¡Y Castilla vino ti!
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¡Y Castilla vino ti!
Et la Castille vint à toi...
Maeve, douce Maeve, la Castille venait te chercher, elle était sûre que tu l'attendais, elle avait rêvé de toi, elle n'attendait plus que toi. C'était Blanche son Ambassadrice, Blanca nouvellement nommée, l'épouse de Gondomar, et qui restait à Cholet pour te prendre.
Elle n'avait aucune idée de comment cela se passerait avec Chimera, ni si elle serait vraiment d'accord. Emmener sa fille loin d'elle lui causerait beaucoup de souci, et Blanche aurait sans doute à la convaincre... Elle ne savait pas trop ce qu'il en serait. Elle savait juste qu'elle devait venir, qu'elle devait demander, et qu'elle devait tout faire pour ramener Maeve jusqu'aux confins du monde, à Port Fãnzeres. Et tout faire, même après tant de temps passé hors Bretagne, Blanche était en était bien déterminée. Maeve et elle, c'était plus que tout.
Maeve, douce Maeve, la Castille venait te chercher, elle était sûre que tu l'attendais, elle avait rêvé de toi, elle n'attendait plus que toi. C'était Blanche son Ambassadrice, Blanca nouvellement nommée, l'épouse de Gondomar, et qui restait à Cholet pour te prendre.
Elle n'avait aucune idée de comment cela se passerait avec Chimera, ni si elle serait vraiment d'accord. Emmener sa fille loin d'elle lui causerait beaucoup de souci, et Blanche aurait sans doute à la convaincre... Elle ne savait pas trop ce qu'il en serait. Elle savait juste qu'elle devait venir, qu'elle devait demander, et qu'elle devait tout faire pour ramener Maeve jusqu'aux confins du monde, à Port Fãnzeres. Et tout faire, même après tant de temps passé hors Bretagne, Blanche était en était bien déterminée. Maeve et elle, c'était plus que tout.
Gwenn- Messages : 3
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: ¡Y Castilla vino ti!
De longues journée s'écoulaient , Pelotine passait habituellement son temps libre avec Gwilherm.
Mais Gwilherm n'était plus son doux , Gwilherm n'était plus rien ... même plus un bon souvenir.
Alors elle travaille avec acharnement , puis passe de longues heures a écrire a son correspondant.
Les yeux fatigués malgré son âme pleine d'espérance , elle compte aller se promener , et pour cela il faut sortir par le grillage de l'entrée.
Quelqu'un s'y trouve ? Un visiteur ?
Pelotine s'approche , l'intendante hausse les sourcils puis retrousse son petit nez , qui est donc la ? D'ailleurs , il faut questionner l'individu au lieu de penser en soi même.
Qui êtes vous ?
Voila , une phrase lancée , maintenant il fallait s'approcher , elle n'y voyait vraiment rien la pauvre fille ... l'écriture et la peinture en étaient les causes , ses yeux subissait les effets de la concentration , il faudra cesser un peu ces activités !
Mais Gwilherm n'était plus son doux , Gwilherm n'était plus rien ... même plus un bon souvenir.
Alors elle travaille avec acharnement , puis passe de longues heures a écrire a son correspondant.
Les yeux fatigués malgré son âme pleine d'espérance , elle compte aller se promener , et pour cela il faut sortir par le grillage de l'entrée.
Quelqu'un s'y trouve ? Un visiteur ?
Pelotine s'approche , l'intendante hausse les sourcils puis retrousse son petit nez , qui est donc la ? D'ailleurs , il faut questionner l'individu au lieu de penser en soi même.
Qui êtes vous ?
Voila , une phrase lancée , maintenant il fallait s'approcher , elle n'y voyait vraiment rien la pauvre fille ... l'écriture et la peinture en étaient les causes , ses yeux subissait les effets de la concentration , il faudra cesser un peu ces activités !
Invité- Invité
Re: ¡Y Castilla vino ti!
L'ennui avec les mariages internationaux, c'est qu'ils bouleversent un peu les usages. Là où auparavant Blanche avait une sevante bretonne (l'autre ayant été envoyée à sa cousine Luaine), une intendante bretonne, et un homme à tout faire breton, elle avait désormais beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde autour d'elle dont la plupart ne parlait ni français, ni breton. Hellina parlait français mais pas breton, Margot parlait breton et français, Astaroth français et espagnol, Lestan espagnol et breton, et les trois en même temps... Personne, à part Blanche, mais on dira qu'elle pataugeait en espagnol, et qu'elle se débrouillait en français. Aaaaah. Les joies des mariages internationaux...
Perdón Madame. Es necesario perdonar a la Madame. Vengo de Castilla y Léon. Perdón je ne parle pas le bien.
Il s'inclinait à la fin de chaque phrase, très mal à l'aise de ne pas savoir à qui il avait à faire, ni quelle attitude il devait adopter. L'appeler Madame de fait, pouvait être superflus, et il n'avait pas envie d'accorder trop de respect à une femme si elle ne le méritait pas.
Puisqu'elle était venue leur ouvrir, il en conclut qu'elle possédait les clefs, qu'elle était donc soit l'intendante, soit la maîtresse des lieux, soit un serviteur que l'une ou l'autre aurait envoyée. Ce qu'il annonça à Blanche, notre personnage principal, qui elle était restée dans la voiture.
Hay una mujer a la entrada, su Excelencia. Propongo que venía a ver por usted.
Ce qu'elle fit, ouvrant la porte du carrosse, mettant pied à terre. Noire et blanche, la peau légèrement tiédie par le soleil de castille, les yeux toujours aussi gris, et l'hermine, de brun et de blanc mélangée, sur les épaules et les doigts, dans un mantel qui puait la richesse et qui symbolisait plus qu'à outrance l'union d'une hermine noire, et d'une hermine blanche.
Bien le bonjour, Pelotine.
Perdón Madame. Es necesario perdonar a la Madame. Vengo de Castilla y Léon. Perdón je ne parle pas le bien.
Il s'inclinait à la fin de chaque phrase, très mal à l'aise de ne pas savoir à qui il avait à faire, ni quelle attitude il devait adopter. L'appeler Madame de fait, pouvait être superflus, et il n'avait pas envie d'accorder trop de respect à une femme si elle ne le méritait pas.
Puisqu'elle était venue leur ouvrir, il en conclut qu'elle possédait les clefs, qu'elle était donc soit l'intendante, soit la maîtresse des lieux, soit un serviteur que l'une ou l'autre aurait envoyée. Ce qu'il annonça à Blanche, notre personnage principal, qui elle était restée dans la voiture.
Hay una mujer a la entrada, su Excelencia. Propongo que venía a ver por usted.
Ce qu'elle fit, ouvrant la porte du carrosse, mettant pied à terre. Noire et blanche, la peau légèrement tiédie par le soleil de castille, les yeux toujours aussi gris, et l'hermine, de brun et de blanc mélangée, sur les épaules et les doigts, dans un mantel qui puait la richesse et qui symbolisait plus qu'à outrance l'union d'une hermine noire, et d'une hermine blanche.
Bien le bonjour, Pelotine.
Gwenn- Messages : 3
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: ¡Y Castilla vino ti!
Blanche ?
Une éternité qu'elle ne l'avait pas vu ! et pour cause on lui avait appris pour sa future union avec le roi d’Espagne , sa toilette confirmait donc ce qui se disait du bouche à oreille , la jeune femme était très élégante , presque trop.
Pelotine , vêtue d'une tenue des plus simples et de faible valeur se sentie un petit peu gênée d'accueillir la jolie blonde ainsi habillée.
Bonjour Blanche.
Une révérence , une courbette.
Fallait il en faire une ? Aucune idée , comment se devait on d'agir devant une si grande dame ? Elles se connaissaient oui , mais cela permettait-il a Pelotine d'oser venir a sa rencontre d'une manière des plus courantes ?
Je suis en grande joie , vous voir ici est un plaisir démesuré.
Je suis l'intendante de la Duchesse de Cholet depuis bien longtemps désormais , voulez vous que je vous conduise au petit salon ? Préférez vous prendre l'air dans les jardins ?
Votre voyage s'est il agréablement déroulé ?
Amoncellement de questions , mais il fallait prendre soin des visiteurs de sa maîtresse.
Une éternité qu'elle ne l'avait pas vu ! et pour cause on lui avait appris pour sa future union avec le roi d’Espagne , sa toilette confirmait donc ce qui se disait du bouche à oreille , la jeune femme était très élégante , presque trop.
Pelotine , vêtue d'une tenue des plus simples et de faible valeur se sentie un petit peu gênée d'accueillir la jolie blonde ainsi habillée.
Bonjour Blanche.
Une révérence , une courbette.
Fallait il en faire une ? Aucune idée , comment se devait on d'agir devant une si grande dame ? Elles se connaissaient oui , mais cela permettait-il a Pelotine d'oser venir a sa rencontre d'une manière des plus courantes ?
Je suis en grande joie , vous voir ici est un plaisir démesuré.
Je suis l'intendante de la Duchesse de Cholet depuis bien longtemps désormais , voulez vous que je vous conduise au petit salon ? Préférez vous prendre l'air dans les jardins ?
Votre voyage s'est il agréablement déroulé ?
Amoncellement de questions , mais il fallait prendre soin des visiteurs de sa maîtresse.
Invité- Invité
Re: ¡Y Castilla vino ti!
Loin de se complaire dans un protocole dont elle n'avait gagné les faveurs que par son mariage, Blanche accueillit l'absence de titre avec largesse. Posément, et parce qu'elle était fatiguée à outrance par l'expédition rocambolesque depuis Gondomar, elle s'avança vers Pelotine et lui serra les mains.
Autrefois, elle lui aurait sauté au cou, mais autrefois.... Elle oubliait qu'elle n'était pas toute permise et qu'elle se devait de respecter les gens. Un trop plein d'affection choquait parfois, elle se contenta donc de serrer les doigts de l'ancienne croque-mort avec ferveur, un peu trop... peut être. La première femme à revoir en Bretagne, c'était elle, après tous les diplomates, les gentils, les mignons, les politiciens qu'il lui avait été donner de croiser, et ce toujours alors que ses dames de compagnie se trouvaient avec elle.
Ce léger détail m'avait échappé ; vous voir m'emplit cependant de joie. Pelotine... Baronne... Ah, oui on peut le dire, je suis bien contente de vous voir en première ! Vous savez que partir m'a reposé l'esprit, un peu? Les espagnoles sont moins emportées, plus dociles, on a pas à se fâcher. Elles ont la même vertu que vous.
Elle posa la main qui lui servait auparavant à serrer la sienne sur son avant-bras, et à son coté pour continuer le chemin vers le château, elle reprit.
Le jardin me plairait, mais plus tard s'il vous sied. Je suis pourtant restée assise tout du long, mais les voyages... Ah, Salaün, les voyages... Ils sont parfois tellement longs... Mais enfin il valait le coup celui-là. Et puis je suis bien contente de vous avoir revue! Vous ne resterez pas loin après, pour que l'on puisse parler un peu? D'art, j'ai envie de parler d'art.
Diarrhée verbale.
Restez coincé sur une île où un pour cent de la population comprend ce que vous dites.
Vous verrez bien.
Autrefois, elle lui aurait sauté au cou, mais autrefois.... Elle oubliait qu'elle n'était pas toute permise et qu'elle se devait de respecter les gens. Un trop plein d'affection choquait parfois, elle se contenta donc de serrer les doigts de l'ancienne croque-mort avec ferveur, un peu trop... peut être. La première femme à revoir en Bretagne, c'était elle, après tous les diplomates, les gentils, les mignons, les politiciens qu'il lui avait été donner de croiser, et ce toujours alors que ses dames de compagnie se trouvaient avec elle.
Ce léger détail m'avait échappé ; vous voir m'emplit cependant de joie. Pelotine... Baronne... Ah, oui on peut le dire, je suis bien contente de vous voir en première ! Vous savez que partir m'a reposé l'esprit, un peu? Les espagnoles sont moins emportées, plus dociles, on a pas à se fâcher. Elles ont la même vertu que vous.
Elle posa la main qui lui servait auparavant à serrer la sienne sur son avant-bras, et à son coté pour continuer le chemin vers le château, elle reprit.
Le jardin me plairait, mais plus tard s'il vous sied. Je suis pourtant restée assise tout du long, mais les voyages... Ah, Salaün, les voyages... Ils sont parfois tellement longs... Mais enfin il valait le coup celui-là. Et puis je suis bien contente de vous avoir revue! Vous ne resterez pas loin après, pour que l'on puisse parler un peu? D'art, j'ai envie de parler d'art.
Diarrhée verbale.
Restez coincé sur une île où un pour cent de la population comprend ce que vous dites.
Vous verrez bien.
Gwenn- Messages : 3
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: ¡Y Castilla vino ti!
- A vous, Judas,
Salut des âmes perdues,
- Qu'y a-t-il, Youen?
La porte s'ouvre, sans qu'aucune lumière ne se fasse, tant la carrure du capitaine comble le vide par l'action créé.
- Ma dame, Blanche de...
Enfin... elle est ici.
La dukez reste un court instant muette. Stupeur, surprise. Angoisse, contre tout attente, bien qu'il n'ait pas déclaré qu'à l'instar de Lemerco elle était ici avec toute une armée.
- Ici, ici?
- Dans la cour, avec la baronne Pelotine.
- Qu'est-ce qu'elle vient faire ici?
Youen hausse les épaules.
- Je n'en ai pas la moindre idée, ma dame.
Des mois de frustration méfiante, d'espoirs déçus, de pardons non accordés, de trahisons supposées non avérées lui sautent soudain à la gorge, la réduisant à un silence qui ne fait au fond que décupler son malaise tant elle répugne à être privée de mots.
Elle se fait violence, et se lève pour emboiter le pas à la montagne qui, contrairement à d'habitude, n'est d'aucun réconfort. Parvenue dans la cour, elle se dirige vers celle qu'elle peine encore à considérer comme bretonne. D'autant plus maintenant que Youen lui a conté en chemin comment des mots aux accents du sud ont résonné au poste de garde.
Au devant de... celle qui n'est pas encore hôte.
Campée là, le menton en l'air.
Amertume et méfiance sont trop lourdes pour que civilités cordiales soient accordées.
Souvenirs complices et sourires enfantins trop frais encore pour se résoudre à ordonner la mise aux fers.
Silence lourd.
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