Drelin, drelin...
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Drelin, drelin...
Plusieurs jours déjà que le cavalier voyageait à brides abattues pour rejoindre Cholet. C'est au petit matin qu'il arriva au domaine, les traits tirés et le harnois poussièreux. A l'approche de l'édifice, l'homme d'armes n'entreprit pas de suite d'y entrer. Il préféra jauger l'agrément militaire et entreprit donc d'apprécier visuellement les défenses.
C'est donc un cavalier portant le harnois noir des hommes de Retz, escarcelle, miséricorde et un bon mètre cinquante d'acier teuton au baudrier qui déambulait sur son destrier, suivi par deux roncins chargés.
Il savait qu'on l'observait surement depuis les murailles, il ne pouvait en être autrement. C'est donc naturellement qu'il se dirigea, aprés quelques minutes, vers la poterne principale.
Les vougiers de faction seraient son premier rempart, il n'y couperait pas. Chemin faisant, l'homme d'armes se réajusta, vérifia son arçon auquel était pendue une masse à ailettes et prit son écu armé à senestre.
A dix pas de la faction, le destrier stoppa net.D'un court signe de tête, il salua la garde.
Je suis Lancéor de Kerroch, Vicomte de Lokentaz, Chevalier de Langonnet et Mestre d'armes de l'Ordre des Trente ! Je demande asile en la demeure de la duchesse de Cholet !
La voix était forte, le ton clair et précis.
C'est donc un cavalier portant le harnois noir des hommes de Retz, escarcelle, miséricorde et un bon mètre cinquante d'acier teuton au baudrier qui déambulait sur son destrier, suivi par deux roncins chargés.
Il savait qu'on l'observait surement depuis les murailles, il ne pouvait en être autrement. C'est donc naturellement qu'il se dirigea, aprés quelques minutes, vers la poterne principale.
Les vougiers de faction seraient son premier rempart, il n'y couperait pas. Chemin faisant, l'homme d'armes se réajusta, vérifia son arçon auquel était pendue une masse à ailettes et prit son écu armé à senestre.
A dix pas de la faction, le destrier stoppa net.D'un court signe de tête, il salua la garde.
Je suis Lancéor de Kerroch, Vicomte de Lokentaz, Chevalier de Langonnet et Mestre d'armes de l'Ordre des Trente ! Je demande asile en la demeure de la duchesse de Cholet !
La voix était forte, le ton clair et précis.
lanceor- Messages : 34
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: Drelin, drelin...
Le Sénérat était afféré à ses affaires lorsqu'un homme d'armes vins le chercher en son bureau. Le pauvre homme n'avait pas su tellement ou chercher le rat, celui si parcourant souvent les murailles, passant en revu les hommes de garde et le reste du temps, ce baladant à cheval pour inspecter le pays et y recenser de jolie panorama idéal pour des points de guet !
Mais pour une foi il ce trouvait donc en son bureau, tenu impeccablement entretenu, fraîchement cousu par la Duchesse elle même, et portant non sans fierté les couleurs de Cholet.
On prévins donc le rat qu'un Vicomte attendait à l'entré ! Enfilant son ceinturons et glissant son épée dans le fourreau, glissant ses patounes dans d'épais gants en cuire, le Sénéchal prit donc la direction de la herse d'entré.
Grimpant sur les hauteurs du rempare, apercevant le cavalier non loin, le jaugeant, il fini par donner l'ordre de levé la herse et fit signe au cavalier de s'avancer.
Le temps que celui si n'arrive, le rat était descendu pour l’accueillir, main sur le pommeau de son épée, et le questionner un temps soit peux sur les raisons de sa visite.
Arrivant à la hauteur du cavalier, le regardant d'en bas.
- Demat Vicomte ! Le saluant d'un signe de tête respectueux. Je suis Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa grâce de Dénéré Malines en ces lieux. Je vous souhaite la bienvenu à Cholet.
L'analysant, le trouvant fort bien équipé pour une simple visite de courtoisie.
- Puis je connaitre la raison de votre visite en ces terres Vicomte de ... ??
L'homme d'arme avait omis de décliner l'identité du visiteur, mis à par son titre le rat ne savait rien, de plus son visage ne lui disait rien non plus.
Mais pour une foi il ce trouvait donc en son bureau, tenu impeccablement entretenu, fraîchement cousu par la Duchesse elle même, et portant non sans fierté les couleurs de Cholet.
On prévins donc le rat qu'un Vicomte attendait à l'entré ! Enfilant son ceinturons et glissant son épée dans le fourreau, glissant ses patounes dans d'épais gants en cuire, le Sénéchal prit donc la direction de la herse d'entré.
Grimpant sur les hauteurs du rempare, apercevant le cavalier non loin, le jaugeant, il fini par donner l'ordre de levé la herse et fit signe au cavalier de s'avancer.
Le temps que celui si n'arrive, le rat était descendu pour l’accueillir, main sur le pommeau de son épée, et le questionner un temps soit peux sur les raisons de sa visite.
Arrivant à la hauteur du cavalier, le regardant d'en bas.
- Demat Vicomte ! Le saluant d'un signe de tête respectueux. Je suis Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa grâce de Dénéré Malines en ces lieux. Je vous souhaite la bienvenu à Cholet.
L'analysant, le trouvant fort bien équipé pour une simple visite de courtoisie.
- Puis je connaitre la raison de votre visite en ces terres Vicomte de ... ??
L'homme d'arme avait omis de décliner l'identité du visiteur, mis à par son titre le rat ne savait rien, de plus son visage ne lui disait rien non plus.
Niark- Messages : 68
Date d'inscription : 29/03/2011
Re: Drelin, drelin...
...De Lokentaz.
Ayant compris que le message n'avait pas été transmis dans son entièreté, il réitera.
Je demande asile en la demeure de la Duchesse comme telle est la coutume. Et je souhaite, par la même, présenter mes respects à la maîtresse de ces lieux.
Ayant compris que le message n'avait pas été transmis dans son entièreté, il réitera.
Je demande asile en la demeure de la Duchesse comme telle est la coutume. Et je souhaite, par la même, présenter mes respects à la maîtresse de ces lieux.
lanceor- Messages : 34
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: Drelin, drelin...
Le rat réfléchit un petit moment, Vicomte de Lokentaz, cela ne lui disait rien... Mais bon il ne jugea pas nécessaire d'aller plus loin dans le questionnement, encore si il était Breton de longue date il ce serait méfié de ne point le connaitre, mais étant ici depuis seulement quelques années... Pleins de personnes lui étaient encore inconnu.
Mais il était engagé pour faire régner la sécurité en ces terres et ne pouvait faire entrer n'importe qui chez la Duchesse, ce tournant vers un de ses hommes d'armes.
- Allez quérir la permission à sa Grâce, dites lui que le Vicomte de Lokentaz est en ses murs et qu'il demande asile et entretiens !!
L'homme parti sans plus tardé à toute jambes en direction des appartements de la Duchesse.
Puis se retournant vers l'hôte, l'oeil toujours jaugeant le moindre fait et gestes, on ne sais jamais à qui on a à faire !
Puis l'invitant de le suivre d'un signe de bras.
- Veuillez me suivre Vicomte, nous n'allons pas attendre la réponse de sa Grâce sous ce temps maussade, je vous propose de mener vos chevaux à l'écuries et de partager une choppe de chouchen et un encas, vous devez plutôt avoir faim après une telle route, et j'ai moi même un petit creux.
L'accompagnant jusqu'aux écurie pour que le Vicomte ce délaisse de ses chevaux et son matériel un moment.
- Ne déchargez point vos montures, on ne sais jamais... Mais en cas de réponse positive de sa Grâce un ne nos écuyer s'en chargera, si cela ne vous pose pas rigueur bien entendu !
Mais il était engagé pour faire régner la sécurité en ces terres et ne pouvait faire entrer n'importe qui chez la Duchesse, ce tournant vers un de ses hommes d'armes.
- Allez quérir la permission à sa Grâce, dites lui que le Vicomte de Lokentaz est en ses murs et qu'il demande asile et entretiens !!
L'homme parti sans plus tardé à toute jambes en direction des appartements de la Duchesse.
Puis se retournant vers l'hôte, l'oeil toujours jaugeant le moindre fait et gestes, on ne sais jamais à qui on a à faire !
Puis l'invitant de le suivre d'un signe de bras.
- Veuillez me suivre Vicomte, nous n'allons pas attendre la réponse de sa Grâce sous ce temps maussade, je vous propose de mener vos chevaux à l'écuries et de partager une choppe de chouchen et un encas, vous devez plutôt avoir faim après une telle route, et j'ai moi même un petit creux.
L'accompagnant jusqu'aux écurie pour que le Vicomte ce délaisse de ses chevaux et son matériel un moment.
- Ne déchargez point vos montures, on ne sais jamais... Mais en cas de réponse positive de sa Grâce un ne nos écuyer s'en chargera, si cela ne vous pose pas rigueur bien entendu !
Niark- Messages : 68
Date d'inscription : 29/03/2011
Re: Drelin, drelin...
Léger rictus du mestre.
Le cavalier piqua des deux et le destrier se mit à suivre l'homme jusqu'aux écuries devant lesquelles il démonta.
Confiant les aides à un escuyer, il lui dit
Fais attention à lui, c'est un cheval de guerre, pas de gestes brusques il pourrait mal le prendre et te piétiner ou te mordre...
Et de lui coller une petite tape sur l'épaule.
Puis, le mestre repositionna sa bastarde à l'horizontal à son baudrier, comme on la portait "à l'italienne" et ajusta sa miséricorde à dextre.
Attendons sénéchal, attendons...
Le cavalier piqua des deux et le destrier se mit à suivre l'homme jusqu'aux écuries devant lesquelles il démonta.
Confiant les aides à un escuyer, il lui dit
Fais attention à lui, c'est un cheval de guerre, pas de gestes brusques il pourrait mal le prendre et te piétiner ou te mordre...
Et de lui coller une petite tape sur l'épaule.
Puis, le mestre repositionna sa bastarde à l'horizontal à son baudrier, comme on la portait "à l'italienne" et ajusta sa miséricorde à dextre.
Attendons sénéchal, attendons...
lanceor- Messages : 34
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: Drelin, drelin...
[Bureau de la duchesse]
- Ma dame, le Vicomte de Lokentaz est ici.
La rousse relève la tête, ahurie.
- Pardon?
Supposant que c'était le fief qu'elle n'avait pas capté, Gael reprend:
- Le Vicomte Lancéor est arrivé, il demande l'asile en vos terres, et un entretien avec vous.
Le sénéchal l'a recu.
- Merde! Enfin... pardon... Ca s'est bien passé?
- Il n'avait pas été prévenu...
- Mazette, oui j'imagine...
Elle imagine, et comment. Une chose est certaine, Cholet n'apparaitra jamais plus comme un lieu ou l'on entre comme dans un moulin. En ces temps de trêve, c'est une excellente chose. Seulement, c'était un brin incompatible avec les valeurs d'hospitalité de la duchesse. La pensée lui arrache un sourire. Niark est consciencieux, en tant que sénéchal, et elle le soupçonne de l'être plus encore en tant qu'homme. Le soucis avec cela, c'est qu'il examinera probablement méticuleusement toute arrivée -masculine surtout, qu'elle soit amie ou pas. Nota Bene, prévenir Niark dès qu'un homme s'aventure jusqu'à Cholet. On ne l'y reprendra plus. Alors qu'elle pense, la rousse glisse un grand châle crème sur ses épaules.
Ainsi Lancéor demande l'asile? Il s'est fait bannir ou quoi? Pourquoi ne pas demander simplement mon hospitalité, franchement. Quelle grandiloquence. Je te le dis Gael, il passe trop de temps avec le Morrigan.
- Le Sénéchal a conduit le vicomte au salon pour lui proposer de quoi boire et manger.
Deux sourcils roux se haussent. Eux aussi sont surpris, c'est dire. Elle en a marqué une pause sur le pas de la porte.
- Il a fait ça? Sapristi... je déteins sur lui...
Le salon donc. Viens vite, je ne suis pas rassurée de les savoir tous les deux dans la même pièce.
Elle sourit, quand même. Elle sourit, parce que voir Cholet vivre ainsi, avec du passage et des histoires de taquineries soldatesques, ça la ravit au plus haut point. Il ne lui faut pas longtemps pour se rendre jusqu'au salon où Lokentaz a été conduit.
[Petit salon]
A peine entrée, elle s'approche du vicomte en lui tendant sa main, adressant un sourire mi-confus, mi-reconnaissant à Niark au passage.
- Lancéor, quelle surprise. Je ne m'attendais pas à ce que vous me preniez si vite au mot! Mais soyez le bienvenu! j'espère que la route fut bonne. Au moins ne fut-elle pas trop longue, si vous venez de chez vous.
On s'est occupé de votre monture et de vos effets, je suppose?
Un regard à Niark, puis Gael, avant de revenir sur son invité.
- Ma dame, le Vicomte de Lokentaz est ici.
La rousse relève la tête, ahurie.
- Pardon?
Supposant que c'était le fief qu'elle n'avait pas capté, Gael reprend:
- Le Vicomte Lancéor est arrivé, il demande l'asile en vos terres, et un entretien avec vous.
Le sénéchal l'a recu.
- Merde! Enfin... pardon... Ca s'est bien passé?
- Il n'avait pas été prévenu...
- Mazette, oui j'imagine...
Elle imagine, et comment. Une chose est certaine, Cholet n'apparaitra jamais plus comme un lieu ou l'on entre comme dans un moulin. En ces temps de trêve, c'est une excellente chose. Seulement, c'était un brin incompatible avec les valeurs d'hospitalité de la duchesse. La pensée lui arrache un sourire. Niark est consciencieux, en tant que sénéchal, et elle le soupçonne de l'être plus encore en tant qu'homme. Le soucis avec cela, c'est qu'il examinera probablement méticuleusement toute arrivée -masculine surtout, qu'elle soit amie ou pas. Nota Bene, prévenir Niark dès qu'un homme s'aventure jusqu'à Cholet. On ne l'y reprendra plus. Alors qu'elle pense, la rousse glisse un grand châle crème sur ses épaules.
Ainsi Lancéor demande l'asile? Il s'est fait bannir ou quoi? Pourquoi ne pas demander simplement mon hospitalité, franchement. Quelle grandiloquence. Je te le dis Gael, il passe trop de temps avec le Morrigan.
- Le Sénéchal a conduit le vicomte au salon pour lui proposer de quoi boire et manger.
Deux sourcils roux se haussent. Eux aussi sont surpris, c'est dire. Elle en a marqué une pause sur le pas de la porte.
- Il a fait ça? Sapristi... je déteins sur lui...
Le salon donc. Viens vite, je ne suis pas rassurée de les savoir tous les deux dans la même pièce.
Elle sourit, quand même. Elle sourit, parce que voir Cholet vivre ainsi, avec du passage et des histoires de taquineries soldatesques, ça la ravit au plus haut point. Il ne lui faut pas longtemps pour se rendre jusqu'au salon où Lokentaz a été conduit.
[Petit salon]
A peine entrée, elle s'approche du vicomte en lui tendant sa main, adressant un sourire mi-confus, mi-reconnaissant à Niark au passage.
- Lancéor, quelle surprise. Je ne m'attendais pas à ce que vous me preniez si vite au mot! Mais soyez le bienvenu! j'espère que la route fut bonne. Au moins ne fut-elle pas trop longue, si vous venez de chez vous.
On s'est occupé de votre monture et de vos effets, je suppose?
Un regard à Niark, puis Gael, avant de revenir sur son invité.
Re: Drelin, drelin...
Le Sénérat attendait dans le salon avec l'invité, pas bien locasse le rat, ni le vicomte d'ailleurs...
Une bouteille et quelques encas ce trouvait sur la table devant l'invité, le Rat pour sa part préférait rester debout, non loin de la porte, attendant qu'un soldat revienne pour les conduire à la Duchesse, ou que la duchesse ce déplace elle même.
La porte s'ouvrit, une tête rousse apparu !
Se redressant pour saluer la Duchesse, droit comme un piquet tel un soldat ce faisant inspecter... Petit signe de tête, petit sourire !
Une fois les deux réuni, le rat n'avait plus rien à faire dans le coin, tournant les talons, prenant la direction des écuries, il était temps de donner les ordres, décharger les montures.
Une bouteille et quelques encas ce trouvait sur la table devant l'invité, le Rat pour sa part préférait rester debout, non loin de la porte, attendant qu'un soldat revienne pour les conduire à la Duchesse, ou que la duchesse ce déplace elle même.
La porte s'ouvrit, une tête rousse apparu !
Se redressant pour saluer la Duchesse, droit comme un piquet tel un soldat ce faisant inspecter... Petit signe de tête, petit sourire !
Une fois les deux réuni, le rat n'avait plus rien à faire dans le coin, tournant les talons, prenant la direction des écuries, il était temps de donner les ordres, décharger les montures.
Niark- Messages : 68
Date d'inscription : 29/03/2011
Re: Drelin, drelin...
Apparition de la duchesse.
L'homme d'armes se déplie et salue à la manière des hommes d'armes, d'un signe de tête, oubliant ou ne connaissant pas les usages de l'étiquette.
Mes respects votre Grâce !
Une main tendue, il la saisit ne sachant quoi en faire...
L'accueil de vos gens fut digne de vous votre Grâce, pas de souci. Je ne fais qu'étape en votre domaine car je me rend en terre étrangère. Cette halte me permet de joindre l'utile à l'agréable...
Se redressant et lâchant la main de la duchesse.
J'ai eu vent de dires plutôt étranges sur la disparition de mon épouse et j'entend bien les vérifier de visu... Ce qui explique mon déplacement.
L'homme est déterminé dans son discours. Les effets qu'il porte ne laissent pas présager d'une quelconque visite diplomatique ou d'un rendez-vous commercial en terre étrangère.
Je me permets de vous demander l'autorisation pour passer la nuit ici et de reposer mes montures.
L'homme d'armes se déplie et salue à la manière des hommes d'armes, d'un signe de tête, oubliant ou ne connaissant pas les usages de l'étiquette.
Mes respects votre Grâce !
Une main tendue, il la saisit ne sachant quoi en faire...
L'accueil de vos gens fut digne de vous votre Grâce, pas de souci. Je ne fais qu'étape en votre domaine car je me rend en terre étrangère. Cette halte me permet de joindre l'utile à l'agréable...
Se redressant et lâchant la main de la duchesse.
J'ai eu vent de dires plutôt étranges sur la disparition de mon épouse et j'entend bien les vérifier de visu... Ce qui explique mon déplacement.
L'homme est déterminé dans son discours. Les effets qu'il porte ne laissent pas présager d'une quelconque visite diplomatique ou d'un rendez-vous commercial en terre étrangère.
Je me permets de vous demander l'autorisation pour passer la nuit ici et de reposer mes montures.
lanceor- Messages : 34
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: Drelin, drelin...
Niark avait filé, ultra professionnel.... Elle l'avait suivi des yeux, sans laisser elle non plus trop paraitre la déception qu'elle éprouvait toujours à le voir quitter son côté, surtout si récemment retrouvé. Il avait préféré filer superviser l'installation du Vicomte, laissant probablement ce dernier préciser la raison de sa venue en privé, et la décision était toute à son honneur...
La dukez, remise de la petite contrariété causée par le départ de son galant sénéchal, s'amuse de voir son invité si gauche avec sa main blanche. Ainsi il n'a jamais vu un homme effleurer le dos de la main d'une dame du bout des lèvres? Elle le pensait rompu à l'exercice, au vu de sa prestance élégante, mais il faut croire qu'il demeure en toute heure l'homme d'armes plus accoutumé à trancher des mains qu'à les baiser. Soit, elle ne lui en tiendra pas rigueur, bien au contraire. Pensée taquine. Elle avait toujours sa main, après tout. Dans un sourire aussi chaleureux que la voix qui s'en échappe:
- Vous avez bien fait, mon cher. Puisse votre étape choletaise vous permettre de continuer votre quête le corps reposé, et l'âme tranquille. De par sa situation géographique, j'aime à considérer Cholet comme un hospitalier poste avancé: le premier que breton trouve en rentrant chez lui, et le dernier qu'il quitte lorsqu'il s'éloigne...
Soyez donc le bienvenu. Je vais vous faire préparer des appartements où l'on fera porter vos effets. Vous vous joindrez bien à moi pour souper? Peut-être alors pourrez vous, si vous le souhaitez, m'en dire plus sur les raisons de ce doute qui vous pousse hors de nos frontières...
La dukez, remise de la petite contrariété causée par le départ de son galant sénéchal, s'amuse de voir son invité si gauche avec sa main blanche. Ainsi il n'a jamais vu un homme effleurer le dos de la main d'une dame du bout des lèvres? Elle le pensait rompu à l'exercice, au vu de sa prestance élégante, mais il faut croire qu'il demeure en toute heure l'homme d'armes plus accoutumé à trancher des mains qu'à les baiser. Soit, elle ne lui en tiendra pas rigueur, bien au contraire. Pensée taquine. Elle avait toujours sa main, après tout. Dans un sourire aussi chaleureux que la voix qui s'en échappe:
- Vous avez bien fait, mon cher. Puisse votre étape choletaise vous permettre de continuer votre quête le corps reposé, et l'âme tranquille. De par sa situation géographique, j'aime à considérer Cholet comme un hospitalier poste avancé: le premier que breton trouve en rentrant chez lui, et le dernier qu'il quitte lorsqu'il s'éloigne...
Soyez donc le bienvenu. Je vais vous faire préparer des appartements où l'on fera porter vos effets. Vous vous joindrez bien à moi pour souper? Peut-être alors pourrez vous, si vous le souhaitez, m'en dire plus sur les raisons de ce doute qui vous pousse hors de nos frontières...
Re: Drelin, drelin...
Appartements...Effets...
Ne vous embarassez pas pour ma couche, votre Grâce ! Je dormirai avec la troupe sans souci !
Quant à accompagner votre dîner, j'en suis fort honoré et j'accepte avec plaisir. Me permettrez vous simplement de quitter ma ferblanterie ?...Je ne voudrai pas abîmer votre mobilier avec mon acier teuton...
Un léger sourire s'était dessiné sur le visage du soldat.
Ne vous embarassez pas pour ma couche, votre Grâce ! Je dormirai avec la troupe sans souci !
Quant à accompagner votre dîner, j'en suis fort honoré et j'accepte avec plaisir. Me permettrez vous simplement de quitter ma ferblanterie ?...Je ne voudrai pas abîmer votre mobilier avec mon acier teuton...
Un léger sourire s'était dessiné sur le visage du soldat.
lanceor- Messages : 34
Date d'inscription : 05/01/2012
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