il a mis son destin dans vos mains.
- Et alors? Il me demande bien de mettre ma descendance dans les siennes!
Soupir. Elle se lève, inspire, soupire de nouveau, s'en va vers la porte, revient sur ses pas, se mord la lèvre, fait de nouveau demi-tour. Elle inspire de nouveau, et prend la direction de la grande salle.
[Salle de reception - A table - Pauvre fourchette]
L'instrument tourne et retourne dans les doigts nerveux de la choletaise. Lorsqu'il vient heurter le bord de l'assiette, un tintement retentit dans la pièce silencieuse.
Est-ce le glas?
Quand même pas.
Pour l'instant, en tête à tête avec des assiettes vides, ça ne se passe pas trop mal.
Que va-t-elle pouvoir avaler alors qu'elle a l'estomac plus noué qu'un politicien amateur le jour de son premier discours?
Elle ne peut pas.
Mais si.
Non!
Elle ne peut pas.... encore...
Mouahaha.
Une seule question d'elle, et le petit.... non... le jeune homme... et oui....
Une seule question d'elle, donc, et le jeune homme tremble et perd l'usage de la parole.
Il ne la retrouve que pour...
Le questionneur questionné.
Si elle avait su, elle n'aurait pas venu... à cette question. La réponse: enfer et damnation. Il veut lui piquer son enfant.
La Mère a bien fait l'homme, abritant le monde de ses sentiments derrière un fin mais solide rempart de chair. Des années de pratique diplomatique lui ont appris à faire bon usage de ce masque, dissimulant avec habileté le foisonnement d'idées, colères, déceptions, satisfactions, derrière un mur impassible.
Tendresse émue et désarroi, doute, égoïsme maternel, amour aussi pour son unique fille, tout cela, pourtant, se presse au dedans d'elle, et ne doit pas manquer de transparaitre. Car le sujet est autrement plus personnel, et le détachement n'est que plus éprouvant.
Quand cela s'est-il produit? Quand lui a-t-il dérobé l'amour de sa fille, si précieuse? Bubry. Terre maudite et lieu de toutes les débauches. Pontcallec, je te hais!
"Hais-toi toi-même", dit la petite voix, "t'avais qu'a pas confier l'intendance de Bubry à Maeve".
"Grumpf", dit l'autre.
Que dire? Que faire?
La noblesse a cela de commode qu'elle permet à son titulaire d'aménager son temps, et de ne répondre aux sollicitations que lorsqu'il lui plait.
Il a tourné autour du pot depuis qu'il est arrivé. A elle, désormais.
"C'est affreux ce que tu vas lui faire." dit la voix.
Ranafout! C'est bien affreux ce qu'il veut me faire. M'enlever ma petite fille!
La poussée de gaminerie égoïste est contenue, et la duchesse ne trouve rien de mieux pour s'octroyer le temps de la réflexion que de déclarer:
Allons dîner.
Tristan vous conduira dans vos appartements. Je vous retrouverai dans la grande salle.
Sans un mot de plus, elle se lève et quitte la pièce.
C'etait brillant comme gain de temps, vraiment...
Ben quoi?
Alors qu'elle prend le chemin de ses propres quartiers, la question de son hôte résonne à ses oreilles.
Une autre, de son fait, la taraude.
Mumia.... qu'aurais-tu dit?
[Appartements de la duchesse]
Nolwenn entre peu après elle, avec en main la copie d'un acte nobiliaire.
- Ma dame, des nouvelles de Bretagne.
- Ah? fais voir ça.
Elle n'aurait pas cru que la situation puisse être encore plus pire.
Ben si.
Un sceau parmi les sots. Ou était-ce un sot parmi les sceaux? Là, entre l'impudent qui Prince se disait tout méprisant qu'il était, et celle qui ici n'était plus qu'un spectre aux néfastes contours, hypocrites et mensongers. Là, répugnant, vert! Lui! Petit garnement! Ami des batraciens!
Affreuse trahison, souvenirs des heurts passés... La dernière déclaration du genre faisait suite à sa destitution par Milouse, et débordait du mépris de ces mêmes signataires pour elle-même et ce en quoi elle croyait.
Et puis son père!! Son père qui avait passé l'oncle de celle que le fils voulait épouser par le fil de l'épée!
"Tut, tu t'étais promis de ne pas le blâmer pour les actes de son paternel."
Oui, ben j'ai changé d'avis! Maudite conscience, fiche moi la paix.
- Non.... Non....
Je ne donnerai pas ma fille à ce petit morveux opportuniste capable, en plein début de guerre, de signer ce genre de torchons! Tout héritier qu'il soit! Il est bien l'héritier de son p...
Alors qu'elle jette le parchemin sur la table, haussant la voix dans un excès de colère, Nolwenn, qui dans sa douceur habituelle veille à sa coiffure, l'interrompt:
- Elle l'aime, ma dame.
Et Chimera de tourner la tête vers elle, les yeux égarés.
- Peut-être bien..... mais....
Je suis sa mère, je sais ce qui est bien pour elle! Elle, elle ne se rend pas compte! Elle en aimera d'autres!
Oh, les arguments à deux écus sont de sortie. Bras butés croisés sur la poitrine. Fin de la discussion.
- Il l'aime, c'est un jeune homme accompli à qui tous accordent du crédit.
Demandez-lui...
Oh je vais lui demander oui! Je vais lui demander à quoi ou qui d'autre il est fidèle! S'il me répond Brocéliande, je le fais découper en rondel...
- A Maeve. ma Dame. Demandez à Maeve.
- Nolwenn, espèce d'impudente, voilà deux fois déjà que tu me coupes la parole...
La jeune suivante -de moins en moins jeune avec les années- se contente de sourire, gardant cette fois le silence.
- Voilà, c'est terminé.
- Déjà?
- Il faut y aller. Imaginez dans quel état il doit être.
- Et moi, alors??
- Il a mis son destin dans vos mains.
- Et alors? Il me demande bien de mettre ma descendance dans les siennes!
Soupir. Elle se lève, inspire, soupire de nouveau, s'en va vers la porte, revient sur ses pas, se mord la lèvre, fait de nouveau demi-tour. Elle inspire de nouveau, et prend la direction de la grande salle.
[Salle de reception - A table - Pauvre fourchette]
L'instrument tourne et retourne dans les doigts nerveux de la choletaise. Lorsqu'il vient heurter le bord de l'assiette, un tintement retentit dans la pièce silencieuse.
Est-ce le glas?
Quand même pas.
Pour l'instant, en tête à tête avec des assiettes vides, ça ne se passe pas trop mal.
Que va-t-elle pouvoir avaler alors qu'elle a l'estomac plus noué qu'un politicien amateur le jour de son premier discours?
Elle ne peut pas.
Mais si.
Non!
Elle ne peut pas.... encore...
Re: Questions d'Artignac
Pfiou, boum...
Un long silence après la question laché comme une bombe.
Horrible et si long silence. Interminable.
Et la voila qui l'invite a aller diner tout en se levant et en s'enfuyant. La diplomate s'enfuit.
Il est vrai que Naël essaye quand même d'épouser sa fille, ce n'est pas du vol, mais pour une mère... Cela doit être horrible.
C'est toujours mieux qu'un père, du moins, pour Naël. Souvenir du jour de la rencontre avec Mumia...
"Si tu t'approche de ma fille, je t'emascule, tu as compris ?"
Une phrase qui résonne encore dans la tête de Naël.
Mais il avait préférer l'ignorer, passer outre pour elle, Maeve.
Sans un mot de plus Naël se lève a son tour, regardant la Duchesse quitter la pièce.
Seul quelques instant, un jeune homme vient le saluer et le guider dans des appartements.
[ Appartement de Gwenaël ]
Solitude. Le début d'une longue et lente torture...
Seul, le jeune Artignac tourne en rond.
Ah, elle va dire non.
Elle va me jeter du haut d'une tour.
Elle va m'arracher le coeur pour que je ne puisse plus aimer sa fille.
Me crever les yeux pour que je ne vois plus Maeve.
Pire
C'est moi le repas de ce soir !!
Faut-il s'échapper ou faire front de face, l'arme a la main.
Bon, sans arme... Cela risque d'être dur.
S'échapper donc ?
Non.
Un homme, le même que tout a l'heure entre dans la pièce et l'invite alors a le suivre.
La Duchesse attends.
[ Salle de réception, devant la table ]
Inclinaison du haut du corps, raide, vers le sol.
Votre Grace.
Et le voila, le retour du silence.
Le jeune Naël, intimidé, inquiet, se redresse lentement.
Et la, une petite attente, qu'elle l'invite a s'assoir.
Il serait bien malpoli de le faire soit même. Non ?
Un long silence après la question laché comme une bombe.
Horrible et si long silence. Interminable.
Et la voila qui l'invite a aller diner tout en se levant et en s'enfuyant. La diplomate s'enfuit.
Il est vrai que Naël essaye quand même d'épouser sa fille, ce n'est pas du vol, mais pour une mère... Cela doit être horrible.
C'est toujours mieux qu'un père, du moins, pour Naël. Souvenir du jour de la rencontre avec Mumia...
"Si tu t'approche de ma fille, je t'emascule, tu as compris ?"
Une phrase qui résonne encore dans la tête de Naël.
Mais il avait préférer l'ignorer, passer outre pour elle, Maeve.
Sans un mot de plus Naël se lève a son tour, regardant la Duchesse quitter la pièce.
Seul quelques instant, un jeune homme vient le saluer et le guider dans des appartements.
[ Appartement de Gwenaël ]
Solitude. Le début d'une longue et lente torture...
Seul, le jeune Artignac tourne en rond.
Ah, elle va dire non.
Elle va me jeter du haut d'une tour.
Elle va m'arracher le coeur pour que je ne puisse plus aimer sa fille.
Me crever les yeux pour que je ne vois plus Maeve.
Pire
C'est moi le repas de ce soir !!
Faut-il s'échapper ou faire front de face, l'arme a la main.
Bon, sans arme... Cela risque d'être dur.
S'échapper donc ?
Non.
Un homme, le même que tout a l'heure entre dans la pièce et l'invite alors a le suivre.
La Duchesse attends.
[ Salle de réception, devant la table ]
Inclinaison du haut du corps, raide, vers le sol.
Votre Grace.
Et le voila, le retour du silence.
Le jeune Naël, intimidé, inquiet, se redresse lentement.
Et la, une petite attente, qu'elle l'invite a s'assoir.
Il serait bien malpoli de le faire soit même. Non ?
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
La fourchette interrompt son manège, et rejoint la table, heureuse, probablement, de n'avoir pas fini dans la main du jeune prétendant. La duchesse, hôte avant tout, étend la main vers le siège lui faisant face, simple geste lui permettant de poser sa voix. Le but est de parler, non d'aboyer. Rien que ce simple fait demande pour l'heure une énergie et un self-control considérables.
Asseyez vous, Gwenaël.
On leur verse à boire, le premier plat est déposé au centre de la table, découpé et dans leurs assiettes servi. Elle n'a pas quitté le jeune d'Artignac des yeux.
Maeve de Dénéré-Malines d'Artignac? Maeve d'Artignac-Malines? Maeve de Dénéré-d'Artignac? Rah, ces hérauts et leurs mic macs... Elle n'a pas la moindre idée de ce que le nom de sa chère enfant donnerait une fois associé à celui de ce jeune freluquet. Celui-là même... le dernier qu'a entendu Gawam quand...
La main se pose à nouveau sur la fourchette, s'y crispe un très court instant. l'ustensile va se planter dans... une feuille de laitue.
Ne pas le blâmer... ne pas le blâmer... entre chaque mouvement de sa mâchoire serrée.
Voilà donc la raison de votre si subite venue.
L'imminence de la guerre vous fait-elle réaliser que bien entouré de tels conflits sont moins difficiles à traverser?
Là, tu es franchement désagréable.
Ranafout!
Grumpf.
Voix raisonable: 0 - Mère duchesse surprotectrice: 1
Vous n'avez pas tort. En ces temps éprouvants, il est bon d'avoir une épaule sur laquelle déposer son menton las. Il est bon d'avoir un foyer chaleureux vers lequel se tourner.
Dernier succès tout juste sorti, à ne pas manquer: "La raison contre attaque".
Mais que la raison ne pousse pas sa chance trop loin, sinon la duchesse va commencer à imaginer comment Nael pourrait chercher le réconfort auprès de sa fille, et là, elle ne répondrait plus de rien. Elle a de bons exemples, très récents et très personnels, pour lui montrer que plus l'épreuve est dure, plus la chaleur de bras aimants est sollicitée...
Penser à autre chose, donc, et vite!
Elle opte pour la technique de la patate chaude. A lui la parole...
Dites moi donc quels projets vous avez pour ma fille, quel avenir vous entrevoyez pour le Trégor....
et quelles relations vous souhaitez entretenir avec Brocéliande et associés.
Fallait bien que ça sorte...
Elle s'accoude à la table, mains croisées, pour planter dans ses jeunes yeux des prunelles méfiantes, et ô combien déçues.
Asseyez vous, Gwenaël.
On leur verse à boire, le premier plat est déposé au centre de la table, découpé et dans leurs assiettes servi. Elle n'a pas quitté le jeune d'Artignac des yeux.
Maeve de Dénéré-Malines d'Artignac? Maeve d'Artignac-Malines? Maeve de Dénéré-d'Artignac? Rah, ces hérauts et leurs mic macs... Elle n'a pas la moindre idée de ce que le nom de sa chère enfant donnerait une fois associé à celui de ce jeune freluquet. Celui-là même... le dernier qu'a entendu Gawam quand...
La main se pose à nouveau sur la fourchette, s'y crispe un très court instant. l'ustensile va se planter dans... une feuille de laitue.
Ne pas le blâmer... ne pas le blâmer... entre chaque mouvement de sa mâchoire serrée.
Voilà donc la raison de votre si subite venue.
L'imminence de la guerre vous fait-elle réaliser que bien entouré de tels conflits sont moins difficiles à traverser?
Là, tu es franchement désagréable.
Ranafout!
Grumpf.
Voix raisonable: 0 - Mère duchesse surprotectrice: 1
Vous n'avez pas tort. En ces temps éprouvants, il est bon d'avoir une épaule sur laquelle déposer son menton las. Il est bon d'avoir un foyer chaleureux vers lequel se tourner.
Dernier succès tout juste sorti, à ne pas manquer: "La raison contre attaque".
Mais que la raison ne pousse pas sa chance trop loin, sinon la duchesse va commencer à imaginer comment Nael pourrait chercher le réconfort auprès de sa fille, et là, elle ne répondrait plus de rien. Elle a de bons exemples, très récents et très personnels, pour lui montrer que plus l'épreuve est dure, plus la chaleur de bras aimants est sollicitée...
Penser à autre chose, donc, et vite!
Elle opte pour la technique de la patate chaude. A lui la parole...
Dites moi donc quels projets vous avez pour ma fille, quel avenir vous entrevoyez pour le Trégor....
et quelles relations vous souhaitez entretenir avec Brocéliande et associés.
Fallait bien que ça sorte...
Elle s'accoude à la table, mains croisées, pour planter dans ses jeunes yeux des prunelles méfiantes, et ô combien déçues.
Re: Questions d'Artignac
Le voila donc invité a s'assoir, ce qu'il fait donc, doucement, sans précipitation.
Pas de mouvement brusque, surtout pas.
Votre Grace, oui, bien entouré les conflits sont bien moins difficile a traverser. Aimer et se sentir aimer protège de tout.
Même de la guerre.
Oui, même de la guerre qui commence a gronder... Vraiment.
Inquiet justement de cette guerre a laquelle il participera.
Inquiet de peut être ne pas pouvoir rentrer et la retrouver.
Tentant de ne rien laisser paraitre Gwenaël regarde la Duchesse en face du lui.
Et horreur.
" Merdoum "
Eh oui, la Duchesse a déjà entendu parler de "l'alliance" Tregor-Broceliande-St Malo-Mallville.
Déjà...
Concentration sur la première question pour commencer.
Mes projets pour votre fille ?
Elle peut je pense se faire ses propres projets, son propre avenir.
Elle aura tout mon soutient et mon aide pour les projets qui seront les siens.
Ce que je veux par ce sacrement du mariage, c'est l'union de nos deux cœurs, de nos âmes.
Mouais, bof, peu mieux faire la.
Enchainement direct vers la seconde question.
Le Tregor... Le beau Tregor.
Je n'entrevois pas grand chose pour celui ci, je laisse cela a mon Père qui en est le Duc.
Et pour ce qui est des alliances avec Brocéliande...
C'est justement pour que mon père reste Duc du Tregor que j'ai fait cela.
Glrups.
Pas de mouvement brusque, surtout pas.
Votre Grace, oui, bien entouré les conflits sont bien moins difficile a traverser. Aimer et se sentir aimer protège de tout.
Même de la guerre.
Oui, même de la guerre qui commence a gronder... Vraiment.
Inquiet justement de cette guerre a laquelle il participera.
Inquiet de peut être ne pas pouvoir rentrer et la retrouver.
Tentant de ne rien laisser paraitre Gwenaël regarde la Duchesse en face du lui.
Et horreur.
" Merdoum "
Eh oui, la Duchesse a déjà entendu parler de "l'alliance" Tregor-Broceliande-St Malo-Mallville.
Déjà...
Concentration sur la première question pour commencer.
Mes projets pour votre fille ?
Elle peut je pense se faire ses propres projets, son propre avenir.
Elle aura tout mon soutient et mon aide pour les projets qui seront les siens.
Ce que je veux par ce sacrement du mariage, c'est l'union de nos deux cœurs, de nos âmes.
Mouais, bof, peu mieux faire la.
Enchainement direct vers la seconde question.
Le Tregor... Le beau Tregor.
Je n'entrevois pas grand chose pour celui ci, je laisse cela a mon Père qui en est le Duc.
Et pour ce qui est des alliances avec Brocéliande...
C'est justement pour que mon père reste Duc du Tregor que j'ai fait cela.
Glrups.
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Comme pour l'ordre des plats dans un menu, chaque chose en son temps...
Votre réponse est digne de la liberté de Maeve.
Le soutien entre deux personnes est nécessaire... si vous ne voulez pas finir comme Mumia et moi... l'un se laissant mourir sous un arbre après être passé entre les cuisses de la moitié de la Bretagne, l'autre rongée par la culpabilité et à la confiance en soi aussi développée que chez les huitres.
Elle doit se faire ses propres projets.
Vous n'ignorez pas, puisque vous l'y avez... fréquentée, qu'elle est en charge de l'intendance de ma baronnie sur les terres de Pontcallec.
Mon souhait est de lui confier cette terre et de faire d'elle la baronne de ce fief, si je reçois l'autorisation pour ce faire.
Ce qu'elle établira à partir de là, ou même avant cela, lui appartient, ainsi qu'à vous si vous décidez d'unir votre destin au sien.
Cela sous-entend, bien évidemment, qu'elle partage votre sentiment, et accepte votre proposition avant même que je ne la considère. Ce sont ses arguments, et non les vôtres, qui détermineront in fine ma décision.
D'ici là, laissez moi vous donner mon avis sur vos dernières prises de position vis à vis du Trégor.
Vous êtes l'héritier du Duc, tant que notre souverain décide de lui laisser l'honneur de gérer ces terres. Je ne pense pas que cela soit grandement compromis, aussi avez vous tout le temps et la légitimité pour le faire prospérer, plus encore en l'absence de votre père, et selon les conseils de votre mère, que je sais avisée. Ces fiefs ne vivent que par la volonté de ceux qui les occupent. Ils ne vivent que par le travail quotidien de ceux qui les habitent, les administrent, à défaut d'avoir le front ceint d'une couronne et d'y être le suprême décideur. Vous êtes le fils du Duc, et vous savez aussi bien que moi que Nilas n'est pas du genre à faire la promotion de son duché en place publique, trop occupé qu'il est à aller guerroyer à l'étranger... comme au sein même de Breizh. En servant le Trégor, vous servez Breizh. En servant Breizh, vous servez le Trégor. Faites donc preuve d'ambition...
Et de grâce, faites-le de manière réfléchie.
Posant une main à plat sur la table, pour appuyer ses mots, elle poursuit:
J'en viens à votre participation à la mascarade Brocéliande. Ce qui me dérange, là dedans, c'est vous voir vous livrer à un espèce de ... de .. corporatisme malsain qui n'a que pour but de protéger des couronnes sur la tête de gens qui n'en ont plus rien à faire de la Bretagne! Ce n'est pas un sceau sur un torchon pareil qui protègera le Trégor ou le titre de votre père. Son action y suffit.
Ce papelard que vous avez signé vise à protéger Leyah, tout simplement.
Et puis regardez ça... Qu'est-ce que c'est que ces associations partielles complètement grotesques? Une partie des nobles de Bretagne qui se soulève, bel élan patriotique... belle solidarité franchement.
Une simple déclaration de vous aurait largement suffi. Pas la peine de jouer à l'instinct grégaire avec des gens qui ne jurent que par leur nom.
Elle soupire, reprend sa fourchette pour prendre une bouchée de viande, et la mastiquer en secouant légèrement la tête.
Assez de duretés pour ce service...
Je... J'ai cru entendre qu'il avait été blessé...
J'espère qu'il va bien...
Votre réponse est digne de la liberté de Maeve.
Le soutien entre deux personnes est nécessaire... si vous ne voulez pas finir comme Mumia et moi... l'un se laissant mourir sous un arbre après être passé entre les cuisses de la moitié de la Bretagne, l'autre rongée par la culpabilité et à la confiance en soi aussi développée que chez les huitres.
Elle doit se faire ses propres projets.
Vous n'ignorez pas, puisque vous l'y avez... fréquentée, qu'elle est en charge de l'intendance de ma baronnie sur les terres de Pontcallec.
Mon souhait est de lui confier cette terre et de faire d'elle la baronne de ce fief, si je reçois l'autorisation pour ce faire.
Ce qu'elle établira à partir de là, ou même avant cela, lui appartient, ainsi qu'à vous si vous décidez d'unir votre destin au sien.
Cela sous-entend, bien évidemment, qu'elle partage votre sentiment, et accepte votre proposition avant même que je ne la considère. Ce sont ses arguments, et non les vôtres, qui détermineront in fine ma décision.
D'ici là, laissez moi vous donner mon avis sur vos dernières prises de position vis à vis du Trégor.
Vous êtes l'héritier du Duc, tant que notre souverain décide de lui laisser l'honneur de gérer ces terres. Je ne pense pas que cela soit grandement compromis, aussi avez vous tout le temps et la légitimité pour le faire prospérer, plus encore en l'absence de votre père, et selon les conseils de votre mère, que je sais avisée. Ces fiefs ne vivent que par la volonté de ceux qui les occupent. Ils ne vivent que par le travail quotidien de ceux qui les habitent, les administrent, à défaut d'avoir le front ceint d'une couronne et d'y être le suprême décideur. Vous êtes le fils du Duc, et vous savez aussi bien que moi que Nilas n'est pas du genre à faire la promotion de son duché en place publique, trop occupé qu'il est à aller guerroyer à l'étranger... comme au sein même de Breizh. En servant le Trégor, vous servez Breizh. En servant Breizh, vous servez le Trégor. Faites donc preuve d'ambition...
Et de grâce, faites-le de manière réfléchie.
Posant une main à plat sur la table, pour appuyer ses mots, elle poursuit:
J'en viens à votre participation à la mascarade Brocéliande. Ce qui me dérange, là dedans, c'est vous voir vous livrer à un espèce de ... de .. corporatisme malsain qui n'a que pour but de protéger des couronnes sur la tête de gens qui n'en ont plus rien à faire de la Bretagne! Ce n'est pas un sceau sur un torchon pareil qui protègera le Trégor ou le titre de votre père. Son action y suffit.
Ce papelard que vous avez signé vise à protéger Leyah, tout simplement.
Et puis regardez ça... Qu'est-ce que c'est que ces associations partielles complètement grotesques? Une partie des nobles de Bretagne qui se soulève, bel élan patriotique... belle solidarité franchement.
Une simple déclaration de vous aurait largement suffi. Pas la peine de jouer à l'instinct grégaire avec des gens qui ne jurent que par leur nom.
Elle soupire, reprend sa fourchette pour prendre une bouchée de viande, et la mastiquer en secouant légèrement la tête.
Assez de duretés pour ce service...
Je... J'ai cru entendre qu'il avait été blessé...
J'espère qu'il va bien...
Dernière édition par Chimera le Lun 3 Oct - 7:47, édité 1 fois
Re: Questions d'Artignac
1 point pour Naël ?
Il la regarde, silencieusement, l'écoutant...
Puis lui avoue qu'elle veux faire de Maeve une Baronne.
" Elle le mérite votre Grace. "
Est ce vraiment utile de le dire ? Si elle désire lui confier un fief, c'est bien qu'elle sait que Maeve le mérite.
Donc non, cela ne sert a rien de le dire.
Maeve a fait bien plus pour la Bretagne et sa culture que certain "noble".
En plus, elle a la classe Maeve.
Puis reportant son attention sur le discours le voila perdu au milieu du Tregor.
De l'ambition de manière réfléchie ?
Votre Grace, pour le Tregor, je pense avoir agit de manière réfléchit. Mais ma trop grande naïveté m'a joué un tour.
Vous dites que vous ne pensez pas que la gestion du Tregor par mon père n'est pas compromise, mais ce n'est pas ce que l'on m'a dit.
Justement si la levé de ban n'était pas faites, on m'a bien fait comprendre que son fief lui serait retiré.
N'ayant aucune légitimité a prendre des décisions pour mon père, le Tregor n'ayant aucun intendant, j'ai pensé que m'associer a Brocéliande serait un moyen d'obtenir une toute relative légitimité.
Mais Brocéliande c'est aussi associé a St Malo et Mallville.
Pour cela je pense donc qu'il s'agit plus d'une alliance Tregor/Brocéliande et Brocéliande/Mallville/St Malo.
Aucun corporatisme malsain ou intention de protéger la Marquise avec ce papier, simplement il était pour moi l'occasion de protéger le Tregor.
Et j'insiste la dessus, on m'a bien fait comprendre que si mon père ne faisait rien, ou bien son intendant officiel, alors, ses terres serait menacé.
Et je ne suis suis ni l'un, ni l'autre.
Et la, la question. Nilas blessé.
La mine déconfite il se souvient avoir vu Riwan tomber au combat non loin de Saumur. Il lui avait même sauvé la vie.
Mais ce souvenir n'est rien a coté de cette image.
La Reine de France et sa garde portant un coup d'épée qui aurait pu être fatal a Nilas...
Un long frisson le parcours de ce souvenir, du fracas de son épée sur le bouclier de la garde Royale pour les faire reculer avant de se reporter sur son père, en sang.
Il... Je pense qu'il va bien. Qu'il va mieux.
Il se repose depuis bientôt deux mois dans un monastère Angevin.
Il la regarde, silencieusement, l'écoutant...
Puis lui avoue qu'elle veux faire de Maeve une Baronne.
" Elle le mérite votre Grace. "
Est ce vraiment utile de le dire ? Si elle désire lui confier un fief, c'est bien qu'elle sait que Maeve le mérite.
Donc non, cela ne sert a rien de le dire.
Maeve a fait bien plus pour la Bretagne et sa culture que certain "noble".
En plus, elle a la classe Maeve.
Puis reportant son attention sur le discours le voila perdu au milieu du Tregor.
De l'ambition de manière réfléchie ?
Votre Grace, pour le Tregor, je pense avoir agit de manière réfléchit. Mais ma trop grande naïveté m'a joué un tour.
Vous dites que vous ne pensez pas que la gestion du Tregor par mon père n'est pas compromise, mais ce n'est pas ce que l'on m'a dit.
Justement si la levé de ban n'était pas faites, on m'a bien fait comprendre que son fief lui serait retiré.
N'ayant aucune légitimité a prendre des décisions pour mon père, le Tregor n'ayant aucun intendant, j'ai pensé que m'associer a Brocéliande serait un moyen d'obtenir une toute relative légitimité.
Mais Brocéliande c'est aussi associé a St Malo et Mallville.
Pour cela je pense donc qu'il s'agit plus d'une alliance Tregor/Brocéliande et Brocéliande/Mallville/St Malo.
Aucun corporatisme malsain ou intention de protéger la Marquise avec ce papier, simplement il était pour moi l'occasion de protéger le Tregor.
Et j'insiste la dessus, on m'a bien fait comprendre que si mon père ne faisait rien, ou bien son intendant officiel, alors, ses terres serait menacé.
Et je ne suis suis ni l'un, ni l'autre.
Et la, la question. Nilas blessé.
La mine déconfite il se souvient avoir vu Riwan tomber au combat non loin de Saumur. Il lui avait même sauvé la vie.
Mais ce souvenir n'est rien a coté de cette image.
La Reine de France et sa garde portant un coup d'épée qui aurait pu être fatal a Nilas...
Un long frisson le parcours de ce souvenir, du fracas de son épée sur le bouclier de la garde Royale pour les faire reculer avant de se reporter sur son père, en sang.
Il... Je pense qu'il va bien. Qu'il va mieux.
Il se repose depuis bientôt deux mois dans un monastère Angevin.
Dernière édition par Naël le Mer 21 Déc - 11:22, édité 1 fois
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Elle secoue la tête alors qu'il s'explique et tourne en rond, tentant au mieux de se dépatouiller de la situation inconfortable dans laquelle elle l'a plongé sans ménagement.
Vous n'avez pas compris le sens de mon propos.
Vous savez que je mets l'unité de Breizh au dessus de tout, et ce genre de publications est à mes yeux une menace directe à cette unité.
C'est, depuis longtemps, le mode de fonctionnement de Brocéliande et Guérande. Ça fait des déclarations communes pour balancer sur tel ou tel sujet, telle ou telle personne, pour donner du poids à leurs dires. Et après ça ose venir dire que les Montfort ont un comportement clanique! On peut dire ce que l'on veut, jamais la noblesse Montfort ne s'est laissée aller à ce genre de débordements.
Je me suis entretenue avec le Grand Duc au sujet des terres de votre père. Il n'a pas répondu à la levée de ban par écrit, mais il est parti combattre. Aux yeux de notre souverain, ses obligations sont donc remplies, et le Tregor ne craint absolument rien pour l'instant. Il est vrai néanmoins que certaines déclarations auraient pu être attendues, pour que le Tregor soit entendu lors de la levée de ban. Votre père a commis l'erreur de ne pas nommer d'intendant, alors que vous étiez pour cela parfaitement indiqué.
Votre mère ne pourrait-elle pas pallier à ce manque et prendre la liberté, en tant que Consort, de vous autoriser à prendre en charge la gestion du duché?
Une fois encore... méfiez vous... méfiez vous de ces déclarations d'union qui désunissent, marginalisant ses auteurs autant que ceux qui n'ont pas eu voix au chapitre.
Il est tellement plus significatif de proposer une levée de ban collective a faire ratifier par toute la noblesse, afin que le Grand Duc se sache soutenu par une noblesse unie. Cela serait un vrai acte de patriotisme.
Seulement le patriotisme n'est pas la raison de ce courrier, et vous le savez aussi bien que moi.
Tout cela pour dire: Ne parlez pas ainsi d'alliances entre familles devant moi, et n'entrainez pas ma fille dans ce genre de dérives. Je ne le tolèrerai pas.
Elle se penche vers lui.
Vous m'avez bien entendue?
Elle reprend, pour préciser sa pensée:
Les alliances au sein même de Breizh ne peuvent conduire qu'à un affrontement, et je me battrai autant que faire ce peut pour que cela n'arrive pas à nouveau. En vous associant ainsi, vous n'avez pas protégé le Tregor, vous l'avez mis en danger. Vous m'avez terriblement déçue, aussi, même si je comprends la raison de votre choix. Cela dit, si vous aviez la légitimité pour signer ça, vous auriez pu l'avoir pour lever le ban sur les terres de votre Pere, ou écrire au Grand Duc pour lui faire part de la situation. Il n'est pas un homme obtus, et connait vos mérites. Ne l'oubliez pas.
Quant à votre Père, si j'ai l'occasion de passer près du lieu où il fait retraite, je lui transmettrai mes salutations...
Vous n'avez pas compris le sens de mon propos.
Vous savez que je mets l'unité de Breizh au dessus de tout, et ce genre de publications est à mes yeux une menace directe à cette unité.
C'est, depuis longtemps, le mode de fonctionnement de Brocéliande et Guérande. Ça fait des déclarations communes pour balancer sur tel ou tel sujet, telle ou telle personne, pour donner du poids à leurs dires. Et après ça ose venir dire que les Montfort ont un comportement clanique! On peut dire ce que l'on veut, jamais la noblesse Montfort ne s'est laissée aller à ce genre de débordements.
Je me suis entretenue avec le Grand Duc au sujet des terres de votre père. Il n'a pas répondu à la levée de ban par écrit, mais il est parti combattre. Aux yeux de notre souverain, ses obligations sont donc remplies, et le Tregor ne craint absolument rien pour l'instant. Il est vrai néanmoins que certaines déclarations auraient pu être attendues, pour que le Tregor soit entendu lors de la levée de ban. Votre père a commis l'erreur de ne pas nommer d'intendant, alors que vous étiez pour cela parfaitement indiqué.
Votre mère ne pourrait-elle pas pallier à ce manque et prendre la liberté, en tant que Consort, de vous autoriser à prendre en charge la gestion du duché?
Une fois encore... méfiez vous... méfiez vous de ces déclarations d'union qui désunissent, marginalisant ses auteurs autant que ceux qui n'ont pas eu voix au chapitre.
Il est tellement plus significatif de proposer une levée de ban collective a faire ratifier par toute la noblesse, afin que le Grand Duc se sache soutenu par une noblesse unie. Cela serait un vrai acte de patriotisme.
Seulement le patriotisme n'est pas la raison de ce courrier, et vous le savez aussi bien que moi.
Tout cela pour dire: Ne parlez pas ainsi d'alliances entre familles devant moi, et n'entrainez pas ma fille dans ce genre de dérives. Je ne le tolèrerai pas.
Elle se penche vers lui.
Vous m'avez bien entendue?
Elle reprend, pour préciser sa pensée:
Les alliances au sein même de Breizh ne peuvent conduire qu'à un affrontement, et je me battrai autant que faire ce peut pour que cela n'arrive pas à nouveau. En vous associant ainsi, vous n'avez pas protégé le Tregor, vous l'avez mis en danger. Vous m'avez terriblement déçue, aussi, même si je comprends la raison de votre choix. Cela dit, si vous aviez la légitimité pour signer ça, vous auriez pu l'avoir pour lever le ban sur les terres de votre Pere, ou écrire au Grand Duc pour lui faire part de la situation. Il n'est pas un homme obtus, et connait vos mérites. Ne l'oubliez pas.
Quant à votre Père, si j'ai l'occasion de passer près du lieu où il fait retraite, je lui transmettrai mes salutations...
Re: Questions d'Artignac
Bah non, aucun point pour Naël.
Inclinaison de tête en écoutant la Duchesse.
Déçu, il était déçu de n'être apparement pas compris.
Déçu que Riwan et les autres l'ai manipulé.
Déçu que la Princesse Marzina lui ai menti concernant les terres de son père.
Déçu par beaucoup. Tous le monde ou presque en fait.
Ma mère le pourrait je pense, mais je n'ai helas pas de nouvelle d'elle depuis... Depuis une bonne semaine, et je m'inquiète.
Elle a passé plusieurs mois chez les moines, avec ma soeur.
Puis en sortant nous avons communiqué un peu par courrier, mais a ce moment la, je n'ai pas une seule seconde pensé au Tregor.
Juste a ma mère que je n'avais pas vu depuis bien des mois.
Au plaisir que je me suis fait de rentrer en Betagne la retrouver.
Inquiétude, inquiétude.
Tristesse même...
Pour tous le reste je vous comprends, j'essaye de me tenir le plus éloigné de tout cela depuis toujours.
Mais la situation...
Je ne voulais juste que protéger le Tregor. Même si j'ai mal agit, la était mon intention.
Inclinaison de tête en écoutant la Duchesse.
Déçu, il était déçu de n'être apparement pas compris.
Déçu que Riwan et les autres l'ai manipulé.
Déçu que la Princesse Marzina lui ai menti concernant les terres de son père.
Déçu par beaucoup. Tous le monde ou presque en fait.
Ma mère le pourrait je pense, mais je n'ai helas pas de nouvelle d'elle depuis... Depuis une bonne semaine, et je m'inquiète.
Elle a passé plusieurs mois chez les moines, avec ma soeur.
Puis en sortant nous avons communiqué un peu par courrier, mais a ce moment la, je n'ai pas une seule seconde pensé au Tregor.
Juste a ma mère que je n'avais pas vu depuis bien des mois.
Au plaisir que je me suis fait de rentrer en Betagne la retrouver.
Inquiétude, inquiétude.
Tristesse même...
Pour tous le reste je vous comprends, j'essaye de me tenir le plus éloigné de tout cela depuis toujours.
Mais la situation...
Je ne voulais juste que protéger le Tregor. Même si j'ai mal agit, la était mon intention.
Dernière édition par Naël le Mer 21 Déc - 11:21, édité 1 fois
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Nul ne saurait vous blâmer d'avoir voulu profiter d'elle plutôt que de chercher à vous faire appointer à quelque poste à responsabilité sur les terres de votre père absent, Nael.
De même, nul ne saurait vous blâmer d'avoir chercher à protéger ce duché. C'est tout à votre honneur, et ne nourrissez pas de honte à ce sujet.
N'allez jamais penser que je vous reproche d’œuvrer pour le bien du Tregor. Jamais. Je vous y encourage, au contraire.
Elle s'adoucit, en proie à la culpabilité à la vision de ce jeune garçon désappointé.
Je sais être dure quand je vous donne mon point de vue sur votre manière de le faire. N'en soyez pas blessé. Entendez, seulement, cette voix dissonante qui peut vous écorcher un peu.
Je n'irai pas plus loin sur ce sujet. Je ne pouvais pas ne pas vous faire part de mon désaccord.... J’espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Elle lui fait resservir un verre et le regarde pendant un instant avant de demander:
Selon quelles modalités souhaitez vous vous marier, Gwenael?
De même, nul ne saurait vous blâmer d'avoir chercher à protéger ce duché. C'est tout à votre honneur, et ne nourrissez pas de honte à ce sujet.
N'allez jamais penser que je vous reproche d’œuvrer pour le bien du Tregor. Jamais. Je vous y encourage, au contraire.
Elle s'adoucit, en proie à la culpabilité à la vision de ce jeune garçon désappointé.
Je sais être dure quand je vous donne mon point de vue sur votre manière de le faire. N'en soyez pas blessé. Entendez, seulement, cette voix dissonante qui peut vous écorcher un peu.
Je n'irai pas plus loin sur ce sujet. Je ne pouvais pas ne pas vous faire part de mon désaccord.... J’espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Elle lui fait resservir un verre et le regarde pendant un instant avant de demander:
Selon quelles modalités souhaitez vous vous marier, Gwenael?
Re: Questions d'Artignac
Le regard se pose dans le sien.
Moins inquiet, voir même rassuré par toutes ces paroles qui semble si bienveillante.
Non, elle ne "l'engueule" finalement pas tant que ça.
Elle essaye de lui faire comprendre les erreurs, les choses a changer, a améliorer...
Un simple signe de tête en réponse.
Non, il ne lui en tiendra pas rigueur, il la comprend.
Les modalités ?
Un instant d'hésitation.
Eh bien, il me semble que cela va de soit, du moins pour moi.
Je vous ai raconté un peu plus tôt dans la journée cette légende Bretonne, celle de la ville d'Ys.
Pour moi, elle nous apprends qu'en Bretagne, il n'y a pas que l'Aristotélisme ou le Druidisme, mais bien les deux.
Nous sommes un pays de mixité et ignorer ou dédaigner une de ces religions n'est en soi que refuser une part de son histoire, de notre histoire.
Une part de ce qui fait de nous des Bretons en sommes.
Pour cela que je souhaite un mariage Aristotélicien ainsi qu'une union Druidique.
Moins inquiet, voir même rassuré par toutes ces paroles qui semble si bienveillante.
Non, elle ne "l'engueule" finalement pas tant que ça.
Elle essaye de lui faire comprendre les erreurs, les choses a changer, a améliorer...
Un simple signe de tête en réponse.
Non, il ne lui en tiendra pas rigueur, il la comprend.
Les modalités ?
Un instant d'hésitation.
Eh bien, il me semble que cela va de soit, du moins pour moi.
Je vous ai raconté un peu plus tôt dans la journée cette légende Bretonne, celle de la ville d'Ys.
Pour moi, elle nous apprends qu'en Bretagne, il n'y a pas que l'Aristotélisme ou le Druidisme, mais bien les deux.
Nous sommes un pays de mixité et ignorer ou dédaigner une de ces religions n'est en soi que refuser une part de son histoire, de notre histoire.
Une part de ce qui fait de nous des Bretons en sommes.
Pour cela que je souhaite un mariage Aristotélicien ainsi qu'une union Druidique.
Dernière édition par Naël le Mer 21 Déc - 11:21, édité 1 fois
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Re: Questions d'Artignac
Elle l'écoute attentivement. C’était, assurément la question piège.
Chimera est une femme exhaustive, et ne se serait pas contentée de l'un ou de l'autre.
Elle n'a pas eu d'union aristotélicienne, et cela posera problème pour la reconnaissance de ses enfants. Aussi souhaite-t-elle autre chose pour sa descendance.
Elle n'envisage pas, non plus et bien sûr, évidemment, quelle question, de noces sans la Mère.
Carton plein pour le petit trégorois, donc. Pour une fois.
Elle a parlé beaucoup, elle a parlé durement et , en phase d'apaisement, elle choisit l'aphasie et se contente de hocher la tête, pour dire ensuite:
Finissez votre faisan, il va refroidir.
Chimera, écoute-toi donc. T'es deja en mode belle-mère mégère ou quoi?
Chimera est une femme exhaustive, et ne se serait pas contentée de l'un ou de l'autre.
Elle n'a pas eu d'union aristotélicienne, et cela posera problème pour la reconnaissance de ses enfants. Aussi souhaite-t-elle autre chose pour sa descendance.
Elle n'envisage pas, non plus et bien sûr, évidemment, quelle question, de noces sans la Mère.
Carton plein pour le petit trégorois, donc. Pour une fois.
Elle a parlé beaucoup, elle a parlé durement et , en phase d'apaisement, elle choisit l'aphasie et se contente de hocher la tête, pour dire ensuite:
Finissez votre faisan, il va refroidir.
Chimera, écoute-toi donc. T'es deja en mode belle-mère mégère ou quoi?
Re: Questions d'Artignac
Et si le monde entier t'avait oubliée ?
- Impossible, je fais quand même partie d'une graaaande famille. Et pis j'ai trop rayonné sur la Culture Bretonne pour que mon nom ait disparu.
- Et si tu n'étais plus que ça ? Un nom, une petite branche sur un grand arbre généalogique ?
- ... Il est peut-être temps de sortir de mon trou, alors. Mais c'est si effrayant.
- L'intrépide Maeve aurait-elle peur de s'aventurer en place publique, où elle s'est si souvent exposée ?
- Il faut croire. Tout doit être si différent !
La guerre, les bouleversements politiques... Tout cela était parvenu jusqu'à mes oreilles, oui. Mais des nouvelles de la Cour, des tendances du moment, je n'en ai eu que très peu, finalement. Je n'ai eu que mère pour témoin de ce qui s'y passait... Et aussi complètes que furent ses descriptions, elles sont loin d'être suffisantes. La Cour il faut la vivre pour la comprendre et la suivre. Et je n'y ai plus ma place...
- L'as-tu un jour seulement eue ?
- Oui ! J'ai...
- ... Avais.
- ... Des amis là-bas. J'ai tout de même assisté à nombre de réceptions. Quid de mes moments passés avec Blanche ?
- C'est la seule exception.
- Et Naël, alors, qu'est-ce que c'est ?
- Ah ! Mais Naël t'a certainement oublié, ma pauvre.
- N'importe quoi. Il m'écrit régulièrement, et...
- Lui qui voit tant de monde, voyage et évolue dans les hautes sphères, crois-tu qu'il va rester accrocher à une ancienne amie restée cloitrée, quand nombre de princesses lui font la cour ?
- Mais je suis toujours son amie, et puis il m'a promis que... Que...
J'ouvre les yeux, lassée de combattre cette espèce d'autre moi par la pensée. Qu'est-ce qu'elle est chiante. Mais le pire, c'est qu'elle est loin d'avoir tort sur toute la ligne... Il faut que je me réveille. Le retour de Maeve ! Tadaaaaaaaaa ! Les autres princesses -à tous les coups, c'est même pas des vraies en plus- n'ont qu'à bien se tenir. Me voil... Ah !
Boum. Je grimace, et me relève. Euh ouais, on va y aller doucement, pour le retour. Je soupire, puis me dirige vers les appartements d'Anelha, qui jouxtent les miens.
Prépare moi, je sors.
Plus que surprise, ma suivante se lève promptement.
Sortir ? Mais où donc, jeune demoiselle ?
- Bah dans le couloir. Tu penses vraiment que je vais sortir par la fenêtre ?
Décidément, ça ne s'arrange pas.
Anelha s'exécute, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Elle qui s'ennuyait à mourir voit sa protégée se bouger, enfin.
Déshabillage, lavage, savonnage, re-lavage, séchage, coiffage, habillage... C'est super long en fait. Quelle idée, de faire tout ce toin-toin.
- Aurais-tu perdu le goût du beau ? Les vraies femmes de la Cour passent au moins deux fois p...
Eho ! Ca suffit, hein, faut me laisser le temps de m'y remettre aussi !
- Oh ! Pardon ! Je vous ai fait mal ? C'est trop serré ?
- Mais non, je... Bref. Ca ira comme ça.
Je maugrée, me relève et m'observe dans le grand miroir. J'ai grandi. Pâli, aussi, et mes cheveux n'en ressortent que plus roux. De petits cernes sont sous mes yeux, comme toujours, indestructibles qu'ils sont. Mes traits sont aussi creux qu'après ma maladie... Il faut remplumer le squelette. Quoique, il paraît que les hommes aiment les femmes minces. Et Naël, il aime quoi ?
Je me dirige vers la porte, et sors.
Inutile de me suivre, Anelha, je connais encore les couloirs de ma propre maison.
Cela fait un moment pourtant que je n'ai pas visité d'autres ailes que celle des appartements privés. D'ordinaire, je navigue entre les miens, ceux de mère, la petite bibliothèque et le jardin. C'est amplement suffisant. Aujourd'hui, je change, et me dirige vers le petit salon. Qui sait, peut-être que Mère reçoit un vieil ami. Ou Lastree ! Ou Blanche ! Vite. Vite vite, il faut que j'aille voir.
Nolwenn ! Tu tombes bien. Mère est-elle ici ?
Et Nolwenn de froncer les sourcils, étonnée.
- Bien sûr, mademoiselle.
- Bah quoi, elle pourrait être partie travailler. Où est-elle donc ?
- Au petit salon. Je pensais qu'ils vous attendaient.
- Qui ça, ils ?
- Et bien... Euh... Vous verrez.
Et Nolwenn de s'éloigner sans rien dire de plus. Mi-blasée mi-intriguée, je poursuis mon avancée, pour finalement arriver devant ladite pièce. Curieuse, je colle mon oreille au panneau.
Finissez votre faisan, il va refroidir.
Je soupire, déçue. Un instant, j'ai cru qu'Eo était là. Qui d'autre pourrait m'attendre ? Mère et lui auraient pu vouloir me faire une surprise, mais... Non. Mère ne le vouvoie pas. Serait-ce Lastree, alors ? "Ils vous attendaient", a dit Nolwenn. Non plus, donc. Y a un ami de Mère qui veut me voir ?
J'y comprends rien. Alors je mets mon oeil contre la serrure, et...
Mazette.
C'est bouché. Sûrement depuis l'époque où j'espionnais des réunions privées... Ils ont pris une solution radicale.
Tant pis, j'entre. En plus, il sent drôlement bon, leur faisan. J'espère bien qu'ils m'en laisseront un bout.
Je frappe. Mère ? Nolwenn m'a dit que vous m'attendiez au petit salon.
Ouais, bon, c'est pas tout à fait vrai. Mais ça me donne une bonne excuse pour les déranger, elle et l'inconnu.
- Impossible, je fais quand même partie d'une graaaande famille. Et pis j'ai trop rayonné sur la Culture Bretonne pour que mon nom ait disparu.
- Et si tu n'étais plus que ça ? Un nom, une petite branche sur un grand arbre généalogique ?
- ... Il est peut-être temps de sortir de mon trou, alors. Mais c'est si effrayant.
- L'intrépide Maeve aurait-elle peur de s'aventurer en place publique, où elle s'est si souvent exposée ?
- Il faut croire. Tout doit être si différent !
La guerre, les bouleversements politiques... Tout cela était parvenu jusqu'à mes oreilles, oui. Mais des nouvelles de la Cour, des tendances du moment, je n'en ai eu que très peu, finalement. Je n'ai eu que mère pour témoin de ce qui s'y passait... Et aussi complètes que furent ses descriptions, elles sont loin d'être suffisantes. La Cour il faut la vivre pour la comprendre et la suivre. Et je n'y ai plus ma place...
- L'as-tu un jour seulement eue ?
- Oui ! J'ai...
- ... Avais.
- ... Des amis là-bas. J'ai tout de même assisté à nombre de réceptions. Quid de mes moments passés avec Blanche ?
- C'est la seule exception.
- Et Naël, alors, qu'est-ce que c'est ?
- Ah ! Mais Naël t'a certainement oublié, ma pauvre.
- N'importe quoi. Il m'écrit régulièrement, et...
- Lui qui voit tant de monde, voyage et évolue dans les hautes sphères, crois-tu qu'il va rester accrocher à une ancienne amie restée cloitrée, quand nombre de princesses lui font la cour ?
- Mais je suis toujours son amie, et puis il m'a promis que... Que...
J'ouvre les yeux, lassée de combattre cette espèce d'autre moi par la pensée. Qu'est-ce qu'elle est chiante. Mais le pire, c'est qu'elle est loin d'avoir tort sur toute la ligne... Il faut que je me réveille. Le retour de Maeve ! Tadaaaaaaaaa ! Les autres princesses -à tous les coups, c'est même pas des vraies en plus- n'ont qu'à bien se tenir. Me voil... Ah !
Boum. Je grimace, et me relève. Euh ouais, on va y aller doucement, pour le retour. Je soupire, puis me dirige vers les appartements d'Anelha, qui jouxtent les miens.
Prépare moi, je sors.
Plus que surprise, ma suivante se lève promptement.
Sortir ? Mais où donc, jeune demoiselle ?
- Bah dans le couloir. Tu penses vraiment que je vais sortir par la fenêtre ?
Décidément, ça ne s'arrange pas.
Anelha s'exécute, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Elle qui s'ennuyait à mourir voit sa protégée se bouger, enfin.
Déshabillage, lavage, savonnage, re-lavage, séchage, coiffage, habillage... C'est super long en fait. Quelle idée, de faire tout ce toin-toin.
- Aurais-tu perdu le goût du beau ? Les vraies femmes de la Cour passent au moins deux fois p...
Eho ! Ca suffit, hein, faut me laisser le temps de m'y remettre aussi !
- Oh ! Pardon ! Je vous ai fait mal ? C'est trop serré ?
- Mais non, je... Bref. Ca ira comme ça.
Je maugrée, me relève et m'observe dans le grand miroir. J'ai grandi. Pâli, aussi, et mes cheveux n'en ressortent que plus roux. De petits cernes sont sous mes yeux, comme toujours, indestructibles qu'ils sont. Mes traits sont aussi creux qu'après ma maladie... Il faut remplumer le squelette. Quoique, il paraît que les hommes aiment les femmes minces. Et Naël, il aime quoi ?
Je me dirige vers la porte, et sors.
Inutile de me suivre, Anelha, je connais encore les couloirs de ma propre maison.
Cela fait un moment pourtant que je n'ai pas visité d'autres ailes que celle des appartements privés. D'ordinaire, je navigue entre les miens, ceux de mère, la petite bibliothèque et le jardin. C'est amplement suffisant. Aujourd'hui, je change, et me dirige vers le petit salon. Qui sait, peut-être que Mère reçoit un vieil ami. Ou Lastree ! Ou Blanche ! Vite. Vite vite, il faut que j'aille voir.
Nolwenn ! Tu tombes bien. Mère est-elle ici ?
Et Nolwenn de froncer les sourcils, étonnée.
- Bien sûr, mademoiselle.
- Bah quoi, elle pourrait être partie travailler. Où est-elle donc ?
- Au petit salon. Je pensais qu'ils vous attendaient.
- Qui ça, ils ?
- Et bien... Euh... Vous verrez.
Et Nolwenn de s'éloigner sans rien dire de plus. Mi-blasée mi-intriguée, je poursuis mon avancée, pour finalement arriver devant ladite pièce. Curieuse, je colle mon oreille au panneau.
Finissez votre faisan, il va refroidir.
Je soupire, déçue. Un instant, j'ai cru qu'Eo était là. Qui d'autre pourrait m'attendre ? Mère et lui auraient pu vouloir me faire une surprise, mais... Non. Mère ne le vouvoie pas. Serait-ce Lastree, alors ? "Ils vous attendaient", a dit Nolwenn. Non plus, donc. Y a un ami de Mère qui veut me voir ?
J'y comprends rien. Alors je mets mon oeil contre la serrure, et...
Mazette.
C'est bouché. Sûrement depuis l'époque où j'espionnais des réunions privées... Ils ont pris une solution radicale.
Tant pis, j'entre. En plus, il sent drôlement bon, leur faisan. J'espère bien qu'ils m'en laisseront un bout.
Je frappe. Mère ? Nolwenn m'a dit que vous m'attendiez au petit salon.
Ouais, bon, c'est pas tout à fait vrai. Mais ça me donne une bonne excuse pour les déranger, elle et l'inconnu.
Medb- Messages : 27
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Questions d'Artignac
Le sort lui épargne un embarras terrible.
Si elle avait eu sa fourchette en main, elle l'aurait lâchée.
Si elle avait eu faisan en bouche, elle se serait étouffée.
La Mère a jugé bon de lui accorder la surprise alors qu'elle tamponne ses lèvres à l'aide d'une serviette. Reste la potentialité qu'elle soit cardiaque, le grand âge approchant. Non, le battant à tenu le choc...
Elle ne l'a pas vue depuis des semaines, et la jeune héritière apparaît comme si elle avait quitté cette pièce la veille. C'est Maeve tout craché.
Enfin... presque. Le visage est émacié, elle semble sortir de semaines de disette. Va-t-on dire que la duchesse est sans le sou et qu'elle laisse sa progéniture mourir de faim? Va-t-on dire que la depressivité bien connue de la rousse est héréditaire? Tous ces on-dit dont la pauvre enfant peut être victime.
Une étreinte la casserait en deux, sûrement, et la mère freine des quatre fers, impossible de céder une petite chose si fragile aux rigueurs de la vie matrimoniale!
Rah, et puis y'a l'autre, là. Celui qui veut se mettre entre elles.
Entre la mère et sa fille hein. A quoi vous pensiez?
Maudit sois-tu, Gwenael d'Artignac, non seulement tu souhaites m'ôter ma fille, mais déjà tu me prive d'elle et de nos retrouvailles.
C'est pas ta faute, mais si, quand même!
Un sourire.
Demat, ma chérie.
A vrai dire, je ne t'attendais pas, mais puisque tu es là, prends place, évidemment. Sans reproches, pure honnêteté. Mais non, pas devant un invité, ça serait déplacé.
Installe toi, je t'en prie. J'etais en grande conversation avec un jeune invité... à qui je devais une journée de mon temps.
Nota bene: faire pendre Youen, Nolwenn, et la moitié du domaine pour ne pas l'avoir informée que l'enfant prodige était de retour au château.
Et puis comme à cause de toi j'ai risqué l'infarctus, et bien tu vas avoir ta dose de surprise aussi, en découvrant qui est là, que tu n'as pas encore vu.
C'est vraiment méchant une mère. Elle a un doute un instant. Sera-t-elle heureuse que son potentiel futur promis la voit ainsi? Elle est toujours ravissante, bien sur, sa mise est élégante et ses cheveux n'ont rien perdu de leur éclat, mais, elle semble si frêle...
S'il l'aime il sera heureux lui. Alors les yeux d'azur, presque rapaces, scrutent le visage du jeune prétendant. De toutes façons c'est trop tard pour faire marche arrière. Elle est là, et la duchesse ne permettra pas de la perdre de vue. ne reste plus qu'à s'installer là, et à lutter contre les effets d'un jeune prolongé en se gavant de faisan!
Si elle avait eu sa fourchette en main, elle l'aurait lâchée.
Si elle avait eu faisan en bouche, elle se serait étouffée.
La Mère a jugé bon de lui accorder la surprise alors qu'elle tamponne ses lèvres à l'aide d'une serviette. Reste la potentialité qu'elle soit cardiaque, le grand âge approchant. Non, le battant à tenu le choc...
Elle ne l'a pas vue depuis des semaines, et la jeune héritière apparaît comme si elle avait quitté cette pièce la veille. C'est Maeve tout craché.
Enfin... presque. Le visage est émacié, elle semble sortir de semaines de disette. Va-t-on dire que la duchesse est sans le sou et qu'elle laisse sa progéniture mourir de faim? Va-t-on dire que la depressivité bien connue de la rousse est héréditaire? Tous ces on-dit dont la pauvre enfant peut être victime.
Une étreinte la casserait en deux, sûrement, et la mère freine des quatre fers, impossible de céder une petite chose si fragile aux rigueurs de la vie matrimoniale!
Rah, et puis y'a l'autre, là. Celui qui veut se mettre entre elles.
Entre la mère et sa fille hein. A quoi vous pensiez?
Maudit sois-tu, Gwenael d'Artignac, non seulement tu souhaites m'ôter ma fille, mais déjà tu me prive d'elle et de nos retrouvailles.
C'est pas ta faute, mais si, quand même!
Un sourire.
Demat, ma chérie.
A vrai dire, je ne t'attendais pas, mais puisque tu es là, prends place, évidemment. Sans reproches, pure honnêteté. Mais non, pas devant un invité, ça serait déplacé.
Installe toi, je t'en prie. J'etais en grande conversation avec un jeune invité... à qui je devais une journée de mon temps.
Nota bene: faire pendre Youen, Nolwenn, et la moitié du domaine pour ne pas l'avoir informée que l'enfant prodige était de retour au château.
Et puis comme à cause de toi j'ai risqué l'infarctus, et bien tu vas avoir ta dose de surprise aussi, en découvrant qui est là, que tu n'as pas encore vu.
C'est vraiment méchant une mère. Elle a un doute un instant. Sera-t-elle heureuse que son potentiel futur promis la voit ainsi? Elle est toujours ravissante, bien sur, sa mise est élégante et ses cheveux n'ont rien perdu de leur éclat, mais, elle semble si frêle...
S'il l'aime il sera heureux lui. Alors les yeux d'azur, presque rapaces, scrutent le visage du jeune prétendant. De toutes façons c'est trop tard pour faire marche arrière. Elle est là, et la duchesse ne permettra pas de la perdre de vue. ne reste plus qu'à s'installer là, et à lutter contre les effets d'un jeune prolongé en se gavant de faisan!
Re: Questions d'Artignac
Demat, ma chérie.
J'écarquille les yeux pour croquer Mère du regard. Ce n'est qu'en la voyant que je me rends compte à quel point elle m'a manqué.
Bouffée de tendresse, retour des années en arrière où je me revois trépigner d'impatience en attendant ton retour d'un voyage diplomatique, envie soudaine de te sauter au cou, de te raconter tout, mes envies, mes révoltes, mes avis, mes amours, mes emm...
Installe toi, je t'en prie. J'etais en grande conversation avec un jeune invité... à qui je devais une journée de mon temps.
Mais non, y a l'inconnu. Douche froide, retour sur terre, allôôôô ! Tu n'as pas le monopole de la Duchesse. C'est bien dommage, d'ailleurs.
Sourire complice malgré tout -c'est bien le moins que l'on pouvait faire-, puis je redeviens la sage petite -ou moyenne, plutôt, j'suis plus si riquiqui, oh !- mini-Duchesse qui s'apprête à rencontrer un inc...
Oh !
Il est là. C'est lui. Mère, le salon, le faisan ; tout a disparu. Il n'y a plus que lui, lui et moi.
J'aurai jamais dû me fringuer comme ça. Il préfère l'autre robe, là, celle qu'est plus bordeaux, et puis ma coiffure elle est pas du tout bien, c'est grillé que mes cheveux ont perdu de leur éclat, d'ailleurs à tous les coups y a un brin d'herbe ou un autre truc caca qu'est coincé dans ma tresse ou pire, dans mes dents, oui c'est sûr, mes dents, mes dents sont p'têt pas clean faut surtout pas que j'ouvre la bouche, mais OH NON ! J'ai lâché ce p'tit hoquet tout moche c'est... C'est...
Impossible de retenir une moue. C'est foutu, il est déçu, je l'ai déçu. Je suis moche, trop chem', trop maigre, trop pâlichonne, trop tout. Fini, rideau, au r'voir m'sieurs dames. Les larmes me montent aux yeux, tandis que je fuis son regard.
Je ne m'attendais pas à te voir ici.
Bah oui, tiens ? Qu'est-ce qu'ils faisaient là, tous les deux, à déjeuner en tête à tête ? Je jette un oeil vers Mère. Elle est très élégante. Trop, nan ? Et pourquoi avoir fait un aussi bon déjeuner, hein ? Pour le séduire ?!
Panique à bord.
J'écarquille les yeux pour croquer Mère du regard. Ce n'est qu'en la voyant que je me rends compte à quel point elle m'a manqué.
Bouffée de tendresse, retour des années en arrière où je me revois trépigner d'impatience en attendant ton retour d'un voyage diplomatique, envie soudaine de te sauter au cou, de te raconter tout, mes envies, mes révoltes, mes avis, mes amours, mes emm...
Installe toi, je t'en prie. J'etais en grande conversation avec un jeune invité... à qui je devais une journée de mon temps.
Mais non, y a l'inconnu. Douche froide, retour sur terre, allôôôô ! Tu n'as pas le monopole de la Duchesse. C'est bien dommage, d'ailleurs.
Sourire complice malgré tout -c'est bien le moins que l'on pouvait faire-, puis je redeviens la sage petite -ou moyenne, plutôt, j'suis plus si riquiqui, oh !- mini-Duchesse qui s'apprête à rencontrer un inc...
Oh !
Il est là. C'est lui. Mère, le salon, le faisan ; tout a disparu. Il n'y a plus que lui, lui et moi.
J'aurai jamais dû me fringuer comme ça. Il préfère l'autre robe, là, celle qu'est plus bordeaux, et puis ma coiffure elle est pas du tout bien, c'est grillé que mes cheveux ont perdu de leur éclat, d'ailleurs à tous les coups y a un brin d'herbe ou un autre truc caca qu'est coincé dans ma tresse ou pire, dans mes dents, oui c'est sûr, mes dents, mes dents sont p'têt pas clean faut surtout pas que j'ouvre la bouche, mais OH NON ! J'ai lâché ce p'tit hoquet tout moche c'est... C'est...
Impossible de retenir une moue. C'est foutu, il est déçu, je l'ai déçu. Je suis moche, trop chem', trop maigre, trop pâlichonne, trop tout. Fini, rideau, au r'voir m'sieurs dames. Les larmes me montent aux yeux, tandis que je fuis son regard.
Je ne m'attendais pas à te voir ici.
Bah oui, tiens ? Qu'est-ce qu'ils faisaient là, tous les deux, à déjeuner en tête à tête ? Je jette un oeil vers Mère. Elle est très élégante. Trop, nan ? Et pourquoi avoir fait un aussi bon déjeuner, hein ? Pour le séduire ?!
Panique à bord.
Medb- Messages : 27
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Questions d'Artignac
Oh ! Stress intense, sueur, bouffée de chaleur.
Effet Maeve.
Elle est la, elle est la !
Depuis tant de temps qu'il ne l'avait pas vu, depuis tant de temps qu'elle lui avait manqué.
Le dernier courrier qu'il avait pu lui écrire était avant de partir en guerre, de voir les atrocités du combat.
Oui, il s'agissait bien d'atrocité. Voir son propre père se faire blesser par la Reine Nebisa, un coup d'épée qui lui firent quitter le combat.
Jusqu'à aujourd'hui encore ou il réside en Anjou afin de récupérer... De trop long mois...
Mais tout ces souvenirs s'estompent car elle est la. Maeve.
Son regard sur elle, belle, il n'y a plus qu'elle.
Oublier le stress de la demande en mariage a la mère protectrice. Oublier tout.
Il n'y a plus qu'elle, elle et lui.
" Je ne m'attendais pas à te voir ici. "
1- " Bah moi non plus ! " qu'il aimerait lui répondre. Mais que dire ?
2- " Veux tu m'épouser ? " non plus.
3- " Oh, mon aimée ! " pas en présence de la mère (sur)protectrice.
Choix 1, 3 et presque 2.
Moi non plus mon aimée.
J'étais venu profiter d'une journée en compagnie de Sa Grace afin de lui poser quelques questions...
Hum...
Rajouter quelques choses ? Non.
Effet Maeve.
Elle est la, elle est la !
Depuis tant de temps qu'il ne l'avait pas vu, depuis tant de temps qu'elle lui avait manqué.
Le dernier courrier qu'il avait pu lui écrire était avant de partir en guerre, de voir les atrocités du combat.
Oui, il s'agissait bien d'atrocité. Voir son propre père se faire blesser par la Reine Nebisa, un coup d'épée qui lui firent quitter le combat.
Jusqu'à aujourd'hui encore ou il réside en Anjou afin de récupérer... De trop long mois...
Mais tout ces souvenirs s'estompent car elle est la. Maeve.
Son regard sur elle, belle, il n'y a plus qu'elle.
Oublier le stress de la demande en mariage a la mère protectrice. Oublier tout.
Il n'y a plus qu'elle, elle et lui.
" Je ne m'attendais pas à te voir ici. "
1- " Bah moi non plus ! " qu'il aimerait lui répondre. Mais que dire ?
2- " Veux tu m'épouser ? " non plus.
3- " Oh, mon aimée ! " pas en présence de la mère (sur)protectrice.
Choix 1, 3 et presque 2.
Moi non plus mon aimée.
J'étais venu profiter d'une journée en compagnie de Sa Grace afin de lui poser quelques questions...
Hum...
Rajouter quelques choses ? Non.
Dernière édition par Naël le Mer 21 Déc - 11:21, édité 1 fois
Naël- Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2011
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum