Animation chez les serviteurs du Très Haut

Au peuple de Bretagne
Aux dignitaires de l'Eglise Aristotélicienne, du plus proche au plus lointain,

Nous, Chimera de Dénéré-Malines, Duchesse de Cholet et Baronne de Bubry, Haut Officier pour le Grand Duché de Bretagne et Archidruide de Breizh, Baptisée en la chappelle Saint-Guénaël de Bubry par Monseigneur Hugo Botherel,

Déclarons avoir eu connaissance des modifications en cours dans la hiérarchie des représentants de l'Eglise Arsitotélicienne bretonne.

A cet égard, Cholet s'indigne.
Cholet s'indigne contre le mépris de l'Eglise Aristotélicienne de Bretagne qui, prétendant veiller sur les âmes du peuple breton l'ignore proprement dans ses actes, tournant le dos à ce et ceux qui la constituent. Nous sommes au regret de constater que l'Eglise n'échappe pas au mal communément appelé "défaut de communication" dont nos institutions sont très largement frappées et déplorons que la Primatie fasse si peu de cas de sa congrégation qu'elle ne l'informe ni de la tenue d'élections visant à pourvoir des postes d'importance subitement vacants, ni des raisons qui justifient ces nécessaires nominations.
Breizh est une terre de faits accomplis, et son peuple, en bon troupeau, n'aura qu'à saluer la venue surprenante d'un nouveau berger par un bêlement docile. Perplexe nous sommes devant le constat que l'on maintien délibérément les fidèles de l'Eglise dans un état de passivité pourtant en d'autres lieux déplorée. Si la voix du peuple n'a probablement pas à intervenir dans les nominations de ceux qui sont la voix du Très-Haut, il n'en est pas moins dépourvu d'oreilles et d'intellect. En conséquence, associer les fidèles aux événements secouant la hiérarchie cléricale dont ils dépendent relève d'un respect dont ladite hierarchie semble faire peu de cas.

Cholet s'indigne contre le peu d'égards publiquement témoignés à un homme qui, de longue date, assurait chaque cérémonie d'importance pour notre Grand Duché, investitures ducales en tête, officiait pour noces et funérailles en la Primatiale de Rennes et savait, en toute heure, prêter l'oreille aux maux du peuple dont il avait la charge.
Aujourd'hui ce peuple est démuni de dépendre ainsi d'une fortune dont il est le jouet. Aujourd'hui les tables sont tournées et la raison va à qui reproche le plus fort, sa vautrant dans le mépris le plus abject sous couvert d'une attention souveraine dont nul ne souhaite en vrai faire l'objet.
Aujourd'hui les valeurs aristotéliciennes sont bafouées par ceux qui ont juré devant le Très Haut d'en être toujours les hérauts.
Que Breizh soit clairvoyante et reconnaisse que ce n'est pas là le vassal que nous défendons. Le Comte de Longeron est et restera ce qu'il est quoiqu'il advienne, en vertu des services rendus aux âmes des choletais et des bretons.
Celui que nous défendons, c'est l'Archevêque de Roazhon, éminent personnage breton, que l'on cherche à supplanter sans ménagement à la faveur d'une absence visiblement trop bienvenue.
Ce que nous déplorons, c'est que la communauté aristotélicienne de l'archevêché de Rennes soit privée de son guide sans qu'aucun mot ne lui ait été adressé.
Ce que nous demandons, ce sont des égards vis à vis des âmes désormais égarées de la congrégation sus-nommée, ainsi que du principal intéressé, tout en priant qu'une telle considération ait ailleurs été témoignée.

Alors seulement pourrons nous saluer la nomination du Père Lalael et le féliciter pour son élection qui semble ne plus faire le moindre doute. Nous ajoutons tout en doutant malheureusement que la précision sera d'un quelconque impact que nous déplorons qu'une telle élection ait du se produire, quand c'est en effet un suppléant aux fonctions d'Archevêque que demandait le peuple breton, attaché qu'il est à son berger actuel et à son bien être tant physique que moral. Nous prions donc les clercs du diocèse de Rennes d'avoir grand soin de Msgr Arzhel pour lui permettre un prompt rétablissement, et de garder oreilles ouvertes aux cris de la congrégation dont tous ils ont la garde.

Puisque les serviteurs du Très Haut ont des voies que le peuple ignore, nous n'avons d'autre choix que de nous en remettre à eux,

Faict en le Chateau de Cholet,
d'al Lun 30 a viz Genver 1460

Chimera de Dénéré-Malines
Dukez Cholet, Baronnez Bubri