Alors que le soleil...
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Alors que le soleil...
Alors que le soleil déclinait lentement, baignant le moindre décor de la même couleur que les feuilles qui commençaient à tapisser le sol, d'un rose orangé qui donnait à tout cet univers une saveur fruitée, et non annonciatrice de la fin d'un cycle.
A l'heure, où le début de la saison automnale marque l'épilogue d'une nature en éveil, chacun cherchant à se préparer aux premiers froids, à s'économiser, on pourrait penser que le pire reste à venir, et pourtant...
Pourtant, l'optimisme et le bonheur ne sont pas là où on les cherche, ils se situent dans le présent, dans la surprise de l'instant, à la volée.
Des bruits de sabots résonnent peut-être davantage cette après-midi là, à cause de l'humidité qui tombe doucement, prémonitoire d'une nuit fraîche et probablement brumeuse. Des odeurs de mousse et de terre qui respirent enfin, se mêlant subitement à l'air ambiant, parfumant d'une agréable senteur les alentours.
Le pas de sa monture est régulier, soufflant de ses naseaux, manifestation d'une fatigue ou nervosité, transmises par son cavalier peut-être. Il lève le nez, pénétrant dans le parc de la propriété, laissant apparaître derrière la cime de l'allée d'arbres centenaires, l'immense demeure. Il en avait entendu parler depuis des années, depuis toutes celles où il la connaissait. Moment particulier où le présent rejoint le passé.
Un homme vient à sa rencontre, alors qu'il descend de son cheval.
Bahia de Ménéac, enchanté.
A l'heure, où le début de la saison automnale marque l'épilogue d'une nature en éveil, chacun cherchant à se préparer aux premiers froids, à s'économiser, on pourrait penser que le pire reste à venir, et pourtant...
Pourtant, l'optimisme et le bonheur ne sont pas là où on les cherche, ils se situent dans le présent, dans la surprise de l'instant, à la volée.
Des bruits de sabots résonnent peut-être davantage cette après-midi là, à cause de l'humidité qui tombe doucement, prémonitoire d'une nuit fraîche et probablement brumeuse. Des odeurs de mousse et de terre qui respirent enfin, se mêlant subitement à l'air ambiant, parfumant d'une agréable senteur les alentours.
Le pas de sa monture est régulier, soufflant de ses naseaux, manifestation d'une fatigue ou nervosité, transmises par son cavalier peut-être. Il lève le nez, pénétrant dans le parc de la propriété, laissant apparaître derrière la cime de l'allée d'arbres centenaires, l'immense demeure. Il en avait entendu parler depuis des années, depuis toutes celles où il la connaissait. Moment particulier où le présent rejoint le passé.
Un homme vient à sa rencontre, alors qu'il descend de son cheval.
Bahia de Ménéac, enchanté.
Bahia- Messages : 66
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Alors que le soleil...
A son bureau, guettant la moindre agitation là dans la cour, elle ne prete aucune attention à son ouvrage et à l'inventaire que fait la vieille Isolde de l'état des réserves pour l'hiver.
Quand Youen entre, elle se lève, guettant comme un condamné à l'heure de son verdict les mots sur les lèvres de son capitaine.
- Ma dame, Bahia de Ménéac est ici.
Pour Meneac point d'anti-chambre ni de petit salon. l’hôtesse se fait discrète pour se faire plus complète. C'est d'une voix-souffle une fois la nouvelle acceptée qu'elle énonce ses consignes.
- Nolwenn, mes appartements....
Ifig, conduis-le.
Et la dukez de filer en adressant un signe à sa suivante.
Ifig, lui sourit, et redescend en compagnie du chef de la garde.
- Messire de Ménéac, soyez le bienvenu à Cholet. Sa Grâce va vous recevoir.Suivez moi je vous prie. On va prendre soin de votre monture.
Alors que déjà on veille au bon soin de l'équidé, Ifig remonte les marches menant au lieu de l'entretien.
Quand Youen entre, elle se lève, guettant comme un condamné à l'heure de son verdict les mots sur les lèvres de son capitaine.
- Ma dame, Bahia de Ménéac est ici.
Pour Meneac point d'anti-chambre ni de petit salon. l’hôtesse se fait discrète pour se faire plus complète. C'est d'une voix-souffle une fois la nouvelle acceptée qu'elle énonce ses consignes.
- Nolwenn, mes appartements....
Ifig, conduis-le.
Et la dukez de filer en adressant un signe à sa suivante.
Ifig, lui sourit, et redescend en compagnie du chef de la garde.
- Messire de Ménéac, soyez le bienvenu à Cholet. Sa Grâce va vous recevoir.Suivez moi je vous prie. On va prendre soin de votre monture.
Alors que déjà on veille au bon soin de l'équidé, Ifig remonte les marches menant au lieu de l'entretien.
Re: Alors que le soleil...
Youen acquiesce à sa présentation, avant de prendre congé, pour y annoncer sa venue.
Il passa les quelques instants d'attente à observer le parc, entretenu avec la plus grande finesse, les arbres s'agençant avec goût, et des plantes fleurissant, à son grand étonnement, à cette période de l'année.
Un bruit, et à sa grande surprise, ce n'est pas le même homme, mais Ifig qui revient...
- Messire de Ménéac, soyez le bienvenu à Cholet. Sa Grâce va vous recevoir.Suivez moi je vous prie. On va prendre soin de votre monture.
Merci beaucoup...
Un regard plein de gratitude vers le personnel qui amenait sa monture partie se faire choyer, avant de suivre Ifig sans broncher, et grimper les nombreuses marches qui le conduisaient vers la Duchesse...
Il passa les quelques instants d'attente à observer le parc, entretenu avec la plus grande finesse, les arbres s'agençant avec goût, et des plantes fleurissant, à son grand étonnement, à cette période de l'année.
Un bruit, et à sa grande surprise, ce n'est pas le même homme, mais Ifig qui revient...
- Messire de Ménéac, soyez le bienvenu à Cholet. Sa Grâce va vous recevoir.Suivez moi je vous prie. On va prendre soin de votre monture.
Merci beaucoup...
Un regard plein de gratitude vers le personnel qui amenait sa monture partie se faire choyer, avant de suivre Ifig sans broncher, et grimper les nombreuses marches qui le conduisaient vers la Duchesse...
Bahia- Messages : 66
Date d'inscription : 30/09/2012
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